Lorenzaccio

Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)

Adaptation du célèbre classique d'Alfred de Musset.


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Adaptations de romans en BD Italie Les Médicis

La cité vit sous la tyrannie d'une brute débauchée et sanguinaire : le duc Alexandre, bâtard des Médicis, qui s'appuie sur les troupes de Charles-Quint. Son cousin Lorenzino connaît les vices d'Alexandre, l'avidité des marchands, l'indignation du peuple, la conjuration des grandes familles et cherche à libérer sa ville pour instaurer une République. Mais à quel prix ?

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 08 Septembre 2011
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Lorenzaccio © 12 Bis 2011
Les notes
Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)
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31/08/2011 | Spooky
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Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
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Lorenzaccio a été un classique lu au collège ou au lycée, un texte d'une grande beauté qui m'a cependant laissé de marbre. J'étais cependant curieux de lire l'adaptation qu'en a fait Régis Penet, dans un album grand format (plus grand qu'un album classique) à la maquette soignée. Le résultat est visuellement magnifique. Le dessinateur varie les cadrages, propose des portraits morphologiquement impeccables et un grand réalisme. Il donne en outre à Lorenzo un aspect ambigu qui n'est qu'entrevu dans la pièce de De Musset. La colorisation informatique est tellement atténuée qu'on jurerait que ce sont des couleurs directes, on sent que le gars maîtrise ses outils. Le récit s'écarte un peu du texte original, pour lui donner un aspect plus moderne et dynamique, ce qui le rend assez facile à suivre, malgré certaines citations un peu absconses. Mais là encore, cela ne m'a pas touché outre mesure. Cependant très vite on sent la dimension solitaire de Lorenzo de Medicis, héros romantique, qui est devenu un débauché par la force des choses, et pour donner à Florence le gouvernement qu'elle mérite. Au final un très bel album sur le plan esthétique, une tragédie un peu à la grecque qui m'a laissé un peu froid.

31/08/2011 (modifier)