The Boys

Note: 2.91/5
(2.91/5 pour 11 avis)

Dans un monde où des super-héros sillonnent le ciel ou rôdent dans la nuit, quelqu'un doit faire en sorte qu'ils ne dépassent pas les bornes. Et ça, c'est le boulot de Billy Butcher, du P'tit Hughie, de la Crème, du Français et de la Fille. Les petits gars de la CIA, une équipe de gens dangereux.


Auteurs britanniques BD adaptées en séries télévisées live Dynamite Entertainment

Ca tombe bien, puisqu'ils luttent contre la force la plus redoutable de la Terre : les gugusses à super-pouvoirs. Certains super-héros doivent être surveillés. D'autres doivent être contrôlés. Et certain, parfois, doivent dégager. C'est là qu'interviennent nos p'tits gars.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Août 2008
Statut histoire Série terminée 19 tomes parus

Couverture de la série The Boys © Panini 2008
Les notes
Note: 2.91/5
(2.91/5 pour 11 avis)
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20/09/2008 | JJJ
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Par Gaston
Note: 3/5
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Ainsi c'est donc la seconde oeuvre phare d'Ennis avec Preacher. Je n'ai lu que les trois premières intégrales et je ne sais pas trop si j'ai envie de faire des efforts pour essayer de trouver les autres intégrales. Ce n'est pas une série que je qualifierais de mauvaise vu qu'il y a des trucs que j'ai aimés et des bons personnages, mais je ne la trouve pas très prenante, surtout comparé à Preacher. Déjà, le propos est moins original vu qu'il y a déjà eu plein de déconstructions des super-héros comme par exemple avec 'Brat Pack' que j'ai lu récemment et qui partage certains thèmes avec The Boys comme le fait que les grands super-héros s'occupent plus de marketing que de sauver le monde. Et puis Ennis fait tellement dans la provocation que ça tombe presque dans de l'auto-parodie. Bon j'avoue que c'est un peu intéressant de voir à quel point ce scénariste a de l'imagination pour les conneries et les gags pipi-caca-vomi. La grosse faiblesse de la série est qu'elle est un peu trop longue et que le rythme est un peu lent. Entre deux passages intéressants, il peut se passer plusieurs pages où mon intérêt baisse. À force de voir durant des centaines de pages que les super-héros sont des gros cons qui ne pensent qu'au sexe, cela lasse un peu. On est donc loin de Preacher où tous les chapitres et les mini-séries m'ont intéressé même si certaines étaient moins bonnes que d'autres. Bref, une série moyenne avec des défauts qui font en sorte que je ne conseil pas un achat.

27/07/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Enfin un comics assez original qui sort du lot. J'ai bien aimé ce côté très adulte qui nous change un peu. Il y a également une thématique qui a d'ailleurs été reprise par le dernier Batman v Superman: l'aube de la Justice à savoir les dommages collatéraux provoqués par les super-héros. The Boys apparaît comme assez novateur. Je viens d'enchaîner avec Top 10 et là, je peux dire aisément qu'il n'y a pas photo. Certes, The Boys est violent mais surtout dérangeant pour l'image qu'on avait des super-héros. C'est même assez subversif. Il est cependant dommage que cela flirte avec le potache. Par ailleurs, le rythme est plutôt lent. Néanmoins, on ne s'ennuie pas à cette lecture avec des dialogues parfois savoureux. Il y a même de la profondeur chez certains personnages. J'ai bien aimé ces parcours parallèles de deux leader et de deux naïfs dans des équipes différentes. On sent que la confrontation va être intéressante.

11/03/2017 (modifier)
Par jules
Note: 1/5

Bon je mets un 0.5 en fait, pour pas mettre de 0 car tout comme il n'y a aucune œuvre réellement parfaite, il n'y en a aucune qui vaut 0... sauf tous les shojo ;) J'ai voulu lire cette série pour son pitch ma foi assez intéressant bien que déjà vu par le prisme de super héros existants... mais une série sur la déviance des super héros, why not ? Bah non en fait, c'est vulgaire (à la rigueur, passons) et faussement subversif. Pour moi, c'est du gore pour faire du gore et c'était pas drôle... Après si voir un mec faire un cuni à une nana qui a ses règles et qu'il en garde la trace en forme de barbichette vous fait marrer, bah tant mieux vous avez de la lecture qui vous attend... Sans m'arrêter sur ce que je viens d'écrire, que les super héros soient déviants certes... mais pourquoi ont ils tous les mêmes dérives à peu près, à savoir le sexe, le sexe et encore le sexe... avec un peu de coke de temps en temps. L'équivalent de la JLA fait quand même un bukake à la nouvelle arrivante... mais euh pourquoi vous devenez pas plutôt des super méchants ? Arrêtez de sauver des trucs si c'est pour les violer juste après. Vu comme ça le joker est un super héros incompris alors puisqu'il essaye de libérer l'homme de sa normalité. Voilà je dirai plus que cette série parle de sales types qui de temps à autres sauvent des vies. Et même avec ce point de vue, ça reste hyper racoleur et c'est rare mais quand je lisais ce morceau de pq imprimé, je me disais : mais pourquoi je m'inflige ça ?? Pas tout à fait dans le même genre (mais un peu quand même) vous avez le sympathique top ten, qui, s'il ne va pas aussi loin dans le gore spectacle est à mon avis beaucoup moins surfait. Entre godzilla qui est alcoolique et des souris super héros parodiant l'univers DC comics (notamment Infinite Crisis si je ne m'abuse), on a quelque chose qui a plus de fond à mon sens. Et non ça n'est pas du Tarantino, au mieux c'est de l'enfant avorté de Michael Bay et de Rocco Siffredi.

22/01/2015 (modifier)
Par Jetjet
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
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Je ne vais pas me mentir, un bon gros récit trash et vulgaire de temps en temps, ça m’éclate. Voir des situations absurdes, complètement décalées et vulgaires avec une bonne pincée de sexe et/ou de gore a quelque chose de diablement exaltant pour l’ado attardé que je prétends être et rester. Je pourrais même prétendre que plus mes artères se bouchent avec l’âge et le tabac, plus je recherche ce genre de lecture décomplexée. N’en déplaisent à mon entourage et libraires, il va sans dire que Preacher de Garth Ennis était devenue mon arme de prédilection dans ce genre si cloisonné, le récit irrévencieux au possible, l’utilisation de la religion comme un blasphème permanent et un coup de pied bien placé dans tout ce qui peut déranger dans nos sociétés se voulant si « propres » pour en devenir une œuvre culte avec l’amitié et l’amour en point d’orgue. Soit une belle démonstration que la plus belle fleur peut pousser sur un tas d’ordures… Si, si j’insiste, lisez Preacher pour une expérience unique :) Depuis ce succès et quelques autres, Garth Ennis fait le pari de proposer selon ses propres termes une nouvelle série « out-Preacher than Preacher » ce qui pourrait se traduire par un sobre « Plus Preacher que Preacher » faisant référence à l’humour décalé, l’hyper violence et les situations sexuelles équivoques. Au vu de ce qu’il a déjà osé publier, on ne peut pas être plus averti donc c’est avec un sourire sadique clairement non dissimulé que je me décida enfin d’entamer ce gros run sur une bande d’agents complètement timbrés censés surveiller et botter le cul des super-héros lubriques. Et bien oui ma bonne dame, car une fois rangé la cape et le masque, à quoi pensent donc tous ces super héros dès que la caméra s’éloigne de leur destinées ? Et bien à se défoncer la gueule comme de gros junkies ou à enfiler tout ce qui bouge et rassasier leurs pulsions sexuelles avec les facilités de leurs conditions surnaturelles ! Difficile de faire plus explicite avec cette équipe de bras cassés destinés à nous arracher quelques sourires génés et finalement assez libérateurs car tout comme Preacher, il faut le voir pour y croire ! Rien d’étonnant dès lors que DC Comics abandonne la série dès les premiers numéros au profit d’un plus petit éditeur bien content de tirer les marrons du feu à son tour ! Seul hic, Garth Ennis a peut-être voulu voir grand, très grand en proposant une série pas encore achevée mais aux ambitions plus démesurées que son chef d’œuvre Preacher auquel The Boys fait forcément écho à chaque page. Avec son pitch improbable, The Boys annonce clairement la couleur dès le départ : vouloir choquer l’amateur de Marvelleries ou de Batmaneries quitte à en perdre un peu de souffle et de rythme sur la longueur car oui The Boys c’est long, c’est même très très long ! Si on rigole comme un tordu dès les premières pages, ce serait de mentir tel un judas que de préciser que l’intérêt reste constant au fil des multiples petits épisodes qui se succèdent. Heureusement tout ce recyclage a quand même du bon comme une longue série télévisée car la lecture est facile malgré de longues lignes de dialogue mais il faut prendre son temps et savoir apprécier par petites doses ou arc. Le trait de Robertson est plutôt intéressant à plus d'un titre avec beaucoup d’encrage et de détails tout en sachant ménager aussi bien les nombreuses scènes d’action que d’humour car on rigole quand même pas mal avec cette équipe complètement atypique. Sans compter ces superhéros bien plus répugnants que leur statut ne laisse à supposer. C'est d'ailleurs assez marrant de voir les nombreuses références à d'autres personnages fictionnels... ou pas ! ;) De nombreux arcs détaillent les origines de chaque personnage principal mais Ennis a su montrer qu’il ne perdait pas le fil et arrive toujours tel un équilibriste surdoué à raccrocher tous les wagons ensemble. Cet amateur de démonstrations de violence a choisi d’ériger le mauvais gout à tous les étages sans égaler selon moi son œuvre de référence. Une fois l’effet de surprise passée, il manque un petit supplément d’âme pour emporter l’adhésion totale et je me suis même posé la question de savoir si je n’étais pas blasé de toutes ces irrévérences. Malgré tout, on passe un excellent moment en compagnie de ces Boys et je commence à comprendre suffisamment les techniques du bonhomme pour savoir qu’il va conclure de façon honorable son bébé (dont la publication aux USA approche de la fin). Sans être aussi indispensable que Preacher (mais combien de fois en aurais-je donc parlé dans cet avis ?), The Boys mérite bien d’être connu et reconnu et de se faire une place au soleil afin d’y pourrir bien sagement parmi votre collection de Martine :) EDIT après avoir lu les 7 premiers chapitres : Je descends ma note d’un point car je n’ai pas reconnu le même plaisir de lecture que celui rencontré avec Preacher mais soyons clair dès le départ : je ne m’attendais pas à une œuvre aussi marquante et fun car l’exercice est difficile à reproduire. Néanmoins les chapitres se succèdent en dent de scie comme cela a déjà été évoqué. Il y a un nombre assez consistant de pages qui ralentissent considérablement le rythme et le fil narratif n’est pas toujours des plus clairs. En gros il y a pas mal de passages où l’on se fait clairement « chier » et qui n’apportent rien de plus à l’histoire tout en restant confus avec des dialogues loin d’être aussi mémorables que je ne l’aurais souhaité. Et pourtant certaines scènes relancent admirablement la machine en étant grotesques, inattendues ou surprenantes quand elles ne sont pas tout simplement hilarantes ! La vision toute personnelle d’Ennis du 11 septembre et l’intervention des « héros » pour résoudre la prise d’otages en avion est bien partie pour devenir « culte ». Simplement dommage que le dessinateur intérimaire de certains épisodes n’ait pas le talent de celui d’origine et que Ennis prenne un certain plaisir à étaler son histoire alors que la raccourcir n’aurait été que plus profitable. Mais comme je passe malgré tout un très bon moment à la lecture et qu’il ne soit pas exclu que l’histoire retourne dans les rails si prometteurs du début, je reste confiant et poursuis ma collection avec autant d’appréhension que d’intérêt ! Après tout, n’est pas Ennis qui veut !

22/08/2012 (MAJ le 22/01/2013) (modifier)
Par zébu
Note: 3/5

Aprés la lecture des 15 premiers tomes. Cette série raconte l'histoire d'une équipe d'humains, gonflé par une mixture leur proccurant une force immense, qui surveillent les nombreux super héros peuplant la planète quitte à intervenir et à les mettre "hors jeu" quand ces derniers dérapent. Qui dit super héros ne dit pas forcément nombreux combats épiques et cette série en est la parfaite illustration ; en fait le but ici est de casser les codes des comics traditionnels et l'auteur y parvient brillamment en dépeignant un univers à l'opposé de ce que l'on trouve dans les séries de super héros. Vengeance, complots politiques, manipulations, drogue, sexe, violence physique et verbale, vulgarité, personnages déjantés ou torturés parfois même entourés de mystères, mais aussi histoire d'amour chaotique ainsi que beaucoup d'humour ; voilà tout ce que l'on peut trouver dans cette série. Ici les supers héros sont les salauds et le commun des mortels ignore tout de la vrais nature de ceux qu'ils adullent. Les premiers tomes sont une sorte de mise en bouche tournée clairement vers le coté humouristique afin de présenter les personnages et l'univers dans lequel ils évoluent ; les choses sérieuses commencent un peu plus loin avec le développement d'une histoire d'ensemble plus construite, sorte de fil rouge de la série (la théorie du complot politique). De ce fait on peut regretter une qualité scénaristique plutot en dent de scie ; en effet dans certains albums il ne se passe pas grand chose ou alors ça avance bien trop lentement alors que d'autres sont tous simplement mémorables. En tout cas il est clair que l'auteur laisse libre court à son imagination débridée et débordante de façon fort sympatique, pour peu que l'on adhère au concept. Jusqu'où va-t-il nous emmener ? mystère ; toujours est il que je suivrais la suite avec un intéret certains, car une fois qu'on a commencé la série, il a y rien à faire on veut absoluement connaitre la suite. Niveau dessin ; selon le dessinateur la qualité varie grandement passant de bonne à plus que moyenne ; il faut dire aussi qu'ils sont trois sur le coup, certainement pour pouvoir tenir une cadence importante de parution d'album dans une même année. Pour moi, le meilleur reste incontestablement Robertson suivi de Braun et enfin Mc Crea qui nous gratifie au passage du plus mauvais album de la série (le numéro huit). Voilà, en gros une série bien trash (à éviter de mettre entre les mains des plus jeunes) qui casse les codes établis du genre et qui s'avère vite prenante pour ceux qui adhère à ce concept bien particulier ; juste deux reproches un scénario d'une qualité un brin irrégulière et des dessins pas vraiment à la hauteur selon le dessinateur. Petite mise à jour aprés la lecture des albums seize et dix sept. Le seizième continue sur la lancé de la théorie de la rebelion des supers héros qui veulent se retourner contre l'état américain et prendre le pouvoir, alors qu'un affrontement entre ces derniers et l'équipe des ptits gars semble de plus en plus inévitable. De plus cet album nous laisse dans un suspence insoutenable qui ne trouve pas de réponse dans le suivant car le dix septième tome (comme le dixième et le quinzième) est une sorte de parenthèse qui se penche sur le passé d'un personnage précis, ici le chef de l'équipe. J'attends donc la suite avec impatience pour connaitre l'ultime dénouement qui semble être proche puisque j'ai lu que l'auteur avait l'intension de conclure la série cette année. Affaire à suivre.

06/11/2012 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

Je suis très déçue. Le premier tome était excellent, les supers-héros passés à la moulinette, quel bonheur ! Je me suis donc lancée dans l’achat de tous les autres avec une confiance aveugle… malheureusement pour mes petits euros, tant pis je ne vais pas non plus les pleurer. Alors que s’est-il passé ? Le premier tome est cynique, drôle et original, les 3 suivants que j’ai lus sont rarement drôles, encore cynique mais avec moins d’intelligence et pour l’originalité elle s’est envolée. Après le premier tome je me demandais ce qu’Ennis Garth avait bien pu prévoir pour la suite, il ne s’est pas trop creusé finalement, des histoires en un tome, dans le genre petits polars concernant des super-héros vraiment cons, une poignée d'entre eux travaille en sous-marins pour le gouvernement, c’est juste chiant et bavard ! Je me suis endormie plusieurs fois sur cette enfilade de dialogues soporifiques, impossible de lire un tome d'un bout à l'autre sans piquer un petit roupillon. Ce qui a fini par m’achever c’est qu’à un moment l’un des supers meurt, bon, rien à redire, mais un ou deux tomes plus loin, tadam ! Ben non il n’est pas mort, facile non ? Et l’explication est franchement bidon. Bref, deux étoiles pour le premier superbe tome et pour les quelques bonnes répliques éparpillées de-ci de-là, dommage que la série ne ce soit pas contentée d’aller à l’essentiel au lieu de broder sur des scénarios improbables et hâbleurs à mourir. Le dessin ? Bof, c'est du comics moyen, avec des couleurs informatisées moches.

06/05/2011 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Après la lecture des 3 premiers tomes. D'autres suivront un jour. J'aime ce style de comics "branleur" où l'humour s'impose sous toutes les formes, de la plus fine à la plus grotesque. On a le droit à du pur Ennis, décalé et sans tabou. Il ne fait pas bon pour un personnage de passer dans cette série, on a le droit à tout !!! Les super-héros ne sont pas à la fête. Chaque tome est un récit à part entière où chaque scénario est un divertissement s'appuyant sur des trames croisées souvent en finalité commune. C'est relativement con mais ça repose les neurones et flatte la bêtise qui sommeille en chacun de nous. Quand on accepte de jouer le jeu on se surprend à apprécier cette bande de dépravés tous aussi graves les uns que les autres. C'est franchement difficile d'en parler tant l'on sort des sentiers battus. On est un cran en dessous de Preacher pour l'humour, mais l'action omni-présente compense et donne du rythme au récit. Le dessin de Robertson est efficace, le trait est parfois gras mais la colorisation informatique évite d'avoir un effet sale. Je lirai la suite par plaisir et curiosité car j'aimerai mieux connaitre les personnages et surtout voir comment ils vont évoluer au fur et à mesure de leurs missions hors normes. Mise à jour le 22/04/2011 suite à la lecture des tomes 4 à 7. Passage de la note de 3 à 4 et ajout d'un coup de coeur. Le série prend de l'ampleur à chaque tome, la série devient consistante et prenante. En l'état il reste beaucoup d'inconnus mais le puzzle avance. Les tomes 6 et 7 forment une seule histoire, comme les autres tomes individuellement. La lecture se fait à deux niveaux, une pour chaque récit et une autre sur la longueur. Ennis sait embarquer les lecteurs dans ses productions. Je ne sais pas combien de tomes sont prévus en tout mais je ne pourrai plus faire autrement que d'aller au bout !!! Mise à jour du 30/04/2011. lecture des tomes 8 et 9. Impossible de s'arrêter en si bon chemin, j'ai donc commandé les derniers tomes disponibles. Les tomes 8 et 9 sont énormes, des étapes sont franchies dans l'humour et la décadence. Les super-héros en prennent pour leur compte et sont tout simplement réduits à des moins que rien. C'est gros, pour ne pas dire énorme, mais ça fonctionne à merveille. On se demande où cela va nous amener et s'il y a aura des limites !!! Il y a tout de même des sujets sérieux traités au fil de l'eau, mais ils ne suffiront pas à masquer le côté extrême et trash de la série qui n'est clairement pas à mettre entre toute les mains : il faut un esprit ouvert aussi friable qu'un gruyère pour apprécier cette caricature absolue des comics de super-héros. Pour répondre à l'avis précédant, il y a bien un changement de dessinateur mais il n'intervient qu'au tome 8 sans perte de qualité notable... Cette série n'a d'intérêt que sur la longueur, elle se bonifie au fil des tomes pour devenir addictive. Une chose est claire, Ennis est et restera Ennis. Si Preacher n'est pas votre tasse de thé, ne gaspillez pas votre temps ni votre argent sur cette série.

12/04/2011 (MAJ le 22/04/2011) (modifier)
Par chatbada
Note: 3/5

J'ai beaucoup aimé Preacher, et c'est la raison pour laquelle j'ai tenté quelques opus de cette série tant conseillé. Je suis très partagé. En effet, le dessin ne me plaisait pas, le trait étant assez grossier, plutôt classique, mais j'ai fini par m'y faire. Cependant, j'ai constaté au fil du récit, que l'on peine parfois à reconnaître des personnages. Je ne parle pas du n°3 (français) où un autre dessinateur reprend le flambeau, le résultat est catastrophique. Concernant l'écriture, je la trouve nettement moins pertinente et drôle que celle de Preacher. On frise le caca-boudin, c'est aussi très graveleux, et à la limite je n'ai rien contre mais à condition que ce soit drôle, or je ne trouve pas que cela soit souvent le cas. En revanche, les personnages sont sympathiques, et c'est même le point fort à mon sens de cette série. Je ne trouve en effet, rien de renversant quant à la morale etc, contrairement à ce que j'avais lu. C'est à se demander si Garth Ennis ne fatigue pas un peu.

20/04/2010 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
L'avatar du posteur cac

On se situe à notre époque mais dans un monde chaotique où certains hommes ont des super pouvoirs et en abusent. "Butcher" monte une équipe de gens qui ont tous une dent contre ces super héros, son but étant d'être un contre pouvoir. L'idée n'est pas mal, elle met du temps à se mettre en place et on aimerait en savoir plus sur l'origine et le passé des hommes ayant des pouvoirs et le groupe des 7 à leur tête. Le premier tome se concentre sur le recrutement de Hugh, l'écossais qui a perdu sa compagne. Il y a certaines scènes de sexe, ça m'a paru arriver comme un cheveu sur la soupe au départ. Premier cas, Butcher est en conversation avec une femme de la CIA, et boum la page d'après il la culbute sur son bureau... Puis dans la suite, le sexe est plus présent car c'est une part dominante de la personnalité des "supers". C'est même l'occasion d'un discours assez bizarre sur les pratiques sexuelles et notamment l'homosexualité qui semble dans cette société être considérée comme un crime ou une maladie. Je connaissais Garth Ennis de réputation, c'est le premier album que je lis de lui. Je ne peux pas dire si les thèmes abordés, la violence, le sexe sont semblables à ceux qu'il a pu avoir dans Preacher par exemple. J'ai trouvé les dialogues, du moins le langage utilisé par la traduction, bien écrits en tout cas. Le style de dessin n'est pas dans ce que je préfère d'ordinaire, il a le mérite d'être efficace et plutôt réaliste. Une série au concept intéressant et pas courant à ma connaissance, les super héros étant considérés comme une plaie pour la société plus qu'une aide bienveillante protégeant la population.

09/01/2010 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
L'avatar du posteur pol

Un groupe, emmené par le Butcher, est chargé de surveiller les nombreux super-héros en tout genre qui foisonnent un peu de partout et de s'assurer que ceux-ci ne dépassent pas les bornes. Et si c'est pas le cas, attention baston. C'est en substance l'idée de départ de ce comics. Je la trouve assez sympa et je pense qu'elle a le potentiel pour accoucher d'une bonne série. Malheureusement je trouve que ça traîne un peu en longueur. Le butcher met un temps fou à constituer son équipe de nettoyeurs. Les scènes d'actions ne sont finalement pas si nombreuses et je n'ai pas eu ma dose de testostérone à la fin. Il y a quelques dialogues que j'ai eu du mal à comprendre, je n'ai pas saisi leur sens et le rapport avec les évènements du moment. Et pourtant il y a plein de bons passages, je me suis surpris à me marrer avec des situations pourtant parfois sanglantes ou un peu crues. Pas mal donc, s'il se passe plus de choses et si l'histoire avance plus dans la suite, la note ne peut que monter.

13/01/2009 (modifier)