Les Pierres rouges

Note: 2.8/5
(2.8/5 pour 5 avis)

Ismaël a 13 ans lorsque sa mère meurt. Parce qu'il a la même toux qu'elle, son père, menuisier idiot et alcoolique, lui fabrique un cercueil. Pris de rage, l'enfant brise la boîte et s'enfuit. Débute un long périple au cours duquel il rencontre Émeline, une jeune femme de quinze ans son aînée. Ensemble, ils vont découvrir l'impensable dans un cahier secret, l'histoire d'un couple qui leur ressemble en tous points...


1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale

Ismaël a 13 ans lorsque sa mère meurt. Parce qu'il a la même toux qu'elle, son père, menuisier idiot et alcoolique, lui fabrique un cercueil. Pris de rage, l'enfant brise la boîte et s'enfuit. Débute un long périple au cours duquel il rencontre Émeline, une jeune femme de quinze ans son aînée. Ensemble, ils vont découvrir l'impensable dans un cahier secret, l'histoire d'un couple qui leur ressemble en tous points...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Septembre 2014
Statut histoire Série en cours 2 tomes parus
Dernière parution : Plus de 3 ans

Couverture de la série Les Pierres rouges © Delcourt 2014
Les notes
Note: 2.8/5
(2.8/5 pour 5 avis)
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06/10/2014 | pol
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L'avatar du posteur Agecanonix

Un récit curieux ancré dans un univers un peu ancien ou un peu vieillot, avec une atmosphère un peu fantastique, surtout lorsque le garçon traverse la forêt et erre sans but, en cherchant la fuite pour échapper à ses malheurs (la mort de sa mère, puis la mort assez stupide de l'ami qui l'avait recueilli). Cette histoire a l'air de démarrer assez lentement sans se positionner de façon nette dans un créneau précis, mais on sent qu'il y a une matière derrière qui ne demande qu'à s'extraire. L'atmosphère est cependant assez bien élaborée pour donner au lecteur un intérêt et l'envie de continuer. Ce sentiment est accentué par le final étrange qui laisse augurer une suite sans doute encore plus étrange. J'aime bien le dessin qui me semble assez différent des précédentes Bd de Makyo, ou alors peut-être que je n'ai pas de souvenirs précis de son dessin d'avant, n'ayant pas lu tellement d'autres Bd dessinées par l'auteur. J'aime ce genre de dessin qui donne du caractère et cette ambiance que j'évoquais, le trait est épais avec des nuances sombres notamment dans de belles images d'orage ou de vieilles demeures avec un aspect délabré ou vieilli. C'est pas le genre de bande qui me branche trop quand même, avec ce petit côté mélo, mais l'intention est louable et ça mérite peut-être d'être suivi. J'ai mis l'achat sans trop de conviction.

29/09/2016 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Avec cette série, j'ai eu quelques sentiments de déjà-vu, comme si Makyo recyclait des vieux thèmes... Il y a du Grimion gant de cuir pour le décor rural, rustique et rude. Mais c'est à une autre oeuvre que j'ai pensé en priorité, non pas de Makyo mais d'un auteur avec qui il a travaillé, Laurent Vicomte. Car cette histoire, que je sens rôder autour de la thématique du voyage dans le temps à la sauce romantique, me fait penser à Sasmira. Ou alors peut-être ai-je été induit en erreur et peut-être qu'une explication rationnelle va finalement expliquer ces étranges coïncidences autour des deux protagonistes, Ismaël et Émeline... La mise en scène du récit m'a un peu surpris. J'ai trouvé bien longue l'introduction de la jeunesse difficile du jeune héros et des traumatismes qui ont marqué sa jeunesse. Je n'y ai pas non plus vraiment adhéré. Je n'ai pas trop compris notamment ses différents changements de comportements: il est quasiment muet durant sa jeunesse, puis il se met à parler philosophie comme un adulte avec l'ami voyageur qui le recueille, puis il retourne ensuite à l'état sauvage en ne sachant plus que bafouiller. Certes, il a vécu beaucoup de moments difficiles, mais je trouve que sa personnalité manque de constance. Et le cœur du récit met trop longtemps à se mettre en place à mon goût. Je n'ai pas aimé non plus le graphisme. J'avais de meilleurs souvenirs du dessin de Makyo dans ses œuvres plus anciennes. Ici j'ai trouvé les visages souvent laids et déformés, et l'encrage trop présent et parfois disgracieux. Les couleurs sont plutôt bonnes par contre. En définitive, l'histoire n'est pas mauvaise, présente quelques originalités et attise la curiosité. Je n'ai pas pris tellement de plaisir à la lire, mais si la suite me tombe entre les mains, je serai intéressé à l'idée de savoir où l'auteur veut en venir avec son récit.

16/04/2015 (modifier)
Par jul
Note: 3/5

J'ai fait l’acquisition de cette BD car j'adore le travail de cet auteur. Et effectivement c'est du Makyo tout craché. J'ai eu l'impression de lire une de ses BD des années 80/90 (Grimion gant de cuir en particulier). Donc vu que j'adore cet univers (récit triste, ruralité, atmosphère bifurquant vers le semi-fantastique voire gothique (maison abandonnée, pluie battante, secret familial mystérieux... )), j'ai beaucoup aimé. Mais si ces aspects vous rebutent vous ne serez que déçus. Le récit est bon (un peu vieillot et misérabiliste, OK) mais prenant et bien amené. L'aspect graphique aussi. Cela peut manquer de finesse pour certains (les visages) mais l'ambiance est là et carrément réussie dans certains moments (la grande demeure aux pierres rouges, la vieille dans sa chaumière). Un achat que je ne regrette pas. Et dont j’attends la suite avec impatience. 3,5

25/12/2014 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5

Un début de série trop mou, que j'ai lu du début à la fin avec la sensation diffuse que Makyo a déjà exploré ces thèmes-là avec plus de justesse dans d'autres oeuvres. J'ai eu aussi un peu de mal avec le dessin, à l'encrage trop dur, à moins que cela ne soit plutôt un problème de colorisation. Ce premier tome ne donne pas spécialement envie de lire la suite. Dommage.

04/11/2014 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
L'avatar du posteur pol

C’est l’histoire d’un enfant des campagnes qui quitte le foyer après le décès de sa mère car il ne supporte plus les coups de son alcoolique de père. Il erre de fermes en fermes et de petits boulots en petit boulots. Son périple va prendre un tournant inattendu lorsqu’il fera une halte dans une grande et mystérieuse bâtisse habitée par une jeune femme seule. La dernière planche est pleine de mystères et c’est le genre de cliffhanger qui donne envie de lire la suite d’une BD. Mais avant ça c’est quand même un peu mou comme histoire. On se force trop à nous montrer combien la vie de ce petit ado est difficile. Après la perte de ses parents, arrive la perte de son ami et compagnon d’infortune. Après chaque galère se cache une autre galère ce qui, en fin de compte, fait beaucoup pour un seul tome. Et c’est dommage car une fois le mystère installé on sent qu’il y a un bon potentiel dans cette histoire. Du coup on aurait aimé en savoir plus dès ce premier tome, qui est au final trop introductif.

06/10/2014 (modifier)