Fly Blues

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

La soixantaine un peu fatiguée, Kenny Meadows est un grand trompettiste de jazz, fils spirituel du fameux Thelonious Monk. Il prend le car de Barcelone pour se rendre à Paris où il doit enregistrer avec Patrick Reggiani, un jeune trompettiste français, un morceau composé par ce dernier, Fly Blues.


Auteurs argentins Jazz

Au même moment, Debra, une jeune réalisatrice de dessins animés, quitte des amis, dans le sud de la France, pour rejoindre, en voiture, Paris et Maurice, pour lequel elle se demande si son amour est toujours aussi vivace. Sur une aire d’autoroute, Kenny Meadows, s’éloignant pour satisfaire à un besoin pressant (« Ah, la prostate ! »), se fait agresser par une bande de jeunes voyous. Kenny est tué. Avec un téléphone portable, les malfrats filment son assassinat pour le diffuser sur l’internet. Hasard ou nécessité, Debra s’arrête sur la même aire, et découvre, abandonné par les voyous, l’étui contenant la trompette de Kenny. Dans l’étui, l’adresse de Patrick Reggiani et une cassette enregistrée. Elle décide d’apporter le tout à ce Reggiani. Plus loin, plus tard, sur une autre aire d’autoroute, se reposant à l’écart, elle est le témoin involontaire d’un autre meurtre perpétré par la même bande. Elle se fait repérer par les voyous, mais leur échappe de justesse. L’un d’entre eux a juste le temps de photographier le numéro d’immatriculation de sa voiture et de la mailer aussitôt à leur chef, à Paris… Durant tous ces événements, des mouches virevoltent autour des différents protagonistes et se permettent des commentaires, s’interrogeant sur le rôle qu’elles pourraient ou devraient jouer dans la destinée humaine…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 11 Septembre 2008
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Fly Blues © Futuropolis 2008
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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16/09/2008 | iannick
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Par Ems
Note: 2/5

Cette BD est limite inclassable. Les différents protagonistes jouent dans des registres différents surtout les mouches qui interviennent tout au long du récit. Alors que faire, se focaliser sur une partie en particulier ? Tout le récit s'articule autour d'un morceau de musique inspiré par une mouche. Je regrette la trop grande importance dans cette histoire de la bande de crétins sanglants et de leur trafic de vidéos trashs. C'est clairement hors de sujet par rapport au reste même si ils sont à l'origine du décès d'un personnage clé. Les interventions des mouches sont dur à suivre, je n'ai pas réussi à rentrer dans ce trip non plus. Il reste l'histoire de rencontres entre les personnes qui permettront l'enregistrement du morceau "Fly Blues". Le dessin parait bâclé sur beaucoup de cases si l'on se réfère à d'autres réussies. Les couleurs sont souvent trop flashies. Une déception globalement surtout de la part de Futuropolis qui a un catalogue excellent.

14/11/2009 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
L'avatar du posteur iannick

C’est la première fois qu’une bd publiée par Futuropolis me déçoit tant ! Rien ne m’a enthousiasmé dans « Fly Blues », que dalle ! L’histoire est en quelque sorte basée sur le croisement de route entre plusieurs protagonistes. Le récit débute par la présentation de Kenny Meadows, un célèbre trompettiste de jazz qui se rend en autocar de Barcelone à Paris afin de rencontrer Patrick Reggiani pour un enregistrement en duo. Lors d’un arrêt pipi sur une aire de repos, celui-ci va être assassiné par une bande de jeunes loubards. Son étui contenant sa trompette, et dont la bande l’a laissé abandonné sur le parking de l’aire de repos après le meurtre, va être récupéré par Debra. Cette jeune femme se rend elle-aussi à Paris mais, repérée par cette bande, elle sera pourchassée… Les dialogues m’ont beaucoup gêné dans ce scénario surtout lorsque la narration se focalise sur les mouches, je les trouve ennuyeux car ils n’apportent rien à cet album. D’ailleurs, si ces séquences avec les mouches avaient été retirées de l’album, à mon avis, ça n’aurait rien changé à la trame principale de l’histoire qui met en scène une poursuite entre des malfaiteurs et Debra. Pour revenir aux passages dont les mouches sont montrées du doigt, leur seul intérêt est d’apporter une réflexion sur le sens de la vie à cette histoire… cette pensée m’est apparue rébarbative et inintéressante. Quant à l’histoire proprement dite, les auteurs semblent vouloir dénoncer le racisme et la bêtise humaine. Le racisme à travers le meurtre de Kenny Meadows de race noire, la bêtise humaine à travers la bande qui filme leurs « exploits » grâce à un téléphone portable puis les balance sur internet… Pour avoir lu d’autres bandes dessinées qui mettent en lumière ces problématiques, je pense que « Fly Blues » n’est franchement pas l’album qui les traite le mieux. En effet, si le lecteur n’est pas vraiment attentif au fait que Kenny Meadows est un black, il n’y verra qu’un récit dans le genre thriller. Au niveau du dessin, je préfère de ne pas trop en dire parce que je n’aime pas le trait d'Oscar Zárate, je le trouve trop figé. La mise en couleurs m’a semblé correcte car elle crée des ambiances dans certaines séquences. Finalement, je ne sais pas trop si des lecteurs aimeront « Fly Blues » car je n’ai ressenti aucune émotion en la lisant. Ce scénario m’est apparu ennuyeux et le dessin d'Oscar Zárate ne m’a pas plu… Bref, je ne conseille à personne l’achat de cet album.

16/09/2008 (modifier)