La Région
La région, territoire indistinct, montagneux et frontalier, fonde son identité sur une pratique révolue mais jadis riche: la contrebande. Depuis quelques temps, la violence des groupes indépendantistes vient à nouveau semer le trouble dans cette heureuse destination touristique. Premier d'une série de trois volumes, "l'héritage des trente velus" campe un univers loufoque et familier, où les opinions s'affrontent, les ambitions s'affirment, dont le destin s'apprête à basculer.
Paquet
La région, territoire indistinct, montagneux et frontalier, fonde son identité sur une pratique révolue mais jadis riche: la contrebande. Depuis quelques temps, la violence des groupes indépendantistes vient à nouveau semer le trouble dans cette heureuse destination touristique. Premier d'une série de trois volumes, "l'héritage des trente velus" campe un univers loufoque et familier, où les opinions s'affrontent, les ambitions s'affirment, dont le destin s'apprête à basculer. Dans "La Région", l'histoire s'accélère. La vie touristique et pittoresque de ce territoire bascule. Trop longtemps souterraines, les énergies jaillissent en surface, emportant tout sur leur passage. Farouches et résolus, les hommes du mouvement pour l'indépendance de La Région, menés par l'intriguant père Quidam, sont décidés à passer à l'action. Le jour de la Saint Braconne est le récit d'une prise de pouvoir mouvementée, où chacun joue son destin, où les traditions s'affolent et où tout doit être à nouveau comme avant.
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Editeur
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Genre
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Public
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Type
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| Date de parution | Janvier 2001 |
| Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
© Paquet 2001
17/07/2002
| ThePatrick
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Les avis
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Quand on veut aborder des thèmes aussi pointus que le régionalisme et le terrorisme sur un mode sarcastique, il faut avoir le niveau. C'est loin d'être le cas ici à mon avis. Le scénario est tellement confus que l'on ne sait pas de qui les auteurs essayent de se moquer. Je trouve même que par moment cela frôle l'apologie du terrorisme tellement "l'humour" des auteurs sur des scènes de violences est inapproprié. Je trouve le graphisme sans attrait avec ces traits très épais et inexpressifs. Les couleurs seraient plus à leur place pour une illustration d'école primaire. A éviter
Pour avoir adoré la série Lincoln réalisée par les frères Jouvray, j’étais assez curieux de feuilleter « La Région », la précédente réalisation de Jérôme Jouvray (au dessin). L’occasion me fut offerte dans une librairie qui nous proposait l’intégrale de « La Région » à un prix sympa… Le récit se situe dans une contrée imaginaire, dans un pays se nommant « La région ». Cette partie du globe terrestre a pour particularité d’être habitée par une population qui vivait de la contrebande. Mais depuis quelques années, un gouvernement d’ouverture règne sur ce pays, invitant les habitants à changer leurs habitudes notamment celle d’abandonner les activités contrebandières. C’est sans compter sur un parti rival qui multiplie des discours prônant le retour aux traditions... Je suis pratiquement sûr que tous les lecteurs devineront que le scénariste s’est inspiré de la Suisse, de l’Andorre ou encore de la Savoie pour imaginer « La Région » au vu des similitudes géographiques et politiques. En gros, « La Région » est une grosse satire des partis politiques. Notamment, les auteurs se moquent éperdument des nationalistes et indépendantistes qui prêchent le retour aux coutumes ancestrales (folklores) qui ont fait la réputation du pays même quand ces dernières sont vraiment ridicules. C’est donc un récit ambitieux que nous proposent les auteurs, seulement voilà, les ficelles utilisées dans cette bd pour dénoncer les dérives des extrémistes sont tellement grosses et fantaisistes que je n’y ai pas cru un seul instant. L’humour employé dans cette série ne m’a jamais fait rire mais je reconnais que certaines situations et répliques m’ont fait sourire. Au niveau du dessin, j’ai eu un peu de mal à reconnaître le style de Jérôme Jouvray comparativement à la série Lincoln. Dans « La Région », son coup de crayon est plus épais et la mise en couleurs de Marie-Claire Jouvray adopte des tons conventionnels et un peu trop vifs à mon goût par moments. Avec « La Région », les auteurs nous proposent une grosse satire comique des partis politiques extrémistes ou indépendantistes prônant le retour aux valeurs ancestrales. Ce récit m’est apparu sympathique et intéressant dans la forme mais pas plus... parce que les situations racontées dans cette bd sont tellement improbables et fantaisistes que j’ai eu énormément de mal à me convaincre de l’utilité/intérêt de cette population à revivre leur passé. A lire tout de même parce que l’idée de départ est –à mon avis- intéressante et parce que c’est un récit qui nous fait réfléchir sur les dérives de l’extrémisme.
Je n'ai pas réussi à dépasser la page 20 de cette histoire où j'ai cru percevoir des ressorts comiques sans pouvoir les identifier et donc qu'ils aient une chance de pouvoir me faire rire. A aucun moment je ne suis entré dans l'histoire, ce qui m'a fait abandonner la lecture. Le dessin n'est pas désagréable mais les couleurs sont peu attractives. En conclusion, je pense être complètement passé à côté de cette BD.
1. L'héritage des 30 velus Il n’y a pas que Lincoln dans la vie et avant de connaître la vague de succès qui a accompagné son dernier opus, Jérôme Jouvray avait livré la série « La région » pour les sympathiques éditions Paquet. Voici le premier tome d’une histoire agréable à lire mais qui pêche encore par quelques défauts. Le dessin pourra en rebuter plus d’un, personnellement, c’est loin d’être ce que je préfère dans la BD et le trait de Jouvray est bien plus supérieur dans Lincoln. Ici c’est un trait gras, très gras, avec des individus aux physionomies sommaires avec des couleurs très marquées. Passé ce dessin lourd à appréhender, nous sommes plongés dans une histoire amusante mais aux idées graves, contée sur un ton malgré tout léger. Le régionalisme et l’esprit cocardier avec toutes les extrémités que ces sentiments peuvent engendrer sont ici poussés au paroxysme. Et c’est bien le plus grand intérêt de cet album parfois un peu trop chargé en dialogues. Les phylactères prennent énormément de place, il faut dire aussi qu’on ne s’attarde pas sur les arrières-plans. Mais le message à faire passer est ambitieux, d’autant plus que les moyens mis en œuvre (dessin et ton) restent encore une fois axés sur la satire comique. A ce sujet, on peut relever certains dialogues savoureux qui relèvent ce dessin qui flirte avec le repoussant (avis perso bien sûr). A lire malgré tout par curiosité, mais aussi pour l’excellente idée qui nourrit ce scénario. Ceux qui ont aimé Lincoln le liront avec d’autant plus d’acuité.
J'avais été bien déçu avec Toile Cirée des mêmes auteurs, dans la collection Encrages, mais avec "La région", ils font bien mieux. Cette série me semble bien sympathique, tant au niveau du dessin (qui me rappelle un peu Trondheim, tout le monde risque de ne pas aimer...) que du scénario et de l'humour utilisé. Ce dernier n'est certes pas transcendant, mais moi j'aime. Usage systématique de termes fait pour faire typiquement régional et traditionnel, fromage qui pue, rappels historiques farfelus, noms d'endroits génériques, tout cela est fort sympathique. L'histoire, n'ayant pour l'instant lu que le tome 1, je ne sais trop qu'en penser. Un conflit Nation / Région sur fond de contrebande traditionnelle et de révolution, ça peut être pas mal. Dans tous les cas, je trouve assez intéressante l'idée de parler ainsi de thèmes d'actualité tels que la mondialisation, la préservation du folklore, etc. Et puis, le père Quidam rappelle quand même un peu José Bovais, non ? A voir.
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