Robin Dubois

Note: 3/5
(3/5 pour 17 avis)

Angoulême 1990 : Alph-Art jeunesse pour le tome 16 Tout le monde connaît Robin des Bois. Plus personne n’ignore que dans la forêt de Sherwood sévit également un certain Robin Dubois. Entre deux «la bourse ou la vie», celui-ci se la coule douce. Tout se passe comme dans la réalité historique... Ou presque. Par les memes auteurs que Leonard.


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C'est l'histoire d'un bandit de grand chemin... ben lui il vole pas seulement aux riches et ne donne jamais aux pauvres !! Le pire c'est qu'il est devenu pote avec le sherif et sa delicieuse femme Cunégonde (hum...) Le sherif, pour rejoindre robin au bar du coin, doit faire preuve d'imagination pour eviter que sa douce ne le pince en train de se descendre une bonne pinte !! Bref, un humour Leonardesque pour une serie bien sympa !!

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 1979
Statut histoire Strips - gags 21 tomes parus

Couverture de la série Robin Dubois © Le Lombard 1979
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 17 avis)
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10/03/2002 | dut
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L'avatar du posteur Agecanonix

Cette joyeuse parodie du légendaire héros de Sherwood m'a toujours bien fait rire dans le journal Tintin étant gosse, et même après tant d'années, ça tient encore la route, même si maintenant je souris plus que je ne ris aux éclats. Robin passe son temps à ridiculiser le shérif de Nottingham, lord Fritz Alwill, mais en fait, ils sont copains, et de nombreux gags les montrent attablés dans une auberge devant une chopine de bière, dans une ambiance festive, tandis que Cunégonde, la redoutable virago de Fritz, l'attend au château avec un rouleau à pâtisserie. Comme on le voit, l'humour se déchaîne dans ce Moyen Age de fantaisie ; les gags qui usent fréquemment des anachronismes, annoncent le côté dévastateur de Léonard, autre bande vedette du duo de créateurs. Pourtant, les débuts de "Robin Dubois" dans Tintin en 1968, sont timides, les gags sont éculés et sans saveur, la série va mettre un peu de temps pour accrocher ses lecteurs, et peu à peu, les gags ont plus de recherche et de folie pour devenir au fil du temps une des valeurs sûres du journal, souvent en tête des référendums organisés auprès des lecteurs. Son aspect graphique va en même temps s'affiner ; d'ailleurs, il a été difficile au début de déterminer la part exacte de chacun des co-auteurs de la bande, car De Groot est également dessinateur. Il va dessiner les tout premiers épisodes, ses personnages sont plus épais, plus carrés, avant d'être relayé par Turk qui assumera la partie dessin avec un trait plus fin et plus rond. D'autre part, au début, Robin apparaissait plus souvent, puis peu à peu, le shérif --au départ faire-valoir de Robin-- prend de plus en plus d'importance, si bien que Robin devient à son tour le propre faire-valoir du shérif ; il y a même des gags où Robin n'apparait pas, un comble pour un héros. Les scénarios se renouvellent habilement en recourant à des changements de personnages secondaires : les chevaliers Teutoniques avec leurs casques délirants et leur accent à couper au couteau, le prisonnier du cachot, la sorcière K. Raboss, le Viking et son drakkar dans les douves, le collecteur d'impôts, le facteur récalcitrant...qui feront disparaître peu à peu les compagnons de Robin et Aldebert le lieutenant crétin du shérif (qui sera remplacé par Cunégonde, au potentiel plus porteur). C'est à ce moment où les gags se focalisent sur Fritz-Cunégonde ou Fritz-Robin, en une sorte de duel à trois, que la série devient moins attirante, mais elle reste cependant très drôle dans son ensemble, et on ne peut que louer l'imagination des auteurs qui doivent alimenter 2 grosses séries humoristiques. Par contre, les histoires longues sont médiocres, préférer les planches-gags, où la qualité des décors est à signaler, ce qui est rare dans une BD d'humour.

08/06/2013 (modifier)