Captain Marvel (Marvel Monster Edition)

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Captain Marvel est un super-héros puissant, très puissant... tellement puissant qu'il en est devenu fou ! Seul son alter, ego, Rick Jones, est en mesure d'empêcher le justicier de devenir une menace pire que les vilains auxquels il est confronté...


Marvel Super-héros Univers des super-héros Marvel

Présentation du dos de l'album : Captain Marvel est un super-héros puissant, très puissant... tellement puissant qu'il en est devenu fou ! Seul son alter, ego, Rick Jones, est en mesure d'empêcher le justicier de devenir une menace pire que les vilains auxquels il est confronté... mais pour combien de temps encore ? Action et humour noir sont au programme de cet album mené de main de maître par Peter David !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 11 Avril 2006
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Captain Marvel (Marvel Monster Edition) © Panini 2006
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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27/01/2011 | Raho
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 J'ai lu cette série parce que j'aime bien Peter David, notamment son long run sur le personnage de Hulk. Je précise tout de suite que c'est le genre de comics qui va larguer le lecteur moyen qui ne connait pas trop l'univers Marvel. Moi qui connais bien plusieurs pans de cet univers, j'étais un peu perdu par moment. Il faut dire que l'éditeur a décidé de ne pas publier le run au complet de Peter David sur le personnage de Captain Marvel (enfin, un des Captain Marvel de l'univers Marvel, parce qu'il y en a eu plusieurs) et du coup on n'a pas droit aux premiers numéros qui j'imagine auraient permis de mieux comprendre les intrigues. Il y a des bonnes idées, notamment au niveau de la psychologie des personnages, mais ce n'est pas captivant à lire. Disons que c'est pas mal du moment qu'il n'y a pas de l'action, parce qu'aucune scène de combattants ne m'a intéressé. Le scénario est un peu confus par moment, surtout lorsqu'on tombe dans des trucs comme des voyages dans le temps. Ah oui, dans le tome 2, il y a une mini-série sur un autre personnage de Marvel par un autre scénariste (trop fort Panini, pas de place pour mettre les premiers numéros d'une série sur un personnage obscur des non-fan de comics, mais on a de la place pour une mini-série écrite par un autre scénariste). J'avoue que je n'ai aucune idée si le récit est bon ou non parce que je l'ai très vite abandonné. Ben oui, le lettrage utilisé sur les textes des dialogues dits par des personnages extraterrestres est vraiment moche et difficile à lire, et j'avais pas envie de devenir aveugle.

06/03/2020 (modifier)
Par Raho
Note: 2/5

Un résumé indispensable à la compréhension de l'oeuvre présente : De par ses néga-bandes, Captain Marvel I avait hérité de super-pouvoirs. Il était capable de voyager dans l'espace, de générer des rafales d'énergie et d'étendre sa conscience à l'univers tout entier. Toujours de par le pouvoir de ses néga-bandes, il ne faisait plus qu'un avec l'humain Rick Jones, son coéquipier et meilleur ami. Lorsque le premier Captain Marvel est mort, sa compagne Elysius a créé un fils artificiellement : Genis-Vell. Elle a accéléré son processus de vieillissement, afin qu'il atteigne tout de suite l'âge adulte et puisse se défendre contre les ennemis de son père. Genis-Vell, d'abord appelé : Legacy, a ensuite repris le rôle de son père et est devenu Captain Marvel III. Tout se passait alors à peu près bien, jusqu'à ce qu'une entité cosmique : Eternité II, ne fasse perdre la raison à Genis. Captain Marvel III s'est alors pris littéralement pour un dieu et pouvait d'un instant à l'autre commettre des erreurs bouleversant l'univers… Ce fut une des pires périodes de la vie de Genis, et celle évoquée dans cette série. Attention : Toutes ces informations ne sont pas fournies dans cette série. A ce titre, le début "in medias res" perdra aisément le lecteur non-averti. Genis-vell a donc hérité du titre de son père - Captain Marvel - après sa mort, ainsi que de ses pouvoirs : conscience cosmique, faisceaux d'énergie, vol, etc. Il est le héros de cette histoire, son père étant décédé. En gros, pour ce que j'ai compris il existe deux univers : Le monde « normal », et le « microvers ». Captain Marvel est relié à son alter-ego Rick Jones grâce à des bracelets magiques (nega-bandes), qui leur permettent d'échanger leurs places à tout moment, l'un demeurant dans le microvers, l'autre dans cet univers « normal », et transmutant toute les 24 heures par souci d'équité. Étant donné que l'on ne nous explique rien sur le background de l'univers, on ne capte pas tout ce qui se passe à la première lecture, surtout à la fin ou ça s'embrouille bien. A moins d'avoir une TRES bonne culture de l'univers Marvel. Le premier volume se divise en 4 parties, chacune illustrée par un dessinateur différent. Première partie : Captain Marvel décide qu'il est dieu, et par là se rend en Asgard pour casser la tête à Thor. Le dessin est de qualité, mais il masque difficilement le mauvais goût ambiant des personnages et des décors. Le scénario peine à retenir l'attention, on ne voit pas où l'auteur veut en venir. Et le pire, c'est que ça s'enchaîne avec l'épisode suivant sans chute ni effort de transition. Deuxième partie : Un meurtrier en série, Coven... Oh et puis non, c'est trop saoulant à raconter. C'est tellement débile que ça en devient amusant. On assiste atterrés à l'arrivée de Spiderman qui s'immisce dans une partouze sadomasochiste extraterrestre au beau milieu de Manhattan (je sais ça a l'air con dit comme ça mais rassurez-vous : ÇA L'EST), sachant que toute forme de vie extra-terrestre est représentée de façon grotesque, avec peau fluo et combinaison moulante fluo, et avec des vaisseaux comme on en vois plus depuis 20 ans dans la bande dessinée (sauf pour la jeunesse, et encore). Le tout est saupoudré d'une pseudo philosophie de comptoir à deux balles et ras les pâquerettes, qui ne fait que ridiculiser l'ensemble. Troisième partie : Celle-ci a encore un beau graphisme. Quand Captain Marvel et Rick Jones ne font pas mumuse avec des extraterrestres, il sont confrontés à des projections d'eux-mêmes à différentes époques de leurs vies, prétextes à une introspection psychologique. Il y a de l'idée, et pour une fois ce n'est pas trop mal exploité. Quatrième et dernière partie : Cette fois c'est la foire aux monstres. On a le droit à l'assemblée des races extraterrestres de l'univers Marvel, et c'est véritablement effrayant tant c'est laid. Le dessin lui-même est juste médiocre, mais esthétiquement parlant, on se rend compte que cet univers Marvel est quand même une grosse erreur visuelle. En fait, il a très mal vieilli, et ça se sent dans cet album. C'est quand même le seul scénario qui ne soit pas anecdotique au regard de l'histoire de son héros, puisqu'il constitue un tournant majeur de son existence. Au final le scénario n'est pas mauvais dans le fond, mais le traitement l'est suffisamment pour lui ôter toute crédibilité à mes yeux. Je ne lirai pas le second tome. La série ne se prend tellement pas au sérieux, qu'elle peut éventuellement parvenir à amuser et à justifier son ridicule, mais ses prétentions psychologiques et philosophiques ne passent pas. A lire éventuellement pour sa valeur documentaire sur l'univers Marvel, à fuir pour les néophytes.

27/01/2011 (modifier)