Psychorock

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Différentes petites histoires...


Les années Métal Hurlant

Histoires toutes composées en N&B... Les histoires sont : Yamma 5, Yamma, Rockblitz... Egalement, des histoires se passant dans des vaisseaux spatiaux...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Décembre 1976
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Psychorock © Les Humanoïdes Associés 1976
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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09/10/2008 | Telechamp
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L'avatar du posteur Agecanonix

C'est l'un des premiers albums de Sergio Macedo, je n'ai pas souvenir que ces récits soient parus dans Métal Hurlant, mais c'est tout à fait possible, sans doute vers 1975, aux tout débuts de la revue, et malgré ces travaux de ses débuts, son dessin est déja extra, même en noir & blanc, y'a pas à dire, le mec touche en dessin, il deviendra d'ailleurs un expert dans sa technique de l'utilisation de l'aérographe lorsqu'il passera à la couleur. Ses modelés, la texture des corps, ses nus féminins sont aussitôt reconnaissables. Par contre, je ne suis guère emballé par ses histoires car ça tourne toujours autour des sectes, des discours illuminés et de l'idéologie psychédélique parce que c'est le genre d'auteur qui bosse en étant sous l'emprise de substances très spéciales, en gros ce gars ne sniffait pas de la colle mais des produits bien plus costauds qui te défoncent le cerveau. Alors évidemment, ça donne des Bd qui sont vite incohérentes ou carrément incompréhensibles, des trucs complètement barrés où l'on retrouve comme souvent chez Macedo, sa recherche du langage plastique, avec des filles à poil un peu partout, et des éléments typiquement seventies, comme ici où on a une sorte de combo délirant de rock psychédélique, de métaphysique transcendentale et de SF, avec un discours peace and love tout à fait d'époque, mais à tendance cosmique, et un langage approprié difficile à capter. C'est beau visuellement, mais au niveau scénario, faut vraiment en vouloir pour rentrer là-dedans...

03/12/2022 (modifier)
Par PatrikGC
Note: 2/5
L'avatar du posteur PatrikGC

J'ai eu lu cette BD (il y a bien des années), et elle m'a eu posé bien des questions. Ce qui ne m'a pas empêché de dormir, je vous rassure tout de suite ! Mais j'en ai gardé des souvenirs intacts, c'est dire... Graphiquement, c'est typique d'un certain courant des années 70. Il y a du boulot sur chaque planche, mais c'est quand même très figé et fort poupée de cire. Le dessinateur est très bon dans les effets psychédéliques, c'est indéniable. Un truc amusant : en général, les hommes sont d'autant plus habillés que les femmes (poupées) sont dénudées. Côté scénario, ben... comment dire... Les années 70 étaient propices à des expérimentations avec des produits plus ou moins bio, mais nettement moins légaux. Il est vrai aussi que l'auteur développe de BD en BD une forte inclination pour les sectes -pardon- les contre-mouvements sur-associatifs de méta-réalité post-alternative. Amis du vocabulaire concret et réaliste, passez votre chemin. Ici, les phylactères sont souvent remplis par un générateur de mots très ''new-new-age 2.0'' concaténés allègrement les uns à la suite des autres, avec des espaces et parfois des virgules, le tout dans une jubilatoire jactance à faire saliver d'envie le moindre gourou de 4ème catégorie. N'empêche que lire une historiette dans laquelle un concert de rock transforme des rudes bikers bien machos en gentils peace-and-loves, ça vaut quand même le détour. C'est collector !

01/02/2021 (modifier)
Par Telechamp
Note: 4/5

Des histoires qui se placent dans la science-fiction, des réflexions sur la violence des années 70 et qui sont à lire (histoire de psychorock...), le N&B est très réussi, je suis fan de Sergio Macedo ! Qui rappelle sans doute Jeronaton et Corben mais plus kitsch ! Aussi j'aime bien Macedo, avec les dessins à l'aérographe ! C'est très beau… dans le style de Macedo, je vous conseille Telechamp, Caraïbe ! Toujours ces discours sectaires illuminés. Langage très spécifique, mais dans pychorock, on comprend mieux ce langage que dans d'autres ouvrages un peu plus rebutants (dialogues), de Sergio Macedo, qui je rappelle n'est pas américain mais Brésilien ! On l'appelle le brésilien cosmique, c'est dire !

09/10/2008 (modifier)