Tout sauf l'amour

Note: 3.11/5
(3.11/5 pour 9 avis)

José dompte l’amour. Il utilise un programme informatique basé sur les statistiques pour « coupler » les hommes et les femmes de manière presque scientifique. Jusqu’au jour où le cas Nina se présente.


La Montagne Les Alpes

Nina souffre d’anhédonie (l'incapacité d'un sujet à ressentir des émotions positives lors de situations de vie pourtant considérées antérieurement comme plaisantes – Wikipedia) depuis la mort de sa mère, et son père embauche José pour la guérir de ses maux. Mais voilà, le programme informatique balbutie, José piétine… pourtant la solution est là, juste devant lui. Texte : Alix :)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Février 2013
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Tout sauf l'amour © Futuropolis 2013
Les notes
Note: 3.11/5
(3.11/5 pour 9 avis)
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24/01/2013 | Alix
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Personnellement, j’ai bien aimé cette romance. D’accord, il ne faut pas être devin pour comprendre comment tout ça va se terminer mais j’ai trouvé les personnages attachants, avec ce qu’il fallait de singularité pour les sortir de l’ordinaire. Il y a notamment un chauffeur/masseur/gourou pour le moins singulier. Tout cela fait quand même assez fleur bleue mais je ne me suis jamais ennuyé. Et puis le dessin est vraiment à mon goût. J’avais déjà bien aimé le travail réalisé par Frédéric Bihel sur « Exauce-nous » (sa précédente collaboration avec Pierre Makyo) mais je lui reprochais alors d’avoir trop insisté sur les regards, et plus particulièrement sur la couleur des yeux de ses personnages. Défaut gommé ici, les regards gagnent en naturel et le dessin dans son ensemble m’est apparu fin, élégant et travaillé (mais sans raideur). Certainement un bon emprunt de bibliothèque, et un achat conseillé si vous êtes friand de ce genre de romance prévisible mais bien menée.

06/06/2014 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
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Le genre d'histoire que je lis sans m'ennuyer, mais cela ne veut pas dire que j'ai vraiment accroché. Il faut dire que je ne suis pas un fan des comédies romantiques que je trouve la plupart du temps prévisibles. Surtout que si on ne m'avait pas précisé que c'était une comédie, je ne m'en serais jamais rendu compte car je n'ai jamais rigolé. Le dessin est correct. Il est réaliste sans être figé. Je trouve la femme sympathique, mais les autres personnages me laissent indifférent. Le genre d'histoire qui me fait passer le temps.

31/03/2014 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
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De la pure comédie romantique en BD. Le trait n'est vraiment pas moche, et l'ensemble de la BD dégage un petit charme, c'est assez mignon, mais je n'ai pas du tout été touché par le récit. La faute à un scénario qui reste malgré tout trop conventionnel, des clichés qui débarquent dans des situations qui ne l'exigeaient pas, et puis des facilités scénaristiques un peu trop grandes. Le fond est bon, l'ambiance n'est pas mauvaise, mais je ne pense pas que la BD vaille vraiment le coup d'être lu. C'est pas mauvais, mais ce n'est largement pas transcendant. Je regrette qu'il manque de la profondeur dans plusieurs personnages, qu'on ne développe pas plus la conséquences des couples informatiques, et puis la fin m'a paru là aussi trop facile. Dans le genre, il y a bien des BD qui sont meilleures, et celle-ci sera largement oubliées par d'autres bien plus profondes et plus abouties. A lire si on tombe dessus par hasard, mais sinon, c'est dispensable.

14/09/2013 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

J’ai beaucoup apprécié le thème de la correspondance amoureuse entre un homme et une femme. Il est vrai que l’amour ne se commande pas et que les statistiques sont souvent trompeuses. Même lorsque deux personnes sont aux antipodes, il suffit d’un détail commun pour les rapprocher. J’aime toujours autant le trait graphique de Frédéric Bihel. J’aime réellement son style. Il est dommage que le scénario use de quelques facilités tout en restant conventionnelles. Il y a des situations qui sont forts risibles. Cela ne m’a pas gâché mon plaisir de lecture car j’aime les comédies romantiques. Je donne un bon 3.5 étoiles.

05/08/2013 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
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Tout sauf l'amour est une nouvelle histoire d'amour impossible, placée dans un cadre contemporain, avec des personnages aux comportements très modernes, dirons-nous. Ce qui m'a plu en premier lieu, c'est effectivement l'angle choisi par les scénaristes, à savoir une histoire entre un "scientifique" de l'amour -lui-même en état de détresse financière et affective- et une jeune femme qui a décidé de ne vivre aucune histoire d'amour, en guise de résilience. Après, le récit me semble pas trop mal construit, mais j'ai fini par ne plus vraiment accrocher à celui-ci, car les histoires d'amour, qu'elles soient mièvres ou pas, ont tendance à me faire décrocher plus ou moins rapidement. Celle-ci ne sort donc pas plus que ça du lot. Graphiquement Frédéric Bihel fait encore une fois un travail fantastique, les planches sont un vrai régal pour les yeux, que ce soit dans les scènes de discussions comme dans les grands espaces. Ce garçon sait décidément tout faire... Une histoire d'amour au pitch original, bien illustrée, mais finalement assez plate.

09/04/2013 (modifier)

Comme vous pouvez être dur dans la critique parfois ! Ou si par dur disons que les mots deviennent souvent méprisants ou triviaux lorsque l’on parle de simples sentiments. Tout sauf l’amour est une histoire d’amour improbable, de celles que la société actuelle trouve ridicule ; un peu comme si le modèle de l’homme et de la femme désormais éculé ne pouvait se terminer que dans le drame ou la duperie. Ne cite-t-on pas couramment désormais ce texte devenu culte : « les histoires d’amour finissent mal en général… ». Face à cette modernité, ce culte de la science, cette frénésie probabiliste, nouvelles idoles au sens religieux de nos contemporains, quelques événements passent néanmoins pour improbables. Généralement un voile de méfiance passe alors chez nos contemporains : ce n’est pas normal, il y a un intérêt là-dessous, on ne nous dit pas tout, ou encore la calomnie font souvent office de soupapes permettant de se rassurer : tout est bien sous contrôle. Je fais partie de ceux que ces gens nomment couramment rétrogrades, passéistes, ou réactionnaires qui demeurent convaincus que nous sommes loin de maîtriser notre quotidien aussi bien que la sphère média ne veut bien nous le communiquer. Le rapport avec l’album me direz-vous alors ? Mais enfin lisez, cet album raconte exactement ce que je viens de vous narrer : dans une société moderne pleine de bons sentiments et de politiquement correct, il parait improbable à tous qu’une histoire d’amour puisse sortir d’un néant. Le père ne trouve rien de mieux que de mettre un conflit d’intérêt dans la vie d’un homme qui ne voit que par les 2% que son logiciel lui a calculé en probabilité de tomber amoureux d’une jeune femme et qui ne parle que du cycle hormonal de l’amour. Les amis ne trouvent rien de mieux que de faire ressurgir les histoires de cul, qui n’ont juste rien à voir avec la choucroute de l’amour tandis que la femme en question trouve une raison morale sur base de la culpabilité d’une souffrance donnée à son père. Pour accentuer l’image vous avez même cette notion d’assurance si symptomatique de notre société capitaliste si annihilante en capacité de prise de décision (Cf Palais de cristal) omniprésente dans ce récit (assurance sur la durée du mariage, assurance sur la voiture, assurance sur la mort…). Vous avez tous les cadres actuels de notre société : vénale, judiciaire, intérêt, sexe, relation vécue pour la satisfaction personnelle, et même un chouia de vieille morale œdipienne balayés par une relation d’[b]Agapé[/b] construite sur des bases totalement improbables. Alors vous me direz avec raison que l’on ne sait pas si la relation durera plus que les trois ans réglementaires hormonaux (je note par ailleurs que cette durée est variable entre 6 mois et 3 ans suivant les individus et non fixe à 3 ans) Certes cette lecture un peu intellectuelle n’engage que moi et l’on peut aussi fort bien y lire une histoire d’amour toute simple entre deux individus que rien ne laissait présager. N’est-ce pas tout de suite cliché genre chiant et facile que d’écrire cela ? quel dommage n’est-ce pas… Graphiquement, le travail sur Grenoble est épatant, les personnages tout à fait bien saisis dans l’instantanéité du quotidien sans le voyeurisme qui s’impose dans les médias actuels. La colorisation toute en nuances caresse l’œil de bout en bout et incite à la recherche du sens profond pas si superficiel qu’on pourrait bien lire. Voici donc l’une des très bonnes surprises de ce début d’année que je conseille à toutes vos BDthèques. ceci dit venant de Makio est-ce vraiment une surprise ?

05/03/2013 (modifier)
Par raistlin
Note: 3/5

Je n'ai pas retrouvé l'émotion de Exauce-nous mais il s'agit d'un petit récit sympathique. Une histoire un peu beaucoup fleur bleue, dont on devine très (trop ?) vite comment elle va se terminer, voilà le principal reproche. Mais le récit est pas trop mal, avec quelques passages plaisants, et le tout est très fluide. Ca se lit bien. Il manque juste cette petite touche d'émotion... Le dessin est agréable et plutôt joli, et effectivement, il doit nettement participer au plaisir de lire cet ouvrage. Bref, je dirai que ça se lit comme un Marc Lévy, après on aime plus ou moins ce type de récit... Moi, je conseillerai davantage Exauce-nous en tout état de cause.

26/02/2013 (modifier)
Par iannick
Note: 3/5
L'avatar du posteur iannick

Je m’attendais un peu mieux de la lecture de « Tout sauf l’amour », surtout de la part d’un duo d’auteurs qui m’avaient emballé avec Exauce-nous. L’histoire se tient en une ligne : il s’agit plus ou moins d’une variante de l’amour ne se dompte pas. En feuilletant cette bande dessinée, je me suis rendu compte qu’il s’agit d’un récit à l’eau de rose. Oh, rien de larmoyant cependant ! D’ailleurs, le scénariste évite d’y employer des scènes nunuches. Le gros reproche que je fais pour cet album, c’est que je n’ai ressenti aucune émotion en le lisant, il n’y a aucune surprise dans ce récit et les personnages ne me sont pas apparus aussi attachants que les protagonistes d’Exauce-nous. L’histoire se lit bien mais sans plus. Toutefois, je me suis tout de même surpris à trouver ce scénario pas aussi farfelu que je ne le pensais au départ. Pour le reste, rien à redire, j’aime beaucoup le coup de patte et la mise en couleurs de Frédéric Bihel. En contemplant les vues d’ensembles et les arrière-plans, on voit bien que l’auteur a fait un gros travail de recherches et de cadrages puisqu’on peut y reconnaître de nombreux lieux de Grenoble et de ses environs. Les personnages sont bien différenciés et expressifs. Bref, j’apprécie beaucoup ce style. A noter que les auteurs font un clin d'œil à Tintin et à Spirou dans une des cases... je vous laisse chercher ! Au final, « Tout sauf l’amour » m’est apparu comme un album agréable à lire mais sans plus. Ce plaisir, je l’ai eu grâce au dessin de Frédéric Bihel et à ce scénario qui évite l’emploi de scènes larmoyantes qui envahissent d’habitude les récits à l’eau de rose. Cependant, il est regrettable que cette histoire soit si prévisible et que les personnages ne soient pas très attachants.

18/02/2013 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
L'avatar du posteur Alix

« Tout sauf l'amour » est le nouvel album du duo d’auteurs à l’origine de Exauce-nous, paru en 2008. L’histoire me rappelle un peu les « rom com » américaines (comédies romantiques !), avec cet homme et cette femme que tout semble séparer, mais qui tomberont amoureux à la fin après de nombreux malentendus. Oui, je sais, je viens de vous raconter la fin, mais franchement on la voit venir grosse comme une maison, voire un immeuble ! Et c’est un peu le problème avec cette BD : malgré une thématique intéressante (peut-on « probabiliser » et dompter l’amour ?), le déroulement de l’histoire est trop téléphoné, les réactions des personnages presque caricaturesques, bref, aucune surprise, aucune émotion en ce qui me concerne. Je note aussi des petits soucis de narration, des transitions un peu bizarres par-ci par-là (en relisant mon avis sur Exauce-nous je vois d’ailleurs que j’avais fait la même remarque). Par contre graphiquement je me suis régalé, et pour cause : l’histoire se déroule à Grenoble, ma ville natale, ce qui est très rare en BD. Quel plaisir de retrouver des monuments connus, la place du tribunal, la Bastille, les montagnes etc. Je vous ai mis une belle planche dans la galerie représentant l’Isère, le téléphérique, le quartier Saint Laurent, et les falaises du magistral Mont Saint-Eynard en fond. Mon avis est un peu sévère. « Tout sauf l'amour » n’est pas une mauvaise BD, loin de là. Je l’ai juste trouvée trop légère, trop téléphonée, et sans le cadre Isérois, je pense que je me serais un peu ennuyé.

24/01/2013 (modifier)