Kostar le Magnifique

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Kostar le Magnifique, se retrouve sans le vouloir embarqué dans une aventure pour sauver une donzelle.


Circus

En une sauvage et pourrave contrée Au milieu des nuisibles et des traines-patin Aux puissances divines toujours faisant la nique Apparut un héros au superbe destin Trouillard et corrompu, mysogine et taré. Il avait comme blaze Kostar le Magnifique.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1991
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Kostar le Magnifique © Soleil 1991
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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13/08/2009 | Miranda
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L'avatar du posteur Agecanonix

Alors je suis bien embêté avec cette Bd parce que la fiche présentée n'est pas complète ; il s'agit bien d'une création de Corteggiani, mais elle fut d'abord dessinée par Bercovici dans Circus, je l'ai retrouvée dans mes numéros, le récit non titré démarre en 1984 dans le numéro 79. Il s'agit d'une tentative pour les auteurs de démystifier le genre fantasy et les aventures chevaleresques d'un héros par le biais de la parodie, on a donc un chevalier un peu crétin, pas très futé qui se rend dans un château humide où trône le roi Bonhanib qui s'ennuie avec son fou ; remarié avec une mégère de 150 kg qui possède des pouvoirs de sorcière, son seul passe-temps est de mater sa fille Chipolata qui prend son bain, la belle est bien roulée mais elle est con comme un balai, et de toute façon, tout le monde dans cet univers a un grain, l'ambiance est bon enfant et se moque de pas mal de clichés qu'on trouve dans les Bd de fantasy, Kostar rencontre plein de personnages, tous plus chtarbés les uns que les autres, et le récit se termine dans une parodie de Lucky Luke lorsque Kostar imite le cowboy chantant en s'en allant à cheval dans le crépuscule médiéval. Apparemment, cette bande a donc été reprise par Sirvent en 1990 dans Circus, toujours avec Corte, mais le ton n'a pas trop changé, c'est farfelu mais pas terrible, il se passe pas mal de choses, mais sans lien véritable, c'est plus une suite de petites séquences vaguement reliées entre elles, l'ensemble se révèle assez fouillis, bref je peux pas dire que j'ai détesté, mais j'ai pas non plus adoré, ça me laisse assez indifférent en fait, pour moi, que ce soit l'histoire dessinée par Bercovici ou celle dessinée par Sirvent, c'est du pareil au même, c'est assez moyen, avec des jeux de mots vaseux ; le seul qui m'a fait sourire c'est (dans le récit dessinée par Bercovici) lorsqu'un ermite indique le chemin du château : "à gauche en sortant de la chapelle Raven de La Croix", quand on sait que Raven de La Croix était dans ces années 80, célèbre pour son tour de poitrine et une des actrices fétiches de Russ Meyer, c'est assez cocasse d'associer son nom à celui d'une chapelle. C'est le dessin qui peut faire la différence : celui de Bercovici est caractéristique de son style, broussailleux, moins appliqué que sur ses créations futures, il venait de créer avec Corteggiani "Robinson et Zoé" dans Circus, dans le même style. Disons que pour une parodie de ce type, ça colle pas trop mal. Le dessin de Sirvent, je ne connaissais pas, il n'a pas beaucoup dessiné vu qu'il a longtemps été coloriste pour d'autres auteurs, mais je le trouve plus soigné, plus proche d'un style franco-belge classique. J'ai l'impression que Soleil a édité le récit dessiné par Sirvent à la place de Glénat, et que ce dernier a oublié d'éditer celui dessiné par Bercovici, car à ma connaissance, ce récit n'a pas bénéficié d'une édition en album.

08/05/2020 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

Cette bd se veut humoristique mais c'est raté, l'humour est à base de jeux de mots très vieillots qui ne font plus rire aujourd'hui. Par exemple, lorsque la grenouille gardienne du marais s'écrit : "Ciel mon marais", mouais. Ou alors : "Les chevaliers buboniques ? - La peste les étouffe !", mouais. Ou encore l'épée qui se nomme "Danlo", bof. Les aventures de Kostar sont dignes d'un troupeau de femelles atteint d'hystérie, c'est trop exagéré, ça crie et ça cogne en permanence et c'est rarement drôle. L'aventure est assez longue mais n'a rien de novateur, un preux chevalier qui part sauver une donzelle, tous les événements que l'on trouve ici on déjà été exploités. La chute n'a rien d'original non plus, mais je ne m'y attendais pas, un bon point donc. On peut peut-être pardonner à cause le l'âge de la bd, mais aujourd'hui ce genre de scénario et d'humour sont périmés. Le dessin lui est plutôt sympathique et s'accorde bien avec ce genre de bd, à mi-chemin d'un Astérix et d'un Percevan. Les couleurs sont vives mais pas criardes et les personnages expressifs. Malheureusement le récit n'est pas prenant. Kostar le Magnifique, n'a rien de somptueux.

13/08/2009 (modifier)