Wilt

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

C'est en sortant son chien que Wilt réfléchit à la méthode la plus efficace pour se débarrasser de sa femme, devenue bien trop encombrante à son goût. Ce récit est l'adaptation d'un roman de Tom Sharpe paru initialement en 1976.


Adaptations de romans en BD Angleterre Crise de la quarantaine Iles Britanniques Policier, mais drôle Séries avec un unique avis

Wilt est à la croisée des chemins : professeur de culture générale dans un lycée technique pour étudiants demeurés, sa carrière est au point mort. Marié depuis bien trop longtemps à une femme frustrée et complexée, Wilt est en quête d'absolu. Il rêve de gloire, une gloire que le monde lui refuse depuis trop longtemps, et de crime, un crime dont il est sûr qu'il ferait craquer les derniers verrous qui ligotent son existence. Bref, Wilt est en crise, la crise de la quarantaine, identitaire et profonde mais incapable de prendre une décision radicale. La rencontre de sa femme avec une (fausse) riche voisine, adepte des jeux du sexe et des mauvais coups, va plonger la famille Wilt dans une centrifugeuse d'événements des plus inattendus...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 1990
Statut histoire Série abandonnée (les deux tomes offrent une histoire complète) 2 tomes parus

Couverture de la série Wilt © Claude Lefrancq Editeur 1990
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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04/05/2010 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Sa présentation me laissait croire que j’allais découvrir un récit policier à l’humour anglais ravageur. Le trait humoristique très franco-belge n’était pas pour me déplaire. J’ai donc fait le pari de cette lecture. Bof … L’humour anglais y est plutôt lourdingue mais surtout peu extravagant. Il est, de plus, mal servi par un dessin qui, s’il est agréable à l’œil au premier abord, se révèle peu efficace en matière d’expressivité et de dynamisme. Ce trait me fait penser à la production de P&T pour ses séries de blagues coquines, mais il n'y ferait pas partie du haut du panier. Les dialogues, eux aussi, manquent de percutant. Ils me sont apparus, de plus, peu naturels, peu fluides. L’ensemble se traine en longueur, et si le premier tome offre encore quelques bons passages, le second est plus soporifique qu’autre chose. Franchement dispensable … Je suis convaincu que le roman est autrement efficace, surtout dans sa langue originale. J’y jetterai un œil à l’occasion, quant à ces bandes dessinées, je vais bien sagement les oublier dans un coin …

04/05/2010 (modifier)