Banque de putes

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

L'univers impitoyable de la banque d'investissement.


École supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg

Monsieur Plichon ouvre un compte épargne dans son agence bancaire. Par une suite de hasard, ce monsieur-tout-le-monde empoche plusieurs dizaines de millions d'euros. De méprisé, il devient favorisé, il a désormais droit aux produits financiers avantageux et à une visite approfondie de l'établissement. Peu à peu, on découvrira comment ces rois de la finance feront disparaître la fortune de Plichon...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 22 Février 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Banque de putes © 12 Bis 2010
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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04/06/2010 | roedlingen
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Par Erik
Note: 3/5
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Il est vrai que le titre n'est pas très subtil et c'est plutôt insultant pour les quelques 380000 personnes qui travaillent actuellement dans le secteur bancaire en France. Ces honnêtes travailleurs doivent tout de même veiller à ce qu'on ne dépense pas plus d'argent qu'on en possède pour une meilleure maîtrise des risques. Les clients ne sont pas tendres non plus. Bref, on est loin de l'hommage à la profession. J'espère que cela n'entraînera pas un mépris haineux de votre conseiller bancaire... Ceci dit, c'est plutôt une critique du système capitaliste dans son ensemble. Il est vrai que certaines choses fonctionnent mal et menacent de s'écrouler entraînant crises et guerres. Cependant, le système communiste a également tué des millions de gens privés de liberté. On est dans l'idéologie et on fait dans l'humour acide pour faire passer quelques idées sur le monde de la finance. Comme dit, il y a également du vrai mais tout le système n'est pas à jeter.

20/01/2018 (modifier)

La banque d’investissement expliquée au néophyte, voici ce qu’à peu près cet album voudrait développer. Hélas le dessin très vulgaire et difforme ne met pas le lecteur en de bonnes conditions, la colorisation terne et brouillonne ne sauve pas le dessin. Enfin les situations convenues ne fourmillent pas de détails salvateurs permettant, telle certaine coccinelle, de voir plusieurs niveaux de gag dans le pastiche. Question fond, travaillant dans le domaine de la banque d’investissement, j’avoue avoir trouvé cela dépourvu d’esprit en dépit de réels efforts de vulgarisation. De clichés en clichés le lecteur se promène dans tout ce qu’il est politiquement correct de dénoncer en ces temps de bonus indécents. Certes la critique ne fait pas de mal et touche parfois de vrais sujets éthiques, mais l’ensemble se traite de manière trop rapide, maladroite et sommaire pour avoir une idée objective de ce qu’est la banque d’investissement. Pauvre monsieur Plichon, il aura vu de nombreux modèles de banque d’investissement, avec un côté très franchouillard sur le fait qu’une banque d’investissement doive être adossée à une banque de détail, mais là on rentre dans les considérations mondiales où la petite caricature locale parait franchement ridicule. Au final à éviter, même si certains mécanismes de la BFI sont caricaturés avec une acidité montrant bien les limites humaines des modèles.

04/06/2010 (modifier)