Le Chant d'Apollon (Apollo no Uta)

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Pour avoir été témoin de la vie dépravée de sa mère, Shogo Chikaishi est devenu psychologiquement instable. Il ressent une profonde haine envers tout être qui manifeste de l'amour et réagit de manière extrêmement violente contre eux. Il finit par se faire arrêter par la police et est amené chez un psychiatre qui va lui infliger un traitement de choc. Sous l'effet de ce traitement, Shogo se retrouve devant la déesse de l'amour, qui lui impose un destin tragique: pour avoir dénigré l'importance et la beauté de l'amour : Shogo tombera amoureux de la même femme, de vie en vie, à l'infini. Mais avant que leur amour ne soit exaucé, l'un ou l'autre devra mourir. Bref, Shogo ne pourra jamais connaître le bonheur de vivre avec celle qu'il aime.


Shonen Shueisha Tezuka

Ainsi, pendant Seconde Guerre Mondiale, puis sur une île déserte ressemblant à l'Arche de Noé, puis dans un futur où les humains sont dominés par des androïdes et enfin dans sa vie actuelle où il deviendra un fugitif, Shogo va tomber amoureux, sans jamais pouvoir vivre pleinement cet amour. Expérience après expérience, Shogo va apprendre l'importance et le sens de ce sentiment. Mais quelle que soit l'évolution que suit Shogo, la déesse refusera de changer son destin...

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 20 Janvier 2012
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Chant d'Apollon © Kana 2012
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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25/08/2012 | Gaston
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Par PAco
Note: 3/5
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Avec "Le chant d'Apollon", Osamu Tezuka se penche sur la difficile question de l'amour en nous proposant un bon pavé de près de 600 pages. Il prend pour protagoniste un jeune homme élevé seul par sa mère volage, et qui ne lui a jamais témoigné d'amour. Du coup, en réaction, Shogo développe une haine et une violence incontrôlée envers tous les couples d’animaux qu'il croise : il ne supporte pas ces marques d'amour qu'on lui a toujours refusées. Soigné pour cette pathologie, il subit une séance d'électrochocs qui va le conduire à se retrouver face à la Déesse de l'amour qui le condamne à vivre d'éternelles vies d'amours tragiques où lui ou la personne qu'il aimera mourra... Tezuka revisite la tragédie grecque et ses classiques de la mythologie. Si j'ai toujours un peu de mal avec le trait si particulier et reconnaissable de Tezuka, son talent narratif finit toujours par l'emporter et me faire rentrer dans l'histoire. Ici, il prend le temps de faire évoluer son personnage à travers diverses périodes et ainsi le confronter aux différentes formes de l'amour. Mais le tragique n'est jamais loin et finit toujours par rattraper notre personnage, tout en mêlant à cette trame les thèmes chers à Tezuka, d'ailleurs souvent précurseur pour l'époque. Au final, une lecture agréable, même si j'ai trouvé certaines longueurs au récit. Après, il faut penser à remettre ce manga dans son contexte : paru en 1970, certaines références ou extrapolations sont aujourd'hui évidentes ou font sourire. La postface de l'auteur est d'ailleurs intéressante car elle remet tout cela parfaitement en perspective. Un manga qu'apprécieront les amateurs de l'auteur comme les néophytes. Pour l'achat je vous conseille d'abord sa lecture pour vous décider.

15/01/2013 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Une histoire de Tezuka qui a encore comme thème les problèmes de l'humanité, les relations entre les hommes, le sexe, etc. C'était décidément des thèmes récurrents chez lui. Enfin, j'aime bien comment il parle de tous les sujets et qu'il évoque les mauvais côtés des humains sans tomber dans l'exagération. Les personnages semblent très humains et donc intéressant. Je trouve toutefois que l'album est inégal. Autant j'aimais bien les scènes qui se passaient dans le présent (enfin, le présent quand l'album a été fait), autant je me suis un peu ennuyé lorsque Shogo se retrouve à différentes époques. Je trouve que cela ralentissait un peu le récit et que c'était même un peu inutile quoique la fin rend ces scènes justifiables. D'ailleurs, je ne sais pas trop quoi penser de cette fin. Elle est pas mal, mais elle est un peu trop facile à deviner.

25/08/2012 (modifier)