Texas Cowboys

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 18 avis)

Au Far West comme ailleurs, entre vengeance, fortune et amour, il faut parfois choisir...


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Le Texas, de la domination espagnole aux Etats-Unis Lewis Trondheim

Au Far West comme ailleurs, entre vengeance, fortune et amour, il faut parfois choisir... Harvey Drinkwater, journaliste à Boston, est envoyé au Texas pour faire un reportage sur le "Hell's Half Acre", le coin le plus dangereux du pays, "le pire de toute la racaille des ploucs de l'Ouest rassemblé sur un espace grand comme le cul d'une mouche", dixit le directeur de son journal... Décidé à abandonner le journalisme, il choisit de saisir l'occasion pour se venger de l'ex-mari de sa mère, s'enrichir et trouver une femme. Mais il n'est pas le premier blanc-bec à débarquer dans la "ville des vaches" pour tenter sa chance. Cela fait déjà quatre ans que Betsy Marone plume les visiteurs au poker, et ce n'est pas avec un nom pareil qu'Harvey Drinkwater va impressionner grand monde à Fort Worth. Et de toute façon, comme le dit Ivy, l'homme du cru qu'il a embauché pour le guider dans cette nouvelle vie, on ne peut pas venir dans l'Ouest pour la vengeance, la fortune et l'amour. Ça fait trop. Il faut choisir.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Août 2012
Statut histoire Une histoire par tome 2 tomes parus

Couverture de la série Texas Cowboys © Dupuis 2012
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 18 avis)
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25/08/2012 | Ro
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Par Seb94
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Très bon moment de lecture avec ce western spaghetti format puzzle. 9 chapitres au premier abord indépendants nous font suivre les péripéties de personnages bien campés et aux personnalités fortes. Au fur et à mesure de l’histoire, les pièces s’assemblent parfaitement pour former une seule et même trame assez jubilatoire. Véritable hommage au western classique, ce récit trouve son originalité par son découpage non linéaire et le chassé croisé incessant de ces différents protagonistes. Le duo d’auteur Trondheim / Bonhomme, nous livre un excellent one shot pour leur deuxième collaboration. A noter d’ailleurs que le personnage principal de « Omni-Visibilis » semble se trouver téléporté dans le présent album dans l’Ouest américain. A suivre en cas de troisième ouvrage commun entre ces deux talentueux auteurs (Ce que je souhaite vivement), si ce personnage sera toujours de la partie… Côté visuel, le dessin de Bonhomme est toujours aussi agréable et limpide. De plus, chaque chapitre à droit à sa propre couverture, façon un peu old school, ce qui donne un charme supplémentaire à cet album fortement conseillé.

01/11/2012 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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Voici un genre qui me botte et ce western contient tous les ingrédients pour faire un bon spaghetti. Bonhomme et Trondheim nous régale en usant les poncifs du genre sans émousser notre enthousiasme. Il s’agit quelque part d’un hommage réussi. Pourtant c’était pas gagné d’avance. Chaque chapitre a fait l’objet d’une prépublication dans le mag Spirou (supplément pour les abonnés seulement). Et je dois dire que lire un chapitre par semaine fut fastidieux malgré le graphisme de qualité que propose Bonhomme comme à son habitude. Mais sous forme d’album, l’enchainement des chapitres fut un régal. On a droit à un récit non linéaire charpenté autour d’un chassé-croisé de différents protagonistes caractéristiques de l’époque. Ca nécessite une relecture mais c’est fichtrement bien foutu ! Recommandable et d’ailleurs recommandé ! :)

05/10/2012 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Jetjet

J’étais tombé sous le charme d’Omni-Invibilis, première collaboration fructueuse entre Mathieu Bonhomme que je ne connaissais pas et Lewis Trondheim dont les nombreuses œuvres placées sous le signe du « Pince sans rire » ont toujours eu raison de ma lucidité aussi il était impossible pour moi de passer au travers de ce Texas Cowboys. Pré-publié en suppléments gratuits dans l’hebdomadaire Spirou, Texas Cowboys est aujourd’hui proposé dans une édition complète de fort belle facture reprenant les diverses couvertures et un papier de qualité avec une impression regorgeant de petits « défauts » volontaires d’impression parsemés ici et là rajoutant au charme rétro et vintage de l’ensemble. Pour cette occasion, Trondheim choisit d’exploser son récit en 9 chapitres bien distincts et dont les ellipses rappellent le mode de narration utilisé par les films de Tarantino ou celui d’Apocalypse sur Carson City de Griffon. La lecture peut sembler ardue de premier abord mais il n’en est rien et tout coule de source assez rapidement pour peu que l’on s’accroche un tantinet, ce qui n’est guère difficile avec les nombreuses touches d’humour abstrait ou absurde dont Trondheim parsème intelligemment son récit… De surcroit la première lecture achevée, on a vite hâte de se relancer pour accorder toutes les pièces du puzzle. Le récit est agréable, du journaliste peureux et ambitieux balancé dans un bled corrompu jusqu’à la moelle d’un cadre de western classique où rien ne manque, des parties de poker aux attaques de hors la loi sans oublier les indiens. Le dessin de Bonhomme est extraordinaire de clarté et de nuances. Qu’il s’agisse des décors comme des personnages, tout est franchement réussi et utilise les codes pour mieux les détourner. Il s’agit bien plus d’un hommage que d’une parodie mais l’humour est loin d’être écarté. Tout juste on pourra reconnaitre une similitude graphique entre notre anti-héros Harvey avec celui d’Omni-invibilis qui lui se prénomme… Hervé !!! et oui !!! :) :) :) Et les clichés sont nombreux et savamment dosés tout en restant discrèts. A l’exception de la conclusion un poil trop rapide même si bien amenée et de personnages pas assez développés comme le vieux chercheur d’or, les deux auteurs nous délivrent une œuvre séduisante dont il ne faudrait pas passer à coté malgré une couverture que je trouve un poil décevante (celles des chapitres sont bien plus jolies) et un humour un peu moins inspiré que pour leur premier bébé mais il s’agit d’un must de cette rentrée et j’espère vivement que cette collaboration fructueuse se prolongera dans une autre œuvre à venir !

27/08/2012 (modifier)