Hellenik blues

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Carnet de voyage de l'auteure et son ami en Crète et dans le Péloponnèse.


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Le livre pose plusieurs questions : quelle est la différence entre un touriste et un voyageur ? La limite est ténue. Quelle est la différence entre un voyage et une galère ? Encore plus vague. Mais c’est là tout le charme de la vie, rien n’est clair. Ainsi va Mandragore, accompagnée de son inséparable Goum, à la recherche de la Grèce de ses rêves d’enfants, sur les traces d’Ulysse, Dédale ou Agamemnon. L’oeil de l’ex-étudiante en histoire de l’art s’attardera donc dans les églises orthodoxes, au musée d’Archéologie d’Héraklion, aux sites antiques de Cnossos, de Mycènes, Mystra, Monemvassia, et celui de la musicienne dans les concerts de musique grecque à travers un récit de bande dessinée ponctué d’illustrations pleine page réalisées sur place. Mais la véritable âme grecque, l’Hellenik Blues, elle la trouvera à Athènes dans un club de Rebetiko, entre l’Ouzo et la danse...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Juin 2009
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Hellenik blues © Les éditions de l'Oeuf 2009
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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11/06/2011 | Ro
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Par Ro
Note: 2/5
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Un carnet de voyage en bande dessinée, pour être réussi, peut proposer plusieurs options : soit présenter des lieux vraiment particuliers, soit être empli d'humour, soit réussir à transmettre des émotions palpables pour le lecteur. Là... Pas grand chose... Hellenik blues, c'est le simple récit d'un voyage un peu improvisé en Grèce de l'auteure, Mandragore, et de son compagnon, Goum. Commençant par la Crète avant de rejoindre le Péloponnèse, ils vont se balader sac au dos, jouant un peu la carte de la débrouille pour trouver où dormir chaque nuit. Passionnée par la Grèce Antique depuis sa jeunesse, l'auteure comptait aussi y trouver une certaine âme grecque moderne par le biais de la musique Rebetiko dont elle croisera finalement un club en fin de séjour à Athènes. Le dessin de Mandragore est bon. Je l'avais déjà beaucoup apprécié dans La Rue sans Nom. Cependant, je trouve vraiment dommage le peu qu'elle réussit à rendre de la Grèce par ses dessins. Hormis quelques décors de rues et de montagnes, ses représentations donnent vraiment très peu d'impressions des autres lieux visités. Moi qui ai parcouru le Péloponnèse, je trouve qu'un dessinateur aurait pu tirer nettement plus partie de Monemvassia, Mystra, Mycènes ou même Athènes. Ici, quelqu'un qui ne connait pas les lieux n'en verra quasiment rien par le biais des dessins de cette bande dessinée. Mandragore se focalisera nettement plus sur les dessins d'elle et de son compagnon. Et c'est bien le même souci au niveau du scénario. Ce carnet de voyage se résumera finalement à décrire de la marche à pied, des recherches d'endroits où dormir à la belle étoile, quelques brèves discussions très superficielles avec des personnes rencontrées et pour le reste une chronologie des lieux visités avec presque rien permettant aux lecteurs d'en ressentir de l'intérêt. Ce n'est pas drôle, c'est plutôt ennuyeux et surtout ce n'est pas dépaysant du tout, ce qui est un comble pour un carnet de voyage. Bref : bof.

11/06/2011 (modifier)