Le Magicien de Whitechapel

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)

Londres, 1887. Jerrold Piccobello, magicien parmi les plus prestigieux du royaume britannique, se fait une nouvelle fois remballer d'une audition comme un malpropre. Désespéré, l'homme revient sur les lieux de son enfance, là où tout a commencé et où il fera une rencontre pour le moins inattendue...


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Diables et démons Ere Victorienne Londres Magiciens et Prestidigitateurs

Premier tome du Magicien de Whitechapel, une trilogie qui oscille entre l'aventure humaine et le récit fantastique.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 27 Février 2015
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Le Magicien de Whitechapel © Dargaud 2015
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)
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11/02/2015 | Mac Arthur
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Par Gaston
Note: 2/5
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Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. Je trouve que Benn est meilleur dessinateur que scénariste. Son dessin est splendide et dynamique et c'est encore le cas ici. Comme scénariste, je trouve que ses histoires ne sortent pas du lot et celle-ci est probablement la moins bonne de lui que j'ai lue jusqu'à présent parce qu'au moins ses autres séries où il est auteur complet se lisaient bien. Je me suis vite ennuyé en lisant le premier tome. Les souvenirs sur l'enfance cruelle du pauvre magicien m'ont laissé de marbre et puis lorsque j'ai vu que l'histoire allait être une autre variante sur le mythe de Faust, j'ai vite compris ce qui risquait de se passer. La seule qualité que je trouve au scénario c'est que le diable est un peu charisme. La présence de fantastique dans le dernier tome ne me dérange vu qu'il y en avait déjà dès la fin du premier tome. Ce qui me dérange c'est que j'ai eu l'impression que l'histoire devenait n'importe quoi.

18/10/2016 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Pas mal et même vraiment pas mal ! Ce qui me fait dire ça, c'est particulièrement le dessin, ce style de griffonné qui, sans en donner l'air, fait au bout du compte un très bel effet. J'en veux pour preuve quelques cases que je trouve fort réussies, je pense par exemple à celle représentant l'intérieur du vieux théâtre abandonné. Les personnages sont bien typés, fouillés et bref j'ai beaucoup aimé cette histoire et la manière dont elle est racontée, comme mes prédécesseurs j'ai été un peu refroidi par la fin avec cette irruption du fantastique, qu'à l'occasion j'apprécie plutôt, mais là bof ! Pour autant voilà une histoire originale et divertissante dont j'attends la suite et que je lirai avec grand plaisir.

28/09/2016 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

J’ai beaucoup aimé ce récit dans ses 2/3. La dernière partie est un peu bizarre car on introduit le fantastique sans crier gare. L’authenticité et la crédibilité du récit prend un sacré coup. Pour autant, on a envie de connaître la suite. On se doute que vu le lieu et la date choisie, il y aura du Jack l’éventreur là-dessus. Pour le reste, c’est une nouvelle visite du mythe de Faust. J’ai toujours aimé le milieu de la magie. Cela me rappelle un peu le film de Christopher Nolan à savoir Le prestige qui fut un coup d’éclat brillantissime. On entre véritablement dans les coulisses de la prestidigitation. Le désir d’être illusionné n’a pas de limites. Au final, une trilogie qui commence et qui ne manque pas d’intérêt dans un décor londonien assez envoutant.

06/06/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

On retrouve dans cette nouvelle série de Benn les ingrédients qui le caractérisent : de la magie, bien sûr mais aussi une certaine forme de cruauté. Ici, les coups donnés ne le sont pas juste pour marquer les esprits. Ils servent à tuer, sans complaisance et sans pitié. Cet élément me marque toujours alors que le trait et la narration donnent à la série un aspect « grand public » très prononcé. Par ailleurs, cette cruauté sous-jacente est contrebalancée par l’intervention de personnages emplis de bonté. Dans cet univers où le sordide et la cruauté croisent la générosité la plus désintéressée ou la naïveté la plus candide, l’auteur nous présente un prestidigitateur dépité, au bout du rouleau. Nous découvrons son parcours à travers ses propres souvenirs. Le personnage est digne d’intérêt mais les seconds rôles qui l’entourent le sont peut-être encore plus. La narration à la première personne est prenante et j’ai terminé ce premier tome plutôt charmé. La fin de celui-ci prend un virage surprenant qui me donne envie de connaître la suite de l’histoire… mais qui ne cadre pas spécialement avec l’ambiance que l’auteur avait réussi à installer jusque là. Côté dessin, Benn reste égal à lui-même. J’aime ce trait hérité du Franco-belge mais plus torturé, plus fouillé et pourtant toujours très lisible. La calligraphie, par contre, continue à me poser problème à l’occasion, mais ce n’est pas illisible pour autant. Pas un chef-d’œuvre mais je lirai certainement la suite. Pas mal, quoi.

11/02/2015 (modifier)