Ogres

Note: 3.2/5
(3.2/5 pour 5 avis)

Les Ogres étaient autrefois les seigneurs du monde. Chacun gérait son troupeau humain et développait ses pouvoirs, aidé en cela par la puissante alchimie du haricot. Mais à leur insu, une élite humaine de semi-morts, les Nécrates, vit le jour. Eux utilisaient la ronce, dérivé perverti du haricot. Ils renversèrent le pouvoir grâce à une armée de Goules, et la race des Ogres fut exterminée.


La BD au féminin Lanfeust Mag

Un siècle plus tard, ils n’étaient plus qu’une légende, jusqu’à ce que l’un d’eux soit démasqué, lors d’une cérémonie... Alors la traque commence. Pour empêcher sa soeur d’être « engoulée », la jeune Hémacyte se lie avec Aramis, Nécrate en devenir, pour faire face à un terrible gibier : Maxillien Dentès, le dernier Ogre.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Décembre 2010
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Ogres © Soleil 2010
Les notes
Note: 3.2/5
(3.2/5 pour 5 avis)
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26/11/2010 | Ro
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Par Miranda
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
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Voici une très belle surprise, j’avais peur que cette histoire s’adresse presque exclusivement aux ados, vu qu’une bonne partie des autres œuvres de l’auteure cible un lectorat plutôt jeune, voire même très jeune, mais non (ouf !), cette lecture est faite pour large public. Audrey Alwett a travaillé avec Arleston (sur SinBad) et on sent l’influence de ce dernier dans cette production. Le scénario est assez original et parfaitement mené, un mélange des genres tout à fait réussi, ogres, zombies et aventures, agrémenté de références d'autres contes, ainsi qu'au « Parfum » de Suskind, le tout enrobé d’une jolie et amusante touche d’humour qui sait tout de même garder le ton légèrement dramatique du récit. La seule chose qui m’a gênée c’est le format de certaines cases parfois un peu trop petit, les personnages y sont par moments quasiment minuscules. Ce n’est pas un gros défaut non plus, puisque arrivée en fin d’ouvrage la gêne s’était presque évanouie. Malgré cela le visuel est d’excellente qualité, très détaillé au trait fabuleusement fin et agrémenté de jolies couleurs bien joyeuses ; très beau visuel d'Alizon Ludwig qui est au top de son talent, difficile de faire mieux. Suite et fin Tout d’abord le graphisme, il y a un très petite baisse dans la qualité de la colorisation et un peu moins de détails dans les décors, mais cella reste vraiment très léger. Quant au récit il continue sur sa lancée jusqu’au bout, une histoire bien organisée avec un humour juste bien dosé. Je n’émettrai qu’une seule critique, la sœur de d’Hémacyte, mais à quoi sert-elle donc ? Elle est totalement inutile, ne fait pas avancer le scénario et ne lui apporte absolument rien, une potiche un peu bébête, je m’en serais bien passée. Je vire une étoile à cause du spoiler ci-dessous. SPOILER J’ai peut-être zappé quelque chose, mais je n’ai nulle part vu l’histoire de la sœur d’Hémacyte, celle-ci était le seule enfant issue de l’union d’un ogre et d’une humaine. On y croise même la mère adoptive d‘Hémacyte, mais jamais il n’est question d’une sœur de sang, je pensais donc que cette sœur était la fille de sa mère adoptive, d’où mon questionnement. Comment pourrait-elle avoir des pouvoirs sur la ronce ? Si c’est juste pour faire un petit revirement, je le trouve raté. FIN SPOILER Je relirai l’histoire mais si effectivement l’histoire de la frangine est une petite arnaque c’est sûr que je ne relirai pas le récit une troisième fois, même si ce genre de fantasy, drôle et agrémentée d’un joli dessin, me plait bien.

06/01/2011 (MAJ le 13/04/2015) (modifier)