Intestine

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Dans un Montréal désert et fantômatique, un homme est poursuivi par ses démons. Il finira bien par leur échapper mais d'une façon surprenante et triste.


Auteurs canadiens BD muette Format à l’italienne Séries avec un unique avis Suicide

Cette déambulation est ici racontée sans aucun texte. A la fois cauchemardesque et jouissive, l'atmosphère qu'il crée éveille nos sens avec ludisme et gravité. Le dessin est sobre, fortement expressif et sert une histoire qui rappelle que nul n'échappe à ses démons. Cet ouvrage attendu avec impatience est le premier album complet de ce pilier de la bande dessinée à Montréal. Le tirage est limité à 600 exemplaires et la couverture est sérigraphiée.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 2002
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Intestine © L'Oie de Cravan 2002
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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13/02/2010 | Ro
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Par Ro
Note: 2/5
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Ce petit album au format à l'italienne et à la couverture souple est entièrement muet. Composé de très peu de pages et de quatre cases par planche, il se lit en moins de 2 minutes. Seul son tirage limité peut dès lors expliquer son prix exorbitant. Parce que je n'ai franchement pas été convaincu par son contenu. Le dessin est un peu naïf mais assez plaisant. Ses teintes de gris sont esthétiques. Ce n'est pas formidable mais c'est plutôt joli. Par contre, l'histoire... En première lecture, c'est bien simple, je n'ai rien compris du tout. J'y ressentais bien une once de poésie mais elle ne me touchait pas. Finalement, avec la révélation de la dernière page, j'ai relu l'album. Fort de ce que j'ai pris pour un explication, j'ai tenté de comprendre les courts chapitres qui composent cet album en m'imaginant y trouver un jeune homme poursuivi par ses démons intérieurs ou par d'autres démons désireux de l'attirer en enfer, l'aide d'un père protecteur, une mère inaccessible, et différents symboles liés à la vie et à la mort. Mais jamais rien de convaincant. Et je n'ai rien compris au rapport avec les statues qu'on voit de plus en plus sur les dernières pages. Je ressors donc de cette lecture comme on sort d'une poésie moderne, trop courte et trop absconse pour y comprendre quoi que ce soit et qui ne m'a rien fait ressentir du tout si ce n'est de la perplexité.

13/02/2010 (modifier)