Virginia (The Mother’s Mouth)

Note: 2/5
(2/5 pour 5 avis)

Après Bottomless Belly Button, les éditions çà et là présentent le premier ouvrage du jeune prodige américain Dash Shaw.


Bichromie Cà et Là Comix Format carré

Après Bottomless Belly Button, les éditions çà et là présentent le premier ouvrage du jeune prodige américain Dash Shaw. Publié en 2006 aux Etats-Unis, Virginia est une histoire d'amour non romantique où les frontières entre la réalité, les rêves et les réminiscences du passé disparaissent progressivement. Virginia démissionne de son travail de bibliothécaire dans l'Illinois pour se rendre à la Nouvelle-Orléans au chevet de sa mère atteinte du syndrome d'Alzheimer. Mais dès son arrivée, sa mère plonge dans un état végétatif. Virginia se met à fréquenter les nombreux clubs de musique de la ville et rencontre Dick, un jeune musicien qui lui rappelle Richard, son petit ami de l'école élémentaire décédé au cours d'un tragique accident. Virginia et Dick entament une relation amoureuse au moment même où la mère de Virginia meurt. Le décès ravive de douloureux souvenirs d'enfance. La femme et le jeune homme rejouent alors des scènes de cette ancienne histoire dans une vaine tentative de rafistoler un passé trouble.

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 2009
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Virginia © Cà et Là 2009
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 5 avis)
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14/11/2009 | cac
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L'avatar du posteur Noirdésir

Je découvre cet auteur avec cet album, et ce n’est pas une bonne pioche ! Déjà, si le dessin minimaliste peut passer, j’ai trouvé plutôt horrible la bichromie rougeâtre : l’aspect graphique ne m’a pas permis une entrée facile dans cette histoire. Mais c’est aussi l’entame quelque peu déstructurée et introspective de l’histoire qui m’a rebuté. Les premières pages sont un peu absconses. Pour le reste, j’ai trouvé l’intrigue sans réel intérêt, et le style narratif (mais le dessin et la colorisation accentuent franchement ce défaut) m’est apparu très, beaucoup trop froid. Je suis resté « à côté » de cette histoire et des personnages (cette femme venant voir sa mère à l’hôpital). Quant aux nombreuses digressions qui parsèment l’album, eh bien là aussi je suis resté sur ma faim, n’y trouvant ni explication intéressante, ni intérêt global (alors que je suis pourtant ouvert aux œuvres marginales, poétiques et/ou underground). J’ai fini cet album sans enthousiasme, c’est clair, et je n’y retournerai pas c’est certain.

02/07/2020 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
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J'ai trouvé en Virginia une sorte de caricature de la BD underground américaine moderne que je n'aime pas, le genre prise de tête qui parle de sujets intimes et un peu dérangeants, avec des personnages rebutants dotés d'une bonne dose de problèmes physiologiques et psychologiques, le tout avec un graphisme et une narration souvent très personnels mais que, dans le cas présent en tout cas, je trouve laids et désagréables. Une mère âgée et malade d'Alzheimer, clouée dans un lit d'hopital, sur le point de mourir, une fille moche et complexée, obnubilée par son frère mort dans d'atroces circonstances il y a des années, un nouvel amant lui ausi laid quoique sincèrement amoureux, et les circonvolutions de ces deux là autour de mauvais souvenirs et de la mort à venir de la mère. Pfou... C'est aussi ennuyeux que ce n'est pas gai... D'autant plus que le récit est confus au possible et le dessin rebutant à mon goût. Alors je ne trouve pas cet album nul car il y a quelques bonnes idées narratives qui permettent de faire passer quelques émotions, mais franchement je n'ai pris aucun plaisir à cette lecture.

29/10/2011 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
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Houlàlà... On est dans le conceptuel de l'opaque inaccessible dans cette BD. Au début je pensais que l'on aurait un récit sur les rapports de Virginia avec sa mère, ainsi que la façon dont cette dernière perçoit le monde avec le peu de moyens que lui laisse sa maladie... Et puis au tiers du bouquin ça dérive sur autre chose, une sorte de machin multi-directionnel dont il est bien difficile de trouver le fil conducteur... Le dessin minimaliste est impersonnel et impavide à souhait, ne rendant pas la lecture intéressante. Cependant quelques idées par-ci par-là allument -très brièvement- l'intérêt du lecteur curieux. On a frôlé la note minimale, mais grâce à quelques petites idées de mise en scène, ça plafonne à 2/5 tout juste.

02/06/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

On est bien loin de Bottomless Belly Button du même auteur. Le scénario m'a paru conceptuel, abordant plusieurs sujets sans les traiter réellement. Tout l'inverse de Bottomless Belly Button qui avait la pagination conséquente pour développer les histoires et les personnages. Le dessin est minimaliste et peu plaisant. Le choix du rouge à la place du traditionnel noir ne m'a pas plu. Y a-t-il une symbolique ? Ce genre de BD demande un traitement classique et non une espèce d'art et essai dans la mise en page. Le contenu devient opaque et indigeste. Il y a de bonnes idées mais un traitement inintéressant.

21/11/2009 (modifier)
Par cac
Note: 2/5
L'avatar du posteur cac

Je connaissais Dash Shaw par son monumental pavé « Nombril sans fond ». Ici Virginia du nom d'une jeune fille qui va vivre une histoire d'amour dans cet album se présente dans un format carré toujours aux éditions Cà et Là. Elle se sent mal dans sa peau, n'est pas un canon de beauté et on a l'impression d'une femme dépressive et sans joie de vivre. C'est ça qui m'a le plus dérangé dans cette lecture, pas la forme et les choix graphiques qui sont originaux. La réalité de Virginia n'est pas belle à voir, le tableau dépeint est sombre. Sa mère est malade, son meilleur ami d'enfance et certainement amoureux est mort. Elle va un jour rencontrer Dick un personnage que je ne trouve pas plus avenant. C'est un album assez surprenant. Déjà le format n'est pas habituel, ensuite tout est en bichromie : du rouge, du blanc et puis c'est tout (pas de digestif). Enfin on trouve à certains moments des off de l'auteur qui présente ces premiers dessins d'écolier : une maison carrée avec une cheminée, sa maman. Il y a aussi 4 photos à la fin que je n'ai pas trop compris. On peut trouver aussi un petit livret qui lui est de teinte verte mais pas relié à l'histoire principale. Bref l'album est très expérimental. La quatrième de couverture avec ses petites cases m'a fait penser à Chris Ware. Je pense que je suivrai les prochains travaux de l'auteur même si je note un peu sévère ici.

14/11/2009 (modifier)