No pasarán - Le Jeu

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Quand la fiction rattrape la réalité...


Adaptations de romans en BD Jeux vidéo

À Londres, dans une boutique de jeu vidéo excentrée, trois adolescents français en voyage scolaire découvrent un jeu étrange dont le propriétaire du magasin, un homme déjà âgé à l’air tourmenté, leur assure qu’ils n’en ont jamais expérimenté de semblable. Et de fait, lorsqu’ils le testent à leur retour en France, les trois complices sont stupéfaits : réalisme, précision, sophistication, ce jeu de guerre, de conquêtes et de mort, « le plus prestigieux de l’univers » comme il se qualifie lui-même, les envoûte immédiatement. Les modes de jeu qu’il propose – corps à corps, stratégie, etc. –, adossés à des scénarios directement inspirés des grandes guerres de l’histoire (le Vietnam, les guerres napoléoniennes, les deux guerres mondiales, la guerre d’Espagne, etc.) suscitent une telle empathie que les adolescents voient bientôt leur quotidien bouleversé. L’un d’entre eux, choqué, doit être hospitalisé d’urgence, tandis que le plus violent des trois, poussé par un environnement familial d’une grande dureté, s’abandonne avec une jubilation malsaine aux horreurs qu’il commet dans l’espace du jeu. Tous vont bientôt comprendre que la frontière qui sépare le jeu du réel devient de plus en plus poreuse... (texte : Casterman)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Avril 2012
Statut histoire Série terminée (Second tome paru seulement dans l'intégrale) 2 tomes parus

Couverture de la série No pasarán - Le Jeu © Rue de Sèvres 2012
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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06/01/2013 | Spooky
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Par Ro
Note: 3/5
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Note : 2.5/5 C'est l'histoire de 3 ados qui, suite à un voyage à Londres et à la visite d'une mystérieuse boutique, se retrouvent en possession d'un jeu vidéo fantastique les emmenant sur d’innombrables champs de bataille de l'Histoire humaine. L'objectif du vieux vendeur qui leur a donné ce jeu : leur ouvrir les yeux sur les horreurs de la guerre. Et notamment à l'un d'entre eux, le plus rebelle, attiré par les idées néo-nazis sous l'influence de son père fasciste. Le graphisme est sympathique. Le trait d'Antoine Carrion est lâché, moderne, et il me fait penser à celui si particulier de Nemiri (Je suis morte). J'aime bien sa colorisation aussi. La mise en page et la narration graphique par contre sont parfois un peu confuses. Je ne suis pas fan de l'insertion régulière entre deux cases d'une case racontant autre chose, pour poser une ambiance ou... montrer un événement sensé se passer en même temps. Ce procédé m'embrouille plus qu'autre chose. A noter également une certaine dégradation du graphisme entre le premier tome initialement paru chez Casterman et sa suite qu'on trouve uniquement dans l'intégrale parue chez Rue de Sèvres. Le changement d'éditeur semble avoir eu un impact, soit démotivant le dessinateur, soit l'obligeant à dessiner un peu trop vite. L'histoire ne m'a convaincu qu'à moitié. J'aime bien l'idée de base d'adolescents modernes découvrant un jeu vidéo surnaturel aux capacités quasi illimités. En effet, difficile d'imaginer qu'un jeu tenant sur une disquette (support déjà complètement périmé en 2012, date de parution de la BD : dès qu'on parle d'informatique, les récits vieillissent très difficilement) soit capable d'offrir des plongées dans un jeu digne de réalités virtuelles futuristes, des cadres historiques et géographiques radicalement différents allant de la Rome Antique au monde moderne, et des style de jeu ultra variés et s'adaptant à leur utilisateur, allant de la gestion-stratégie au pur First Person Shooter d'action. Le jeu vidéo idéal et rêvé. Mais l'idée de fond, en plongeant ainsi les 3 héros dans ces conflits si réalistes, est justement de leur montrer les horreurs de la guerre et de leur ouvrir les yeux. Sauf qu'au début, cela ne se voit pas, puisque le jeu exacerbe le plaisir de jouer des ados, en offrant à l'un le passionnant défi de diriger ses troupes avec succès, et à l'autre l’exutoire de ses instincts guerriers et violents. Ce n'est qu'ensuite que l'horreur leur est plaquée sur les yeux. Et je trouve que cela manque nettement de finesse. Le message est bon mais je ne suis pas convaincu par la méthode, ni par la manière dont le récit est raconté. Je reste un peu perplexe en fin de lecture.

06/12/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
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On plonge dans l'univers du jeu vidéo violent parmi des adolescents. Le scénario entretient sa part de mystère. Ce n'est pas très crédible mais on peut se laisser prendre au jeu. Il est vrai que c'est devenu une véritable addiction pour les jeunes. C'est tiré d'un vieux roman de jeunesse datant de 1996. Que le temps passe ! Le graphisme ne m'a absolument pas séduit. J'ai noté beaucoup de carences. On ne peut pas dire que cela sera le point fort de cette oeuvre adaptée. Maintenant, la thématique semble intéressante. L'insigne nazie que porte un jeune est le démarrage de cette histoire qui va côtoyer le fantastique. Cela se laisse lire mais cela sera sans plus.

08/02/2014 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Spooky

Christian Lehmann est un écrivain "spécialiste" des récits pour ados, et il a connu un certain succès avec l'un de ses romans, "No pasarán", où une bande d'adolescents se retrouve à jouer à un jeu video qui va leur permettre de franchir les frontières de la réalité... Personnellement je ne connaissais pas, mais cette adaptation est suffisamment bien foutue pour donner envie d'en savoir plus. Le récit est posé de façon assez linéaire, avec trois amis dont la vie va être bouleversée, et des éléments "externes" (la copine slave qui en a bavé, le père qui fomente quelque chose de vilain...) permettent de tisser une toile complexe, sans toutefois en rajouter. On n'est pas dans le réel d'aujourd'hui, mais dans une sorte de réalité alternative qui place le récit dans un présent un peu étrange. Graphiquement le boulot d'Antoine Carrion est "typique" des "écoles" Manolosanctis/KSTR, et si l'on n'est pas forcément fan, il faut lui reconnaître une belle maîtrise de la mise en scène, et des ambiances assez réussies. J'ai hâte de lire la suite.

06/01/2013 (modifier)