Geminis Panico

Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 4 avis)

Un conte fantastique, sombre et merveilleux.


Jumeaux, jumelles

L'Ordre, à son apogée, domine la plus grande partie du monde… Le régime compte rétablir la pureté des origines et asseoir la puissance de la race des seigneurs... Le monde connaît un hiver sans fin et les ténèbres s'étendent. Le docteur Klaus J. Zmurder est en charge du département « recherche et évolution » et principal artisan du projet « pureté originelle ». Persuadé de l'utilité de ses horribles expériences, il s'adjoint les services du jeune docteur Wallen, génie tout juste diplômée, afin de percer le secret d'Yvan et Maria, ces jumeaux jugés attardés... Contre toute attente, L'Ordre finit par s'effondrer lorsque le reste de l'humanité lance ce qui lui reste de forces dans une ultime bataille. Zmurder parvient à s'échapper, emmenant Maria dans sa fuite. Mais il s'aperçoit très vite que pour générer le pouvoir céleste qu'il souhaite tant s'approprier, il est nécessaire que les deux jumeaux soient réunis…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Janvier 2012
Statut histoire Série abandonnée 2 tomes parus

Couverture de la série Geminis Panico © Glénat 2012
Les notes
Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 4 avis)
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29/01/2012 | pol
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Par pol
Note: 2/5
L'avatar du posteur pol

Tome 1 Cette histoire est assez sombre, un mystérieux professeur se livre à de curieuses expériences sur des enfants préalablement triés sur le volet. Au début il est question simplement de tests, et plus on avance plus on s'aperçoit de la cruauté de la réalité qui attend les cobayes. Ce conte fantastique est sombre et cruel. Mais quelle claque graphique ! Pour un premier pas dans la BD ces 2 auteurs risquent fort de vite se faire remarquer. Grandes cases soignées, multitudes de détails, visages terrifiants, couleurs aux petits oignons, cadrages ingénieux et originaux, les planches rivalisent de beauté les unes avec les autres. C'est un régal pour les yeux. L'atmosphère pesante qui règne et l'ambiance prenante et mystérieuse sont vraiment dues à ce travail graphique très réussi. L'histoire est noire mais il est évident qu'à elle seule, ou avec un autre dessin, elle ne réussirait pas à retenir l'attention comme elle le fait. Car derrière ces apparences très flatteuses on pourrait trouver des choses à redire sur l'histoire. Elle n'est pas la plus originale qui soit, il n'y a guère de suspense dans le scénario pour le moment... Mais ces petits défauts sont aisément gommés tellement l'ambiance est là, tellement le graphisme prend le pas sur le reste. Tome 2 Non, non et non ! Rien ne préparait à ce changement radical d’ambiance dans le tome 1, hormis peut-être les toutes dernières planches et encore. Exit l’ambiance pesante du huis clos du tome 1. Terminées les mystérieuses expériences sur les enfants… Place à, … place à quoi ? Je ne sais pas tellement c’est difficile à croire et à décrire. Le vilain docteur, sa belle assistante et son chien de garde emmènent les 2 jumeaux au travers d’un monde totalement abracabrantesque. Ca ressemble à s’y méprendre à la plus banale des histoires de fantasy où on traverse montagnes, villes hostiles et je ne sais quoi encore. Mais là c’est encore plus mauvais. On ne comprend rien à la démarche de cette fuite, à qui chasse qui, au but du docteur. La motivation de son assistante ? Bonne question, aucune, mais on la laisse là ça fait bien. Elle joue très bien son rôle de potiche. Les rencontres de créatures étranges tombent comme des cheveux sur la soupe, c’est de plus en plus ridicule au fur et à mesure que l’intrigue avance. Et ce n’est pas tout. Les dialogues sont grotesques, la façon de parler du docteur, la façon qu’ont les autres de lui obéir… La rencontre avec Kay, la nana cool qui parle de « ride » et qui fait des étirements façon taï chi sur son bateau. Hallucinant… Et que dire des jumeaux, simples figurants dont on utilise le pouvoir quand on a besoin d’un peu de spectaculaire. Reste le dessin qui est splendide … pendant les 3/4 de l’album. J’ai l’impression qu’il y a une petite baisse de régime sur la fin, mais c’est peut-être parce que : - j’en pouvais plus ; - le dessinateur aussi à perdu sa motivation à dessiner cette histoire. Une belle déception, l’aventure s’arrête évidemment là pour moi.

29/01/2012 (MAJ le 20/07/2014) (modifier)
L'avatar du posteur Little Miss Giggles

Euh... comment dire. Je suis arrivée au bout de cette BD uniquement parce qu'elle se lit vite et que les dessins sont attirants. Sinon, vu le peu d'intérêt que je lui ai trouvé, je me serais arrêtée bien avant. Pourtant l'idée de départ était bonne, même si pas d'une grande originalité, mais au final le scénario est d'une pauvreté assez déconcertante. Seul point fort : le dessin (la couverture est superbe et attirante) qui est relativement bon... même si un peu trop informatisé à mon goût. Et bonjour les copiés-collés ! (une case identique en tous points aux pages 12 et 42). Et puis aussi beau soit-il, le dessin n'arrive pas à faire oublier la trop grande pauvreté du scénario. Le découpage des planches, assez éclaté pour certaines, m'a parfois gênée dans ma lecture. En tous cas, la suite se fera sans moi. Contente de l'avoir emprunté en bibliothèque et pas acheté.

15/05/2012 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Dieu que cette bande dessinée m’a semblé vide, creuse, sans intérêt… Pourtant, il y a du positif. La couverture est belle et certaines planches atteignent le même niveau (fin du positif). Pour le reste, pffff. Un scénario quelconque que l’on pourrait résumer ainsi : des enfants sont enlevés pour servir à des expériences et s’évadent sans difficulté grâce à des jumeaux doués de pouvoir paranormaux. Voilà, c’est fini… Comment ils s’échappent ? Ben, par la fenêtre, pourquoi ? Si le dessin est régulièrement bon, toutes les planches ne sont pas réalisées avec le même soin et le style oscille entre le dessin d’illustration et le dessin d’animation, mais en passant de l’un à l’autre en fonction des planches. Le tout n’est pas des plus homogènes et ne me convainc qu’à moitié (celle de l’illustration). Ensuite, à force de vouloir laisser l’espace au dessin, nous nous retrouvons face à des planches constituées de 3, 4, 5 cases en règle générale et sans beaucoup de dialogue. Cette structure pour le moins « évaporée » m’a permis d’aller au bout de l’album… mais en 5 minutes. Et lorsque des explications sont nécessaires (ce qui est très rare puisque les auteurs préfèrent éviter toute explication), alors là, paf, 14 cases minuscules couvertes de texte (enfin, couvertes, faut pas exagérer non plus mais il y a du texte). En fait, cette structure est exactement à l’inverse de ce qui se fait régulièrement. D’habitude, on navigue sur du 8, 9 cases par planche pour, de temps à autres, tomber sur une double page ou de plus grandes illustrations et là, ouffff, grande respiration… avant de replonger dans le récit. Ici, j’ai désespérément nagé dans le vide avant de « pouf » heurter un muret qui s’effrite aussi sec et me laisse… replonger dans le vide. Moralité : un dessinateur à suivre (parce qu’il y a un potentiel certain) pour un scénario à oublier au plus vite (avis personnel, bien entendu).

11/05/2012 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

Encore une belle B.D. au scénario improbable. Il y a de bonnes idées, pas forcément novatrices, mais que le scénariste force à cohabiter et au final elles ne font que se tirer dans les pattes. On a droit à un mélange des genres assez poussif, du fantastique avec un poil de S.-F. et de steampunk, et surtout une absence totale d’explications, comme l’apparition de cet « accélérateur de particules », en plein dans un château ultra gothique, qui est tout sauf à sa place. Le plus gros défaut de cette histoire est la grande puérilité et la simplicité avec lesquelles elle est traitée, à mon sens c’est une histoire « à faire peur » qui s’adresse uniquement aux plus jeunes, en tant qu’adulte je me suis ennuyée ferme malgré le visuel engageant. Le coup du retournement de B.D. pour lire une planche m’a royalement gavée, je ne supporte pas ce genre de procédé qui se veut ludique mais uniquement pour les mômes. Ajoutez à cela une psychologie des personnages réduite au minimum avec les méchants d’un côté et les gentils de l’autre, et une fin de tome un peu précipitée, s’ouvrant sur un suspense du tonnerre… pour les mioches ! Si on lui avait apposée la mention « jeunesse » je l’aurais lue dans un autre état esprit et l’aurais certainement mieux appréciée, mais en l’état elle m’a surtout agacée.

30/01/2012 (modifier)