Une Histoire de Cerebus (Cerebus)

Note: 2.4/5
(2.4/5 pour 5 avis)

Will Eisner Award 1994 : Best Graphic Album: Reprint (tome 7). Lorsqu'un oryctérope bipède et misanthrope, se retrouve plongé dans les milieux les plus aisés.


Epic magazine Will Eisner Awards

Œuvrant comme barbare durant de nombreuses années, Cerebus, un oryctérope bipède et particulièrement misanthrope, a souvent croisé l’amour au long de sa vie. Lord Julius a même fait de lui, un temps, son homme de confiance. Fatigué de sa ville, Palnu, il la quitte pour celle de Iest, où il se rend au Régence, un gigantesque hôtel destiné aux plus riches. Sans se poser de questions, il y pénètre. A l’énoncé de son nom, le réceptionniste lui déclare qu’une chambre l’attend, que le bain lui est coulé et que le repas sera prêt à l’instant même où il se mettra à table. Lavé, l’oryctérope interroge son contact sur les frais occasionnés. En réponse, on lui dit que tout est offert, à condition qu’il mette une cravate lors du diner. A peine Cerebus a-t-il eu le temps de passer commande de son repas, qu’un homme vient lui serrer la main. Il représente Hadden et Dipp et souhaiterait lui parler des réverbères en or. L’oryctérope n’a guère envie de l’entendre plus longtemps que quelques secondes. Il est néanmoins étonné de voir qu’un chèque à son nom est signé et que cet inconnu souhaiterait qu’à l’occasion, Cerebus parle de ses réverbères à Lord Julius. Il n’est pas au bout de ses surprises car de nombreux commerciaux s’enchaînent à sa table…

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Août 2010
Statut histoire Série abandonnée (Série terminée en VO (16 tomes)) 2 tomes parus

Couverture de la série Une Histoire de Cerebus © Vertige Graphic 2010
Les notes
Note: 2.4/5
(2.4/5 pour 5 avis)
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26/10/2010 | RR15
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Par Gaston
Note: 2/5
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1.5 Cerebus est un classique de la bande dessinée indépendante et il me semble que c'est une série importante dans l'histoire des comics vu que son créateur était un pionnier dans la défense des droits des auteurs. A noter qu'au fil des ans Dave Sim deviendra tristement célèbre en devenant un gros misogyne et en étant au centre de plein de controverses. Il va notamment utiliser Cerebus pour promouvoir ses idées (notamment lorsqu'il va se convertir à la religion) et on aura donc des numéros de Cerebus qui seront juste des essais sur les idées de Dave Sim. Je n'ai lu que la traduction en français de High Society qui est le moment où la série est passée d'une parodie de Conan le Barbare à un truc plus sérieux. Personnellement, j'aurais aimé voir comment était la série lorsque ce n'était qu'une parodie. Peut-être que j'aurais plus accroché au scénario parce qu'ici je me suis vraiment ennuyé. J'ai arrêté ma lecture après 200 pages où rien d'intéressant ne se passe. Je me fiche de Cerebus et des personnages qu'il rencontre. Et comme High Society a été produit avant que Sim pète les plombs, et ben j'ai pas trop envie de lire la suite ! C'est dommage parce que j'aime bien le dessin. En fait, Sim semble être la preuve que même si les auteurs doivent avoir des droits sur leurs oeuvres (contrairement à chez Marvel et DC qui sont propriétaires de tout ce que les créateurs font), c'est peut-être pas une mauvaise idée d'avoir un éditeur pour surveiller que les auteurs ne font pas n'importe quoi.

14/06/2018 (modifier)
Par PAco
Note: 1/5
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Ouch ! J'ai tenu... 50 pages... sur 500... Alléché par une superbe couverture, c'est sans connaître du tout de quoi retournait cette BD que je me suis lancé dans cette lecture. Et là, j'ai vraiment l'impression de m'être pris un mur. Rarement un album m'aura paru à ce point rebutant, ennuyeux et fastidieux dans ma lecture. Et si je compte heureusement sur les doigts de la main les albums que je n'aurais pas réussi à finir, celui-ci vient malheureusement s'ajouter à cette courte liste. Dommage, car si le dessin en noir et blanc de Dave Sim est bon, ses découpages et mises en page recherchés, c'est l'histoire et l'humour pincé qu'il développe que je n'ai pas supporté. Tant pis...

28/06/2014 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 2/5

Désolé, j’ai pas accroché… C’était pourtant prometteur… Cerebus ?.. une sorte de croisement entre Conan et Howard le Canard, une sorte de canard humanoïde qui se baladait dans un monde bizarre et complètement fêlé et dont le film –en 1986 (produit par Georges Lucas et musique de John Barry entre autres)- fut un grand échec commercial… pour ne pas dire un énorme bide. Cerebus ?… créé pour parodier, il caricaturait la société de l’époque, celle des années 70. Ces années 70 sont « mes » années… et je ne m’y suis pas trop retrouvé. Il faut dire qu’entre le Canada et la « vieille » Europe d’alors, il y avait un monde de différence. Alors j’ai lu.. attentivement d’abord… puis paginant quelques fois… revenant à l’histoire… lisant occasionnellement d’un œil désintéressé… bref, cette « brique » de plus de 500 pages m’est quelque peu restée sur le ventre. Je n’en reprendrai pas comme dessert, même si d’autres que moi en raffolent. C’est comme ça !…

01/11/2012 (modifier)
Par Bens
Note: 2/5

L'éditeur a fait le pari fou de se lancer dans la traduction et la publication de 16 volumes à plus de 30 €. Les dessins en noir et blanc sont de bonne qualité avec un contraste intéressant entre un Cerebus schématisé et des personnes secondaires et des lieux dessinés dans le détail. En revanche, il est très difficile de rentrer dans l'histoire. Cerebus est un personnage ennuyeux qui utilise la 3ème personne pour communiquer. Son histoire est grotesque avec l'intervention de certains personnages tout aussi ennuyeux. En bref, un ennui complet qui plaira certainement aux nostalgiques américains.

27/07/2011 (modifier)
Par RR15
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

En créant en 1977 la série Cerebus the aardvark, l’auteur canadien Dave Sim souhaitait parodier le fameux Conan le barbare rendu célèbre en comics par Barry Windsor-Smith. Cependant, au fur et à mesure qu'il a fait progresser son récit, il s’est écarté de la parodie pour réaliser une histoire très construite. A travers celle-ci, son héros principal, un oryctérope (un mammifère familier d’Afrique de la famille des fourmiliers), vit de nombreuses aventures. Et paradoxalement, ses aptitudes au combat ne sont pas forcément mises en avant. Dave Sim développe son récit sur pas moins de 300 chapitres (et au final 16 volumes reliés), formant une œuvre ambitieuse, jusqu’à présent restée inédite en France. Précisons toutefois que l’oryctérope est aussi apparu dans le dixième chapitre de Spawn, mais que son apparition n’est pas contenue dans le premier recueil sorti chez Delcourt (pour d’obscures histoires de droit). Vertige Graphic sort donc aujourd’hui, et pour la première fois en français, un opus de Cerebus. High society ne correspond pourtant pas au début de la saga, mais au second recueil. A l’origine, Dave Sim avait sorti cet opus avant le premier, qu’il jugeait trop faible au niveau de l’histoire. Afin de mieux appréhender le scénario, l’éditeur a tout de même pris le temps d’effectuer un court résumé des événements passés, en trois pages. Rassurons immédiatement les lecteurs potentiels, cela n’est absolument pas préjudiciable et n’empêche pas de profiter du sale caractère de ce héros pas comme les autres. On découvre tout au long des 25 chapitres composant cet épais volume de plus de 500 pages des péripéties absolument irrésistibles. Cerebus multiplie les tentatives pour devenir riche et il ira même jusqu’à se kidnapper lui-même pour obtenir une rançon ! Si au départ, l’immersion dans le titre n’est pas très aisée, ceux qui persisteront deviendront totalement fan de ce personnage atypique et des seconds-rôles totalement décalés. Mention spéciale, d’ailleurs, au Cafard de lune (qui est un pastiche du Moon Knight) : dès son apparition, il chatouillera vos zygomatiques par ses postures et ses répliques. La narration de Dave Sim est également très inventive dans cet opus, passant du format bande dessinée classique à des images commentées ou à un découpage inédit. Les dessins de l’auteur sont à ce propos impressionnants. Plus de trois décennies après leur réalisation, ils se révèlent toujours aussi fins et soignés. Signalons au passage la sublime couverture réalisé avec Gerhard, un architecte de métier qui le rejoindra pour la suite des aventures de l’oryctérope, pour la confection des décors. High society est une parfaite introduction à l’univers de Cerebus. Espérons que cette édition rencontre le succès, afin de découvrir la suite des aventures de cet oryctérope…

26/10/2010 (modifier)