Heartbreak Valley

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Eliot Parsley dont le métier est détective privé est à la recherche de Jenny Moore. Alors qu'apparait "la plus longue éclipse de toute l'humanité", Eliot Parsley se confronte au chaos local mais ne lache pas son objectif : retrouver Jenny Moore.


Détectives privés

Eliot Parsley arrive dans la vallée... ...l'éclipse à lieu... ...se termine, mais hormis dans la vallée, le reste du monde semble être resté dans l'obscurité.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Février 2013
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Heartbreak Valley © 2024 2013
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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Par Jetjet
Note: 2/5
L'avatar du posteur Jetjet

Simon Roussin que j'avais fortement apprécié dans le très réussi Barthélémy, l'enfant sans âge aime proposer des histoires assez atypiques loin d'un circuit grand public en oscillant entre poésie et fantastique. Cette oeuvre publiée en 2013 déjà ne déroge pas à cette règle. En reprenant cette fausse ligne claire désuète et simpliste, on entre de plain pied dans un univers absurde dont l'intrigue n'est qu'un prétexte à un road movie pas comme les autres entre un privé un rien paumé chargé de retrouver Jenny Moore, un fantasme masculin évaporé dans la nature et un bagnard évadé en quête à la fois de rédemption et de vengeance. Ce drole de duo va se retrouver coincé dans une contrée flippante en pleine éclipse prolongée rendant au sens propre comme au figuré tout le monde un peu cinglé. Cette sorte de conte post apocalyptique n'est qu'un prétexte à de belles errances au travers des planches de Simon Roussin. Le noir et blanc épouse parfaitement les ténèbres d'une nuit sans fin. Seul souci : l'histoire semble écrit en pilotage automatique entre voix off sur le passé du principal protagoniste Eliot et ses rencontres avec la faune locale prise d'effroi par la situation. Simon Roussin parvient à conclure son récit en reliant tous les arcs narratifs développés mais use de grosses ficelles pour relier les différents points entre eux. Si l'on considère le tout comme un songe les yeux ouverts, cela peut coller. Si on est un poil plus exigeant ou cartésien, la sauce ne prendra pas. On alterne entre quelques passages visuels réussis mais le tout est bien trop épuré pour flatter la rétine. C'est un style dirions-nous qui manque un peu de consistance, vous dirais-je. Heartbreak Valley reste une lecture prenante et assez rapide qui manque toutefois de consistance. Ni réellement polar ni récit post-apo, il subsiste un léger charme dans les premières pages qui peine à se renouveler. Tout n'est hélas qu'accessoire et le rendu est assez artificiel comme une façade de cinéma. Comme lu plus bas, c'est loin d'être loupé mais il n'est pas certain qu'une seconde lecture s'impose.

31/05/2021 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Un récit étrange, qui oscille entre onirisme, polar et comédie sentimentale... C'est noir, surprenant, intriguant. Le dessin fait en effet assez ancien, on le croirait fait par Stanislas. J'ai toutefois eu l'impression que l'auteur perdait de vue son histoire de départ pour se perdre dans les méandres narratifs que pouvait lui procurer l'éclipse de soleil. Etrange, mais vite lu.

01/06/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Yannou D. Yannou

Une très jolie couverture très stylisée, en noir et blanc (sauf le titre) a attiré mon attention. Les 3 premières pages laissent penser à un polar road-movie mais très vite (à partir de la 4ième page), on sent que tout ça va partir en sucette. Plus on tourne les pages et plus l'ambiance étrange de cette histoire s'installe pour ne plus jamais repartir. Les évènements s'enchainent vide et vite avec une logique illogique. Les dessins, qui ont leur petit côté années 50, jouent sur les blancs-gris-noir, donnant une "ambiance lumineuse" collant bien évidemment parfaitement avec l'histoire. Cette BD laisse au final un goût étrange mais bizarrement très polar. Un pari réussi ? Ps : je n'ai pas conseillé l'achat car bien que j’aie apprécié la lecture, ce n'est à priori pas une BD que je relirai.

07/02/2014 (modifier)