Popbot

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

PopBot est l'histoire délirante et délurée d'un chat chanteur dans un groupe punk. Enfin, s'il n'y avait que ça... On trouve également dans PopBot une marionnette démon, Sherlock Holmes, le clone d'Andy Warhol, des rappers canadiens, un aventurier mégalo, les chevaliers de la Table Ronde et un paquet de robots, des robots samouraïs, des robots putains, des robots mannequins, des robots un peu bêtes mais pesant 300 kg et munis d'un crochet de boucher.


Comix IDW Publishing Robots Séries avec un unique avis

PopBot est une bande dessinée iconoclaste et provocatrice, doublée d'un objet graphique hors du commun ! Ashley Wood écrit au fil de son imagination une histoire épique et drôle qui nous emmène à des années-lumières de tout ce qu'il se fait actuellement. Des fantasmes d'un chat punk au langage imagé, aux délires apocalyptiques d'une vieille tata cybernétique, les personnages prisonniers de ces pages démesurées devront, bien évidemment, sauver le monde... mais pour en faire quoi, ensuite !?!

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 2003
Statut histoire Série abandonnée 2 tomes parus

Couverture de la série Popbot © Carabas 2003
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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11/07/2009 | Ro
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Par Ro
Note: 3/5
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Voilà une BD à classer irrémédiablement au rang des OVNI du genre. Délire graphique et narratif, imagination débridée et narration explosée. J'ai mis près d'une année avant d'entamer pour de bon cette BD tant j'avais du mal à appréhender son aspect de recueils d'illustrations sans lien et son texte très présent mais écrit tout fin. Et c'est vrai qu'il est difficile d'entrer dans l'histoire. Les premières pages ressemblent à une suite d'images presque sans lien, d'illustrations dont on dirait que l'auteur les a créés d'abord avant de tenter d'y accoler une histoire assez délirante à base de science-fiction, de robots et de contre-culture pop underground. Il faut bien avoir atteint la moitié du premier tome pour commencer à voir un semblant de récit très décousu se former et prendre consistance. Le graphisme me rappelle un mélange entre les planches de Dave McKean (Cages) et des illustrations assistées par ordinateur tels que des artistes modernes en présentent beaucoup sur le net ou dans des artbooks au public assez restreint. Parfois brillant, parfois décevant, pas toujours clair, il est à l'image du scénario. Ce dernier fait preuve d'une imagination assez débridée. Enormément d'éléments sont empilés comme une création artistique pop où la cohérence n'a que peu d'importance et où seul compte l'émotion du lecteur et celle que l'auteur tente de transmettre, l'une n'étant pas forcément identique à l'autre. Beaucoup d'idées, beaucoup de personnages issus de tous horizons, un cocktail déjanté, un peu trash, assez caustique. Le tout est servi par des dialogues cinglants qui font pour moi le principal intérêt d'un récit qu'autrement j'ai trouvé trop abscons et un peu pénible à lire. On peine en effet beaucoup trop à s'y retrouver dans cette histoire décousue qui laisse trop la place à l'improvisation de l'artiste et la mise en valeur de ses illustrations qu'à une intrigue bien menée et prenante. Dans une ambiance néo-pop, débridée et trash similaire, j'ai nettement préféré Transmetropolitan dont le scénario a en outre l'avantage d'être très clair, tout aussi cinglant et nettement plus intelligent à mon goût.

11/07/2009 (modifier)