Alerte aux pirates

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Recueil de courts récits dans la lignée d'un oncle Paul. Le premier récit évoque l'enlèvement du jeune Jules César par des pirates et donne son nom à l'album, le deuxième nous narre les déboire d'une estafette de Napoléon, les cinq autres ont en commun le milieu aéronautique.


Aviation

Les auteurs évoqueront alors un tour du globe sans escale, la vie d'un précurseur du sauvetage en montagne... ... les exploits d'un acrobate durant le première guerre mondiale ou encore la chute miraculeuse d'un mitrailleur durant la seconde guerre mondiale.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juillet 1980
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Alerte aux pirates © Bedescope 1980
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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03/06/2014 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Agecanonix

Je suis surpris de voir qu'un éditeur comme Bedescope publie une suite de récits courts en album simplement parce que c'est signé Hermann, ce qui prouve bien qu'il mise tout sur un nom parce que l'auteur est bien reconnu et célèbre ; c'est un peu injuste pour tant d'autres récits du journal Tintin qui mériteraient une publication. Fort heureusement, l'éditeur utilise un matériau qui n'est pas parmi les plus mauvais, car même si ces planches décrivent des aventures plus ou moins passionnantes, elles permettent surtout d'y voir l'évolution graphique d'un dessinateur qui va devenir extrêmement doué, bien avant Bernard Prince et Comanche. Comme l'explique Mac Arthur, le ton est très Oncle Paul, mais il s'agit en fait des fameux récits complets historiques du journal Tintin, une rubrique incontournable du journal qui servait de banc d'essai aux dessinateurs de son écurie ; tous s'y sont pliés, de Graton à Paape, de Vance au couple Funcken (qui détiennent le record avec 225 récits), et Hermann aussi, il fut d'ailleurs repéré par Greg et on connaît la suite. La rubrique fut moins connue que l'Oncle Paul de Dupuis, car Dargaud et Lombard n'ont pas édité d'albums, mais elle fut tout aussi passionnante, sinon plus, et personnellement j'en raffolais. J'ai donc tout de suite reconnu ces récits que j'ai retrouvé dans mes numéros Tintin : Hermann en a dessiné 10 (en couleurs) entre 1968 et 1970, histoire de perfectionner son trait qui se révèle d'ailleurs très correct, proche de ce qu'il faisait à la même époque sur Jugurtha, sa première vraie série. C'est vrai que ça fait figure de curiosité pour les lecteurs d'aujourd'hui qui découvrent cet album, mais pour moi ça n'est pas nouveau, et même si je trouve l'idée un peu commerciale, elle est sympathique.

07/06/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Cet album regroupe quelques courts récits illustrés par Hermann, à l’image d’un autre recueil paru chez le même éditeur : « Les Dalton ». Et c’est le premier de ces récits qui donne son titre au livre, un choix que je trouve quelque peu regrettable car, de pirates, il ne sera finalement question que fort peu longtemps. Les scénarios mettent en avant diverses anecdotes historiques. Le premier revient sur l’enlèvement du jeune Jules César par des pirates. Le deuxième illustre une belle bourde d’une estafette du temps de Napoléon et de la campagne de Russie. Les cinq suivantes offrent un point commun : l’aviation. Et cela va de la chute miraculeuse d’un mitrailleur depuis une forteresse volante durant la seconde guerre mondiale à l’évocation de la vie d’un aviateur précurseur du sauvetage en montagne. Les scénarios sont signés Yves Duval, Step… ou ne sont pas signés du tout (certains noms ont même été volontairement effacés). Le résultat nous offre un franc goût de belles histoires de l’oncle Paul. Les récits sont courts et par la force des choses très concis mais, en règle générale, ils sont bien construits et les anecdotes ou parcours historiques évoqués me sont apparus assez originaux, voire même surprenants. Seul un récit m’est apparu mal construit et trop précipité. Le dessin d’Hermann, en noir et blanc et à la plume (du moins, me semble-t-il) n’est pas sans évoquer Jijé, voire même Hubinon lorsqu’il illustre des avions. Et même s’il s’agit d’une œuvre de jeunesse, l’artiste n’a pas à rougir du travail délivré : c’est vieillot mais net, efficace et dynamique. Une curiosité à ne réserver qu’à de vieux lecteurs, je pense mais, comparativement aux Dalton, d’une qualité plus que satisfaisante. Je conseille donc l’achat aux amateurs car c’est le genre de petit bouquin que l’on se plait à sortir de sa bibliothèque pour frimer devant ses amis.

03/06/2014 (modifier)