Beauté Fatale

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Série humoristique ayant pour cadre un institut de beauté.


Drôles de métiers ! Séries avec un unique avis

Un institut de beauté. Des employées peu dégourdies. Une clientèle variée. Une nouvelle série humoristique est née.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 21 Avril 2009
Statut histoire Strips - gags 2 tomes parus

Couverture de la série Beauté Fatale © Vents d'Ouest 2009
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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02/03/2010 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Depuis que Franquin a illustré (et avec quel talent !) le quotidien délirant du journal de Spirou, beaucoup de séries ont exploité la même idée, en l’adaptant à d’autres lieux. Rarement, pour ne pas dire jamais, le niveau atteint fut équivalent à celui de ce génial « Gaston Lagaffe ». Et dans ces séries de gags illustrant le quotidien d’un lieu déterminé, nous avons cette « Beauté Fatale ». En clair, vous prenez un institut de beauté, une stagiaire pas très dégourdie, des clients variés, une directrice psychorigide, des employés pas très modèles, des idées convenues, vous mélangez le tout et, paf !, une nouvelle série humoristique est née. Oui, mais voilà ! Outre le dessin, qui est très quelconque, très superficiel et honnêtement expressif, la série n’offre que des gags sans saveur et, surtout, sans originalité. On a droit à un niveau de type « peau de banane » avec des gags construits sans fantaisie, des produits que l’on confond (un seau de ciment et un seau d’algues, par exemple), des clients convenus au possible (dont la grosse, le type stressé ou encore la miss-m’as-tu-vu), et des chutes toujours amenées de la même manière (avant dernière case = gag, dernière case = conséquence et réaction au gag). Vraiment rien d’original, donc. J’avoue d’ailleurs quelque peu saturer sur ces séries offrant toujours exactement la même chose que leurs devancières, sans le talent, la créativité ni le souci du détail de celles-ci. Même si elle n’est objectivement pas spécialement inférieure à d’autre du même genre, celle-ci en a fait les frais : boooooooofffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff !!!!!! (et encore, je me retiens). Petit correctif après la lecture du second tome : lorsque Benoit Ers s'applique, ses planches sont agréables à l'oeil. Malheureusement, la plupart du temps, l'auteur me semble s'être contenté du strict minimum, comprenez par là un dessin expressif mais une trop grande économie de détails. Les gags, eux, restent d'une banalité confondante.

02/03/2010 (MAJ le 18/03/2010) (modifier)