Le Cortège des cent démons (Hyakki Yakô Shô)

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

Ritsu est un jeune homme étrange.


Asahi Sonorama Folklore asiatique Shojo

Ritsu est un jeune homme étrange. Petit, il semble avoir hérité d’un don de double vue, puisqu’il est capable de discerner les yokai, ces démons familiers, dans un environnement normal. Il faut dire que son grand-père, qui écrivait des histoires de démons sous un pseudonyme, possédait lui-même ce don, et invoquait souvent ces compagnons de l’invisible… Mais un jour Ritsu découvre que sa cousine Tsukasa semble elle aussi voir des choses…

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 2006
Statut histoire Série terminée 6 tomes parus

Couverture de la série Le Cortège des cent démons © Doki doki (Bamboo) 2006
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
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20/07/2008 | Spooky
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Par Belhou
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

J'ai acheté sans grande conviction les 3 premiers tomes de cette série publiée dans le magazine japonais Asahi Sonorama, qui publie également les histoires de Junji Ito. Mais dès le début de ma lecture, j'ai reçu une véritable claque! On a affaire à un seinen s'inspirant des yokai (le floklore japonais), le tout construit en histoires courtes. Ritsu est un garçon très spécial qui a le pouvoir de voir les yokai et les esprits depuis sa naissance. Sa maison est occupée par énormément de monstres et esprits qu'il est le seul à pouvoir voir. La raison ? Kagyu, son grand père, était un pasionné de folklore et s'est exercé aux pratiques occultes durant toute sa vie. A sa mort, il a envoyé Aorashi, un yokai, veiller sur Ritsu. Cette série, bien que traitant d'un sujet assez sérieux, contient son lot d'humour, grâce notamment à Ojiro et Oguro, deux oiseaux aux pouvoirs considérables, qui n'agissent malheureusement que la nuit. Tsukasa, la cousine de Ritsu, est assez attachante par son attitude perpétuellement mélancolqie. Magie, beauté des paysages traditionnels japonais, esprits.... ce coktail donne lieu à des histoire sombres, poétiques, empreints d'un certain ésotérisme. Chaque histoire courte apporte son lot de surprises et de phénomènes étranges. On reste scotché jusqu'à la fin. Le dessin est très joli, peut représenter parfaitement un beau jardin de cerisiers comme le plus horrible des cadavres putréfiés. Un manga surprenant qui m'a ensorcelé. Son prix est certes assez élevé, mais il le vaut ! Par contre, je trouve scandaleux que Doki Doki ait cessé la publication au volume 6 alors que la série en est à son tome 18 au Japon. Je sais bien que les ventes étaient mauvaises mais de bien médiocres séries continuent de paraître et celle-ci est sacrifiée pour les autres... Une seule chose à retenir : lisez cette série, et laissez battre votre coeur au rythme des yokai....

16/01/2011 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Tout d’abord un petit coup de gueule envers les Editions Doki-Doki, concernant les couvertures de ces deux tomes. On a l’impression qu’on va lire un shôjô, un truc à l’eau de rose. Et à l’intérieur, c’est très différent. Certes, c’est du fantastique « light », sans effusion de sang ou presque, mais qui met les personnages aux prises avec des démons de différents niveaux, pas toujours très beaux d’ailleurs. Et, à ma grande surprise, je me suis surpris à prendre du plaisir à sa lecture. Il faut dire que les récits sont assez bien menés, que les personnages ne sont pas trop naïfs et que le dessin, s’il n’atteint pas le niveau de celui de Tsukasa Hojô dans City hunter, est quand même très agréable. Pas de fleurs qui se baladent, on reste dans une imagerie fantastique classique. Par contre je ne suis pas sûr d’avoir tout compris au dénouement de certaines histoires, et l’une d’entre elles au moins (à la fin du premier tome), semble ne pas avoir de rapport avec les personnages principaux. Mais l’ensemble se lit très agréablement, et s’il prend l’envie à Doki-Doki de publier d’autres travaux d’Ichiko Ima, je les lirai avec curiosité.

20/07/2008 (modifier)