Wanted (J.G. Jones)

Note: 3.27/5
(3.27/5 pour 15 avis)

Wesley Gibson mène une existence minable semblable à des millions d’autres jusqu’à ce qu’il découvre que son père – Le Killer – est à la tête d’une société de super-vilains et dirige secrètement le monde depuis 1986.


Auteurs britanniques BDs adaptées en film Des méchants super ! Image Comics

Intégré à cette nouvelle famille de “sang” après le meurtre de son père, Wesley découvre le monde tel qu’il ne l’avait jamais vu et tel qu’il est appelé à diriger, en digne héritier du Killer.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Juillet 2008
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Wanted (J.G. Jones) © Panini 2008
Les notes
Note: 3.27/5
(3.27/5 pour 15 avis)
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03/08/2008 | Tomeke
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Par Jetjet
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
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Wanted a été annoncé comme étant l’anti Watchmen par absolu. Il y a un peu de cela dans le sens où les aventures du jeune Wesley, passant de l’état de loser absolu et cocu à celui de super vilain violeur, infect et revanchard sur une société alternative complètement dingue. Imaginez une super guerre secrète où tous les vilains auraient éliminé les superhéros du globe ! Ne leur reste donc plus qu’à choisir entre assumer leur identité secrètement (en endormant la société un peu comme les films Matrix) et se distraire dans des mondes parallèles ou bien jouir de leur usufruit en plein jour ! Wesley ignore complètement cette situation, il ignore même qu’il est le fils du plus grand des tueurs. Au décès de ce dernier, à lui donc d’assumer le patrimoine génétique et de devenir le numéro un par le rejet de tout ce qu’il avait appris jusqu’à présent et le long apprentissage d’une vie sans foi ni loi bien plus excitante ! Il faut bien avouer que dès le départ et que l’on aie vu le film ou pas (qui emprunte des alternatives scénaristiques fort différentes en remplaçant les super héros par des tueurs), on s’en prend plein les mirettes car le récit est fort attrayant, les dessins et couleurs réussis et les différentes scènes s’enchaînent sans temps mort ! Cette relecture trash (bien atténuée dans le long métrage d’ailleurs) a quelque chose de jouissif et d’éminemment fun dans le plaisir immédiat qu’elle procure. Les scènes d’action succèdent aux scènes d’exposition et le tout se suit avec une facilité déconcertante. Le récit distille moult petites allusions à d’autres héros (la cape de Superman, les comédiens de la série télévisée Batman) assez facilement reconnaissables et les différents protagonistes créés pour l’occasion ne sont que des reflets de personnages issus de l’univers Marvel ou DC Comics (avec une galerie assez épatante des némésis de Batman). Wesley s’apparenterait plutôt à Bullseye (le Tireur de "Daredevil") et Mr Rictus au Joker hormis le fait qu’ici le scénariste tire à boulets rouges surtout sur la conception même des comics de façon intelligente (la fameuse série des « Et si… » revue de manière acide et impolie ! :) ). Le dernier chapitre ainsi que sa conclusion s’adressant directement à nous m’a plus amusé que choqué et c’est avec le sourire aux lèvres que l’on referme l’ouvrage. A noter une très belle édition de la part de Delcourt et une postface intéressante de Mark Millar expliquant l’origine de cette œuvre unique en son genre. Par contre pour avoir eu l’édition originale entre les mains, je dois signaler un petit bémol quant aux choix d’avoir réduit une double page présentant Wesley en train de dégainer son flingue sur une seule page pour l’édition française, pas très sérieux de reconditionner la pagination. A l’exception de cette remarque et pour peu que vous soyez fans de comics qui ne se prennent pas au sérieux de façon addictive, foncez car tout est bon dans le cochon ! :)

29/04/2009 (modifier)