Sark

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Les aventures de Lise de Sark, jeune veuve qui cherche à venger la mort de son amant dans la France du début du XVIIIème siècle.


1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Les Roux !

Tu te sens coupable de la mort de ton amant ... coupable de ce visage blafard pâle comme la vie ... sans un signe de chagrin ... coupable de tes faiblesses et de tes lâchetés ... Voilà maintenant le goût du sang et du remords ... Lise de Sark porte une entaille au coeur, douloureuse et invisible, tranchante comme l'épée, profonde comme la lumière de son regard ... (texte figurant au dos du premier tome)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Décembre 1990
Statut histoire Série abandonnée 2 tomes parus

Couverture de la série Sark © Glénat 1990
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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02/11/2009 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Agecanonix

Une série historique qui comporte un bon point de départ, avec la troupe des contrebandiers de Mandrin, et un intéressant personnage de femme de caractère. Le sujet paraît original, le personnage de Mandrin ayant été peu traité en BD ; la peur de cette image peu reluisante de bandit ? Pas sûr, car ce fut une figure très populaire parmi le petit peuple à qui il rendait l'espoir face aux nobles présomptueux et aux abus, et sa fameuse complainte fut chantée longtemps en France... L'action démarre dès le 1er album par l'exécution de Louis Mandrin à Valence, puis on assiste aux tensions qui déciment le groupe. Mais la série s'englue totalement dans le second album en faisant intervenir les Camisards, car là, ça ne tient plus la route sur le plan historique ; en effet, cette révolte paysanne eut bien lieu dans les Cévennes, mais entre 1702 et 1705, or Mandrin est mort en 1755, et à cette date les Camisards étaient depuis longtemps oubliés. Le scénariste bâtit donc un récit sur un anachronisme maladroit, et ça ne me convainc pas du tout, voila peut-être la raison de l'arrêt prématuré de cette série qui possède pourtant des qualités qui auraient pu être mieux exploitées, notamment on y évoque la fin de la royauté, prémisse de la Révolution. Sans compter que la fin me semble stupide. Dommage, encore du gâchis, il y avait un décor, des personnages, une époque propices à conter une histoire intéressante, et un dessin soigné de Taduc qui me plaît bien. Oui, pas mal, mais un gros regret quand même.

14/02/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Elle était pas mal, cette série … mais trop classique et sans réelle originalité pour émerger de la foultitude des productions du genre. C’est sans doute ce qui lui vaudra son arrêt de mort après seulement deux tomes. Pourtant le trait de TaDuc était bien plaisant. Très classique et très lisible, il manque peut-être alors encore un peu de maîtrise, et est un peu chiche au niveau de la richesse des décors. Cependant, l’artiste fait montre d’une belle précision et d’un réel souci de rigueur dès qu’il illustre un lieu historique. Le scénario de Dieter n’est pas mal non plus, même s’il manque cruellement d’originalité. L’idée d’une rebelle rousse n’est pas neuve, celle du complot non plus, le cadre des aventures est plaisant mais ne renouvelle pas le genre. Finalement, le gros point faible de cette série, c’est son absence de point fort, à commencer par ces couvertures peu accrocheuses. Les personnages sont sympathiques mais pas franchement charismatiques, la rigueur historique est présente mais n’atteint pas un niveau très élevé, le dessin est d’une belle qualité mais pas exceptionnel. Résultat : après deux tomes, la série ne m’avait pas encore accroché au point que j’en regrette réellement la disparition. Pas mal, sans plus … même si peut-être trop tôt disparue.

02/11/2009 (modifier)