Topless

Note: 3.14/5
(3.14/5 pour 7 avis)

Quand un pianiste solitaire s’acoquine à une strip-teaseuse solaire… un road movie existentiel plein d’élégance et d’aventure.


Ecole Estienne Paris Road movie

Martin est pianiste dans un bar à strip-tease. Un bon job, diront certains ! Si ce n’est que Martin est plus du genre à s’absorber dans ses feuilles de partitions et ses volutes de cigarettes que dans l’effeuillage fumeux des filles sur scène ! Ce qui convient parfaitement à Monsieur Frognard, le gérant de la boîte. Trop ravi que son pianiste ait plus les yeux sur son clavier que sur la symphonie de magouilles dont il est le chef d’orchestre… Jusqu’au jour où la sublime Jeanne, l’effeuilleuse vedette de la revue, propose à Martin de tout plaquer pour partir à l’aventure dans la DS du patron… Un pianiste lunaire. Une strip-teaseuse terre-à-terre. Un gros magot planqué dans le coffre de la DS. L’escapade romantique ne n’annonce pas des plus reposantes…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Juin 2009
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Topless © Glénat 2009
Les notes
Note: 3.14/5
(3.14/5 pour 7 avis)
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23/06/2009 | Miranda
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Par Présence
Note: 4/5
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Parfois, c’est la fausse note qui fait tout. - Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre. Son édition originale date de 2009. Il a été réalisé par Arnaud Le Gouëfflec pour le scénario, et par Olivier Balez pour les dessins et les couleurs. Il comprend soixante-dix pages de bande dessinée. Épître 1 - Il s’appelle Martin. Il joue du piano. Et puis il fume. Tout le temps… Il sait bien qu’il faudrait pas. Le tabac, c’est mauvais pour les artères. Monsieur Frognard le lui a bien assez dit. Le piano et le tabac, ça va bien ensemble. Des fois, il se concentre sur la fumée. Il la regarde faire son petit manège… C’est joli les volutes. Et il laisse ses doigts faire ce qu’ils ont à faire. Pianiste à strip-tease, c’est pas bien compliqué. Faut pas louper l’entrée. Faut avoir le sens du rebondissement. Le clou final. Posé sur le piano, y’a son saint Christophe. C’est le saint qui guide les voyageurs et qui leur fait traverser les fleuves. Chacun ses reliques. Lui, c’est saint Christophe. Et Thelonious Monk. Ça c’est de la musique. Il a tous ses disques. Cette manière de jouer sans y penser. Et ces petites fausses notes qu’il met partout pour décorer. Martin aurait bien aimé jouer du jazz. Mais entre le tabac et la musique, Il n’a jamais su choisir. Il ne fait pas ça pour reluquer les filles. Y en a qui ne comprennent pas ça. Il n’est pas là pour se rincer l‘œil. Ce n’est pas qu’il ne soit pas sensible à l’esthétique. Mais il doit être blasé, faut croire. On s’habitue à tout… Sauf à Jeanne. Comment pourrait-on s’habituer à Jeanne ? Quand elle apparaît, il en oublierait presque de pianoter… Il laisse la cendre prendre des proportions. Jeanne, elle perturberait même Thelonious Monk. Ce n’est pas la nudité, c’est dans le regard. Elle a quelque chose qui brille à travers la fumée. Pendant son numéro, les gens oublient de boire et de plaisanter grassement. Ils se taisent. Ça tient de l’hypnose. Sans son petit piano pour broder, on serait plongés d’un coup dans un silence de cathédrale. Monsieur Frognard, il a monté tout son petit business, à la seule sueur de son front, en faisant danser et pianoter les autres. C’est une sorte de chef d’orchestre sans baguette, quoi. Avare de tout, il n’est généreux qu’avec lui-même : il aime les jolies femmes et les galurins. Il trouve qu’il a une tête à chapeaux. Il les collectionne. Il aime aussi les belles bagnoles. Il roule en DS. Il trafique aussi avec des gens pas très clairs. Martin n’est pas aveugle. Les frères Bonheur approvisionnent Frognard en chapeaux. Sur leur carte de visite, c’est marqué maîtres chapeliers. C’est bien pratique les cartes de visite. Sur celle de Frognard, c’est marqué : limonadier. Les frères Bonheur, ils avaient diversifié leurs activités, comme on dit. Dans les boîtes qu’ils se refilent en douce, y avait autre chose que des chapeaux. Frognard, il leur est bien redevable. Et y a toutes sortes de gens qui sont redevables à Frognard. Dans le commerce, tout le monde trouve son compte. Martin, sur les détails, il n’est pas très regardant. Du moment qu’on le paye et qu’il peut fumer au piano. Un pianiste ayant accepté sa condition, une effeuilleuse irrésistible, un patron de boîte qui assure la libre circulation de l’argent sale : tout est réuni pour un polar qui se termine mal. Le lecteur retrouve les conventions propres à ce genre : un personnage principal un peu paumé ayant accepté sa position sociale peu glorieuse et son addiction au tabac qui obère d’autant son espérance de vie, une femme fatale qui rêve de liberté et d’un avenir meilleur, un patron qui exploite ses employés et qui trempe dans des affaires louches, l’étrange sensation d’être déconnecté du monde normal. Le lecteur prend conscience que le récit comprend essentiellement des scènes nocturnes ou se déroulant à la lumière artificielle de la boîte de strip-tease, ce qui renfonce encore cette impression de déconnexion. Le dessinateur utilise régulièrement des gouttières (les espaces entre les cases) de couleur noir pour rappeler l’ambiance nocturne. Ses traits de contours apparaissent un peu épais, un peu lâches, avec une forme de simplification par rapport à une représentation plus photographique. Il emploie une palette de couleurs plutôt sombre, avec des bleu-gris, des jaunes délavés. Le fil directeur de l’intrigue repose sur une fuite : Jeanne parvient à le convaincre de l’emmener loin de la boîte Les Naïades, en volant la DS du patron. Bien sûr, ils découvrent que le coffre contient quelque chose de très compromettant, et ils savent que monsieur Frognard se lancera à leur poursuite dès qu’il découvrira le vol de son véhicule. Une couverture pleine de mystère : une sorte de statuette de saint avec son auréole, un bébé sur l’épaule, un bâton de pèlerin, et une clope au bec, en bas à gauche, ce qui répond à une silhouette féminine dénudée dans le coin opposé en haut à droite, masquée par les volutes de fumée. Le thème visuel des volutes fumées revient régulièrement dans le récit, sous forme d’arabesques formant une trame, similaire à celle présente sur la couverture, parfois un simple trait ondulant qui s’élève de l’extrémité incandescente de la cigarette, et lors d’un rêve les volutes finissent par former des silhouettes humaines. Tout du long, cela agit comme un rappel du pronostic du médecin qui a déclaré à Martin qu’il partira de là, en désignant des poumons sur une affiche au mur. D’une certaine manière, ces arabesques fines et fragiles s’opposent aux contours plus épais pour les courbes du corps de Jeanne et de ses collègues. Les dessins de Balez évoquent ceux de Darwyn Cooke (1962-2016) dans ses adaptations des romans de la série Parker de Donald Westlake (1933-2008, sous le pseudonyme de Richard Stark), même si les deux projets ont vu le jour la même année. Le second se montre plus radical dans sa simplification des contours. Le premier utilise des ombres portées appuyées, des exagérations dans les expressions de visage, des traits pas toujours jointifs, pour une sensation de spontanéité. Cela génère une forme de distanciation vis-à-vis des personnages qui deviennent des archétypes, ce qui les rend, dans le même temps, plus humains. Le lecteur s’immerge dès la première planche dans cet environnement : le bleu foncé de la nuit, la boîte Les Naïades à côté d’une bretelle d’autoroute sur ouvrage d’art, le parking mal éclairé, la pénombre à l’intérieur, avec les lumières vives sur les filles en train de danser, le rouge cramoisi sur et autour de Jeanne pour exprimer l’effet qu’elle a sur les hommes, puis plus loin pour la violence, le rose lorsque Martin ressent l’effet provoqué par les paroles de Jeanne sur lui, une mise en couleurs très expressive. Dans les pages vingt-quatre et vingt-cinq, l’artiste change de registre graphique pour raconter la légende de saint Christophe traversant un fleuve avec Jésus sur ses épaules : des dessins plus enfantins, des couleurs plus vives pour montrer qu’il s’agit d’un conte, et peut-être aussi pour transcrire l’état d’esprit de Martin acceptant cette histoire comme un enfant. En page trente-deux, un barman raconte la tragique histoire de Jayne Mansfield (1933-1967) : les dessins prennent alors l’apparence de vitraux, pour évoquer une légende. D’ailleurs, si la curiosité le prend, le lecteur découvre qu’elle n’est pas morte par décapitation. La narration visuelle porte à elle seule toute l’ambiance du récit, entre monde à part déconnecté de la société normale, et vision personnelle de Martin sur sa façon de considérer le monde. L’intrigue s’avère linéaire, et la fuite du couple démarre avant la page vingt. Tout du long, le lecteur bénéficie du monologue intérieur de Martin : un individu calme étant dans l’acception, et non dans la résignation, de sa condition de pianiste de boite à strip-tease, qui ne sera jamais un musicien de jazz, qui est trop insignifiant pour être remarqué par les jolies femmes qui dansent, et aussi qui est devenu insensible à leurs numéros (ce qui n’est pas le cas des clients, certains avec les yeux proches de sortir de leurs orbites). Le personnage principal évoque son admiration pour Thelonious Monk (1917-1982), sa manière de jouer sans y penser, et ces petites fausses notes qu’il met partout pour décorer. Un barman voyant danser Jeanne, évoque Jayne Mansfield (1933-1967) et la légende de sa mort, décapitée par une plaque de verre tombée du camion d’un vitrier dont le véhicule les précédait. Martin a posé sur son piano une statuette de saint Christophe, le saint patron des voyageurs, dont il raconte la légende. L’attitude de Martin décontenance le lecteur : son acceptation que le tabac le tuera, car il sait que c’est mauvais pour les artères. Le personnage de Martin occupe le rôle principal. C’est un employé sérieux et discret, à qui il suffit d’être payé régulièrement, et de pouvoir jouer du piano en fumant. Il voue une réelle admiration à Monk, en particulier pour ses petites dissonances, pour décorer. Pour autant, il accepte immédiatement de voler la voiture du patron, à la demande de Jeanne, la plus belle des filles de l’établissement Les Naïades. Lorsqu’ils découvrent de l’argent dans le coffre, il sait immédiatement comment ça va tourner : les truands vont se lancer à leur poursuite, et l’argent ça se paye. Ce n’est pas gratuit, ça pèse dans les poches, ça attire des tas d’ennuis. Il sait qu’ils doivent s’en débarrasser s’ils ne veulent pas y laisser leur peau… ce qui ne peut correspondre aux envies ou aux projets de Jeanne. Il accepte donc de tout quitter, de tout plaquer. Sans être doté d’un sens stratégique ou tactique particulier, il a aussi conscience qu’il ne doit pas lire quoi que ce soit dans ce qui lui arrive ; il dit : Les signes on peut les lire dans tous les sens. Ces remarques personnelles éparses finissent par s’amalgamer dans le constat final : Comme les petites dissonances dans les disques de Thelonious Monk, parfois, c’est la fausse note qui fait tout. Un polar bien poisseux, des dessins bien noirs, une femme fatale, des truands qui ne se laisseront pas soulager d’un bon paquet de fric par un pianiste insignifiant et une danseuse comme il y a en a tant. Le lecteur apprécie tout de suite la narration visuelle enténébrée, les individus archétypaux induisant une légère distanciation, et par là-même une réelle personnalité graphique. Toutefois ce n’est pas le genre de polar violent (Martin enlève même les balles du chargeur du pistolet qu’il a récupéré), sa saveur se trouve dans les petites dissonances, les pas de côté, la compréhension qu’a Martin de comment les choses fonctionne. Touchant.

16/06/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 3/5
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Encore un album qui ne brille pas par la réussite de sa couverture, enfin pour ce qui est de mes goûts en tout cas... Entre un Saint Christophe bariolé de rose fluo, une ombre de stripteaseuse noyée dans des volutes de fumée et un titre un peu racoleur "topless" mais qui finira par prendre en sens au fil de la lecture, je m'attendais au pire... C'est finalement une lecture plutôt sympathique et agréable que j'ai appréciée au fil des pages. Si le scénario n'est pas d'une originalité folle, il a le mérite d'être bien conduit. Une narration impeccable servie par un dessin original et inspiré. Mais ce qui fait le piquant de cet album, ce sont ses personnages, et le ton incisif et cynique du pianiste narrateur. Derrière sa fausse naïveté, Martin cache bien son jeu et sait saisir les opportunités quand elles se présentent. Lui qui n'a jamais su choisir entre la cigarette et la musique (dixit la 4e de couverture) finit par composer sa propre partition et se la jouer freejazz... Un road movie qui se lit tout seul, tenu par une très bonne identité graphique, mais dont il ne faudra pas attendre une grande originalité du côté du scénario.

12/12/2013 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

Je m'attendais à bien mieux, "Topless" n'est pour moi qu'un énième road movie. Le scénario est très simple et linéaire. Il n'y a pas de surprise, on devine aisément la suite des évènements tant ils paraissent évidents. La BD tient sur son ambiance bien mise en images. Le dessin est gras mais a un style personnel très agréable avec une colorisation basique très réussie. Pourtant, sans être passé à côté du sujet, je ne me suis pas réellement intéressé à ce one shot. Un artiste avec une belle cruche poursuivi par des truands d'un point A à un point B, c'est peu pour faire une belle BD. Il aurait fallu se démarquer, faire dans l'humour assumé ou pourquoi pas dans le récit noir mais pas se contenter de mélanger gentillement des styles. Je n'ai pas eu de mal à lire cette BD mais je n'en garde que le souvenir d'un dessin à part sur une histoire très banale.

15/04/2010 (modifier)
Par SaV
Note: 4/5

Avec Topless, Olivier Balez (Charmes fous, Angle mort) et Arnaud Le Gouëfflec (Vilebrequin) nous gratifie, dans la collection 1000 feuilles de Glénat, d'un superbe road movie sur fond de jazz et de fumée de cigarette. Bien que l'histoire soit "simple", la force du récit vient des personnages, et tout particulièrement de la dilettante de Martin et la beauté de Jeanne. En effet, Arnaud Le Gouëfflec réussi à travers ces héros, à nous les rendre sympathiques, voire attachants. Il complète l'histoire par des éléments mystiques tels que le St Christophe pour le côté religieux ou bien artistiques avec Jayne Mansfield et Thelonious Monk. Tout cela peut paraître anodin mais ils sont en fait d'une grande importance pour les protagonistes et l'ambiance générale de l'album. Enfin avec tout cela, il y a aussi l'humour, l'ambiance jazzy et les volutes de fumée qui rythment notre agréable et trop courte lecture. Dans un style de dessin proche du rétro, Olivier Balez réussit avec son trait gras à coller parfaitement au ton du récit. Personnages, décors nocturnes et mise en scène s’articulent sur un rythme jazzy qui est très efficace. Son trait est complété, selon les ambiances, par le jeu des lumières et des couleurs chaudes ou vives. Des couleurs qui, selon les planches, sont parfois utilisées par petite touche ou au contraire pleine page comme pour les vitraux.

26/11/2009 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
L'avatar du posteur pol

Topless est un road movie assez sombre qui entraine le lecteur sur la route avec Martin le pianiste et Jeanne la belle stripteaseuse. Tout ici est question d'ambiance sur fond de piano et de fumée de cigarettes. Night club, Motels crasseux, couleurs sombres, traits gras et épurés, répliques acerbes et cyniques du narrateur. Le ton est donné et colle impeccablement à cette ambiance nocturne. C'est indéniablement le point fort de ce one shot. Coté action et suspens, c'est moins ça. Nos 2 fuyards filent sur les routes et l'issue de cette escapade ne fait aucun doute. Elle devient même de plus en plus évidente au fil des pages. D'ailleurs il parait évident que les auteurs n'ont pas tenté de réinventer la roue avec une histoire incroyable pleine de rebondissements. Cette aventure sert de toile de fond, presque de prétexte pour mettre en image cette atmosphère, qui elle est très bien rendue. Hélas cette histoire si peu marquante, trop linéaire et superficielle vient un peu gâcher le plaisir. Dommage car sur la forme il y avait une très bonne base de départ.

14/08/2009 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Excellente surprise que ce Topless. En l’achetant, je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre, mais le ton badin employé par ce pianiste de boîte de striptease m’avait directement conquis. Après lecture, je ne peux que confirmer : ce ton est le principal atout de l’album. En effet, le suspense n’est certainement pas son point fort, et son final, très prévisible, avait dès la première lecture un goût de déjà-vu. En fait, Topless est un polar au scénario très classique, dont le charme réside avant tout dans la narration à la première personne de son personnage principal, original et désabusé, et dans le graphisme élégant, spontané et audacieux d’Olivier Balez. L’adéquation entre ces deux paramètres provoque une alchimie convaincante et envoutante. Le choix des couleurs est également important dans la réussite de l’œuvre. Olivier Balez n’hésite pas à utiliser des teintes flashantes lorsque le personnage principal part dans un délire, pour retrouver directement les teintes les plus sombres dès que l’ambiance de polar reprend le dessus. L’alternance est très réussie et illumine l’album. Certes, on peut regretter que l’opus se lise si vite (en fait, il se dévore), mais, avec de tels atouts (graphisme et narration) une relecture reste intéressante. A découvrir.

20/07/2009 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
L'avatar du posteur Miranda

J'avais lu quelques planches en preview et j'avais bien aimé le ton un peu désabusé de ce pianiste qui joue dans un club de strip-tease, d'autant que le dessin est original avec son trait gras et ses belles couleurs chaudes. Par contre il y a un certain nombre de pages qui sont dans des tons plus froids, bleu-gris avec un peu de jaune, bien que se déroulant la nuit, elles perdent beaucoup de leur beauté, à mon goût. Le petit format ne gâche rien car les cases sont assez grandes et les personnages très expressifs. Concernant le scénario, je pensais avoir affaire à un roman graphique dans le milieu du jazz, mais c'est un petit polar assez sympathique et plein de superstitions. Il n'est pas spécialement original, mais la narration est intéressante avec une petite pointe d'humour. Un jazzman se retrouve dans une bien mauvaise posture suite à sa fuite avec une des filles du bar, histoire de changer de vie. Il est préférable de ne pas en savoir trop sinon vous n'aurez aucune surprise ; son principal défaut étant qu'il se lit relativement vite et c'est un peu frustrant.

23/06/2009 (modifier)