Le Huitième Jour

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

Des histoires courtes plutôt dans le genre polar mais touchant à un peu à tout.


Cimoc Les années (A SUIVRE) Ligne Claire

8 Histoires courtes.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1993
Statut histoire Histoires courtes 2 tomes parus

Couverture de la série Le Huitième Jour © Norma 1993
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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09/05/2009 | Miranda
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L'avatar du posteur Noirdésir

C’est une série un peu étrange, qui rassemble des histoires courtes se déroulant dans des univers très différents (la préhistoire au temps des dinosaures, la flibuste à la fin du XVIIème siècle, l’Angleterre victorienne, l’Amérique urbaine contemporaine, etc…). Ces histoires sont censées être narrées par le diable, que Dieu aurait créé exprès pour les lui raconter et ainsi lui éviter de s’ennuyer. Elles se laissent généralement lire (mise à part celle se déroulant durant la préhistoire, que j’ai trouvée plutôt ratée et sans réel intérêt), mais sans que l'ensemble ne soit emballant. A emprunter, éventuellement, mais n’en faites pas une priorité. Note réelle 2,5/5

07/04/2018 (modifier)
Par KanKr
Note: 4/5

Et le Diable raconta... Les péchés capitaux, les jours de la semaine, les continents, les sacrements... Le nombre sept est profondément ancré dans la culture et les traditions européennes. Il a ainsi fallu sept journées à Dieu pour modeler le monde. Mais que s'est-il passé le jour d'après ? C'est à cette question que répond Daniel Torres dans Le huitième jour ! Nous connaissons l’anecdote... Le premier jour, Dieu dit « Que la lumière soit ! » et la lumière fut. Constatant le néant qui l'entourait, il conçut le Ciel, la Terre et les océans. Le deuxième jour, il ajouta les étoiles, le suivant, les végétaux. Le quatrième jour, il dessina le Soleil et la Lune. Le cinquième, il donna vie aux animaux et le sixième à l'Homme. Enfin, il finit son œuvre en sanctifiant le septième d'un repos bien mérité ! Mais, n'ayant plus rien à accomplir, il commença à s'ennuyer... Pour se divertir, il créa donc le Diable, et lui imposa de raconter, chaque jour, une histoire. Ce fut le huitième jour. Cette intégrale, compilation des deux tomes édités par Casterman en 1993 et 1997, présente huit nouvelles graphiques : La ville en flammes, sur fond de magouilles financières et d'appât du gain ; Les rois, questionnements sur la survie de l'espèce à travers l'anthropomorphisme ; Le cœur fugitif, évoquant progrès social et machinisme ; Le pirate terrible, s'enfonçant sur les mers où les plus atroces truands font régner la terreur ; Noir est l'hiver, influencé par les légendes et la littérature chinoises ; La ballade de Rose De España, western dans un décor de théâtre ; La peau du chasseur, huis clos dans l'univers de la taxidermie et Pictura est, basé sur les scissions entre religion et inquisition. Un concept original, où l'auteur se joue constamment des codes, que ce soit dans la forme ou dans le fond. D'abord, en axant son propos sur le chiffre huit qui, comme une boucle, revient toujours, du début du premier récit, le huitième jour, à la fin du dernier... qui est le huitième, avant de se répéter... Ensuite, dans le choix que Dieu, après avoir fondé un monde parfait, équilibré et d’une grande beauté, se délecte de drames racontés d’un ton critique, cynique et teinté d’humour noir par son alter ego maléfique. Divers thèmes sont développés et trouvent tous une issue funeste : assassinats, cataclysmes, guerres, exterminations, violence, tortures, ostracisme, batailles... Graphiquement, Daniel Torres s'ancre dans la tradition de la ligne claire. Il se démarque par un traitement intelligent de la colorisation qui facilite la lecture : utilisation de dégradés de gris dès que les deux protagonistes digressent et de couleurs lorsque l'on entre dans l’histoire contée par le Diable. Là encore, la nuance est intéressante pour séparer le fil du récit des bonds faits par le narrateur dans le temps, ainsi que pour différencier les interlocuteurs dans les bulles. Indéniablement, cette bande dessinée n'a rien perdu de son efficacité ! Le lecteur se prend vite au jeu et, à l'instar de Dieu, attend impatiemment la nouvelle intrigue de Satan... À lire ou à relire !

15/12/2016 (modifier)
Par Loulou
Note: 4/5

Bon, il faut connaitre Torres et reconnaitre en lui un ardent défenseur de la ligne claire pour apprécier ce livre. Le dessin est style ligne claire (Tintin) on aime, ou pas. Il y a un travail sur la couleur qui est pas mal aussi. Je viens de terminer ma lecture, il y a des longueurs, et alors ? Un beau livre, des belles histoires, moi j'ai été transporté par cette bd : il y a des cases avec des images dedans. Il me semble que les cases racontent l'histoire, elles n'en sont pas simplement le support. Et c'est tout ce que l'on demande à une bd. Évidement il faut encore une fois dépasser les apparences. Pour ceux que cela tente, il faudra surtout lire avant les 4 premiers tomes de Roco Vargas, du même auteur.

11/07/2010 (modifier)
Par Miranda
Note: 1/5
L'avatar du posteur Miranda

J'ai juste envie de pleurer… de rage, je n'ai même pas acheté cette intégrale d'occase, ce qui aurait pu me consoler un peu. Je l'ai lue ce matin vers midi, il est 16H30 et je n'en ai qu'un seul souvenir : un grand néant, il n'y a rien que du déjà-vu et encore traité le plus banalement possible, ça manque d'imagination et le style narratif est sans saveur. Il faut que je réouvre la bd pour en parler et ça me fait mal au cul, je viens de m'asseoir sur 19 euros, et ce n'est pas pour la somme, c'est pour la forme, l'impression de m'être faite arnaquer, pour rester polie. Que je vous raconte un peu le style, quelques exemples : Un taxidermiste fou qui collectionne aussi les têtes humaines, oui c'est tout. Des dinosaures qui causent sur leurs origines de façon pas originale du tout, et on s'en tape car à la fin ils se prennent de toute façon la météorite sur la tronche. Un super pirate, le plus fort de toute l'histoire de la piraterie, fait monter une femme à son bord et son bateau coule… Il y a les cinq autres histoires si ça vous tente. Disons qu'il n'y en a qu'une qui mérite que l'on s'arrête dessus, mais bon une sur huit c'est plus que léger. Qu'est-ce qui m'a fait d'acheter cette série ? Son postulat de départ, dieu créé la terre en 7 jours, le 8ème jour il s'ennuie et créé le diable auquel il demande de lui raconter une histoire différente chaque jour. J'ai pensé qu'elles seraient originales et caustiques, en une bonne critique des travers humains, mais non il n'y a rien. Le dessin ? Aussi inoubliable que les récits.

09/05/2009 (modifier)