Les Grands Conteurs (Pierre Guilmard présente)

Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)

Histoires policières inspirées par les polars de la fin des années 50 et par les dialogues de Michel Audiard


1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide

Décharge interdite : un détective privé se voit proposer une affaire peu conventionnelle. Son client s'est fait détroussé au moment où il s'apprêtait à se "faire câliner le poireau". Pas de diam's pour un cave : Arrêté alors qu'il venait de réussir un casse très lucratif, Dédé apprécie très modérément de ne pas avoir de nouvelles de ses complices et surtout de sa petite caille. Mais l'occasion de se faire la malle se présente. Du Raisiné sur Paname (également nommée Des cailles au résiné) : l'attraction artistique et anatomique du bar "Le perroquet bleu" est Zaza Champagne, dont le patron apprécie la plastique à sa juste valeur. Mais Zaza ne se laisse pas attraper avec du vinaigre.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Joker / HZ
Genre / Public / Type
Date de parution Juillet 1995
Statut histoire Une histoire par tome (2 tomes indépendants initialement inclus dans une intégrale de 3 histoires) 3 tomes parus

Couverture de la série Les Grands Conteurs (Pierre Guilmard présente) © Joker 1995
Les notes
Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

09/02/2009 | Mac Arthur
Modifier


L'avatar du posteur bamiléké

Bédéphile ne rimerait donc pas avec cinéphile ? C'est en tout cas l'impression que j'ai quand je lis les avis très sévères que récolte l'œuvre de Pierre Guilmard. Pourtant quel exercice de style! Un véritable hommage rendu à Michel Audiard et à l'âge d'or du cinéma français. Jean Gabin, Bernard Blier, Lino Ventura, Brigitte Bardot, Charles Aznavour pour les monstres sacrés. Excusez du peu et je ne cite pas les" seconds rôles" absolument irrésistibles. Pour avoir admirer Blier au théâtre dans Anouilh on est très très loin des références données ailleurs. Revenons à l'œuvre de monsieur Guilmard. Son dessin est typé mais l'œil s'y habitue assez vite. J'aime bien les couleurs vives mais surtout j'aime les détails qu'il dessine, les voitures, les rues de Paris, les néons de Pigalle ou de Ménilmuche. Evidemment c'est du cinéma: la prostitution n'est pas aussi douce que décrite et le code d'honneur des truands n'existe bien souvent que dans la tête des scénaristes. Je ne parle même pas de l'image donnée de la femme décrite comme juste bonne à recevoir l'homme étalon ou baffeur. Pas top. Guilmard propose trois histoires, une à la Nestor Burma, une à la Métamorphose des Cloportes et la dernière à la Rififi à Paname. Guilmard s'amuse à brouiller les pistes, les noms parfois au bon endroit parfois non. Au lecteur de s'y retrouver! Zaza ressemble furieusement à BB et le numéro avec le champagne qui explose me rappelle une pub d'une célèbre eau pétillante "de l'eau, de l'air, la vie!!".Ces personnages sont tellement vivants. Enfin The last but not the least les dialogues!! Vouloir faire du Audiard qui tient la route sur trois histoires n'est pas donné à tout le monde. Quand je lis la pauvreté des dialogues de beaucoup de BD (souvent structure oblige) là j'y trouve créativité, humour et originalité. C'est différent, c'est unique ,c'est loin des chemins battus. J'aime beaucoup

09/11/2021 (modifier)