Yann le vaillant

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

Les aventures d'un aventurier du monde...


Les magazines du mouvement Cœurs vaillants-Âmes vaillantes Séries avec un unique avis

Yann le Vaillant ?… un Indiana Jones avant la lettre !… Son vrai nom est Yann Calonnec, ce qui veut dire « vaillant » en Breton ; d’où son surnom. Yann ?… un grand gaillard bien bâti, au regard franc et gouailleur , aux cheveux rebelles et à la mise d’aventurier. Ce Breton honnête et droit , archétype de l’aventurier au grand cœur, va vivre de nombreuses aventures. La première l’emmène au Tibet où il fera la rencontre de Phang, un Tibétain qui deviendra un de ses plus fidèles amis. Ses pas le mèneront successivement du Tibet en Afrique, à Rome, sur une île du Pacifique, au Mexique, au Pérou et au Japon. Qu’il soit à la recherche d’une personne ou d’un trésor, notre ami ne se départira jamais de la vaillance qui le caractérise et du bon droit. Pilote émérite, Yann se fera également un ami de son mécanicien Delcourt, surnommé Coco Sur tous les fronts des divers continents, Yann aura à affronter bandits, trafiquants, malfrats, personnages fourbes et inquiétants qui ne le feront pourtant jamais renoncer à son but.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 1999
Statut histoire Une histoire par tome 8 tomes parus

Couverture de la série Yann le vaillant © Editions du Triomphe 1999
Les notes
Note: 4/5
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16/11/2012 | L'Ymagier
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Par L'Ymagier
Note: 4/5

Une vieille… mais bonne série. Hé oui… Yann fait ses premiers pas dans l’hebdo « Cœurs Vaillants » n° 44 du 31 Octobre 1948. Il y termine une carrière exemplaire dans le n° 2 du 8 Janvier 1956. Exemplaire ?… ses aventures paraissent dans un hebdo catholique et se doivent d’être édifiantes, de faire du héros une sorte de grand copain auxquels les lecteurs pourront s’identifier. Droiture, patriotisme (nous sommes dans l’immédiat après-guerre), honnêteté, vaillance seront la colonne vertébrale d’histoires « exotiques » qui raviront le lectorat d’époque. Au départ, Gloesner fait usage d’un dessin qui se « cherche » encore. Le trait paraît hésitant, malhabile. Très vite il fera pourtant montre d’une aisance graphique certaines, corroborant ses dessins dans une sorte de réalisme historique (travail d’après photos ? d’après cartes postales ?…). Il donnera aux lecteurs –qui en redemandent- une sorte de saga graphique de bien belle tenue. Le scénariste ?… ben, il y en avait plusieurs… à savoir 4 : Jacques Romont (Jacques), Colette (Co), Noël Gloesner (no) et André (an)… à savoir des rédacteurs du dit hebdo ! L’air de rien, cette série, bien oubliée de nos jours, fut l’une des meilleurs de l’après guerre. Un petit éditeur belge, Edipat, édita confidentiellement quelques albums dès 1952 (quasi introuvables). J’ai été étonné, car en en ayant trouvé quelques-uns, de voir que les Editions du Triomphe en avaient fait de même dès la fin du siècle dernier… presque 50 ans plus tard après les débuts de Yann. Ce n’est pas cela qui en fera un « Yann revival » mais j’en ai été content. Une bien bonne série « exotique », distrayante pour un lectorat jeune de l’époque qui n’en demandait pas plus. Et a y réfléchir, c’était quand même franchement bien !..

16/11/2012 (modifier)