Mourir Partir Revenir, le Jeu des Hirondelles

Note: 3.14/5
(3.14/5 pour 7 avis)

Huis-Clos Beyrouthien dans lequel les influences Satrapiennes sautent aux yeux...


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Autobiographie Dans mon immeuble... La BD au féminin Le Liban Les Guerres du Liban Proche et Moyen-Orient

1984, un immeuble dans un quartier de Beyrouth. Récit autobiographique où l'auteur de nationalité libanaise se remémore une journée passée à attendre le retour de ses parents alors que les combats font rage dans la ville. Heureusement, les voisins, tous sympathiques lui rappellent que le monde des adultes n'est pas que guerre et brutalité

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 10 Octobre 2007
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Mourir Partir Revenir, le Jeu des Hirondelles © Cambourakis 2007
Les notes
Note: 3.14/5
(3.14/5 pour 7 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

03/04/2008 | Jopicard
Modifier


Par Jopicard
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Ce qui frappe en premier lieu est la ressemblance graphique avec l'oeuvre d'exception qu'est Persepolis de Marjane Satrapi. Avec ce style en noir et blanc si caractéristique, on s'y tromperait ! Doit-on crier au plagiat...? Je ne pense pas. D'autant qu'après lecture, il s'avère que l'auteur, Zeina Abirached, possède un style à l'esthétique particulière, où les figures géométriques sont légions. Ce qui augmente très fortement la beauté des planches lesquelles pour certaines firent de ma part, l'objet d'une étude minutieuse. L'auteur nous livre un récit autobiographique (tiens encore comme Marjane !) au cours duquel elle relate une petite partie de sa vie de jeune Libanaise, à l'époque où elle et sa famille sont « prisonniers » d'une Beyrouth en guerre. Ils logent avec d'autres civils dans un vieil immeuble proche des zones de combats. Il s'en suit un ouvrage sous forme de huis clos, dans lequel les différents voisins de l'immeuble sont décrits les uns à la suite des autres, non sans un certain humour. Tentant ainsi de nous faire partager avec le recul son ressenti d'enfant sur ce monde en guerre. Malheureusement, même si l'ensemble est fort plaisant et si Zeina Abirached apparaît comme une dessinatrice pleine de promesses, le développement des différents personnages est distillé extrêmement rapidement... ce qui au final laisse un petit goût de frustration.

03/04/2008 (MAJ le 03/04/2008) (modifier)