Marine Blue

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Shaoud est issu du peuple des sirènes, Chaeyeon une jeune coréenne dont le grand-père réside au bord de mer. Entre les deux, qu’adviendra-t-il ? Du shojo à la sauce coréenne (on appelle cela du sunjung), relevé d’une pointe de fantastique.


Haksan Manhwa Séries avec un unique avis Sirènes

Issu du peuple sirène, Shaoud se réveille amnésique, et muet, sur une plage de Corée. C’est là que le découvre Chaeyeon, que les hasards (et malheurs) de la vie ont amené dans la demeure de son grand-père, sise en bord de mer. Un lieu plein d’apaisement, où elle aimerait certainement résider plus longtemps. De cet étrange jeune homme, dont elle ignore tout, Chaeyeon ne sait d’abord que penser. Bien sûr, elle s’attache à lui, mais le voici bientôt qui commence à révéler d’étonnants pouvoirs, qu’il maîtrise d’ailleurs plutôt mal que bien. Que pourra-t-il se nouer entre ses deux là issus de deux mondes différents ? Et que donc la vie leur réserve-t-elle à tous deux ?

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Février 2004
Statut histoire Série terminée 10 tomes parus

Couverture de la série Marine Blue © Saphira 2004
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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12/12/2007 | Katz
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Par Katz
Note: 3/5

Une jeune orpheline qui vient tout juste de perdre son père, un jeune amnésique aussi beau que muet... Voici posé là les prémices de nombre de contes de fées et de romances. C’est tout à la fois ce qu’est Marine Blue, une romance sur fond de conte de fées. Sauf qu’ici les fées auraient l’apparence et la couleur des sirènes, peuple de la mer qui comporterait à la fois des femmes, mais aussi des mâles, ce qui est surprenant au premier abord. Posons aussi que la pauvre petite orpheline est issue d’une famille riche, si ce n’est très riche, ce qui rajoute à l’aspect conte et irréaliste du récit (« la petite princesse et le prince issu des mers », voilà un titre qui lui conviendrait). Mais le conte, néanmoins, est modernisé par le fait que la « pauvre petite princesse » est aussi une lycéenne (et une « pauvre petite lycéenne » car tout n’est pas rose dans sa vie de lycée). Et c’est justement ce qui m’a fait décrocher de ce manhwa. Si Marine Blue n’a rien de mémorable, j’avais cependant plutôt apprécié l’aspect bucolique et d’un « champêtre maritime » des deux premiers tomes, qui se déroulent en grande partie dans la villa des bords de mer du grand-père de l’héroïne. Une histoire assez classique, centrée sur Shaoud l’étrange amnésique muet, et une jeune orpheline qui se remet de la disparition de son père en maternant ce « petit poussin perdu ». Mais une histoire finalement touchante, que je trouvais plus servie que desservie par un dessin aussi hésitant que Shaoud est perdu. Le dessin, en effet, s’il n’est pas mauvais, fait parfois limite « amateur », dans le rendu des expressions, des proportions. Mais cet aspect « pataud » participait, pour moi, au charme naïf de ce titre. Bien qu’elle n’eut rien transcendant, cette petite histoire avait su me toucher, et je m’étais donc promis de la poursuivre, en achetant le tome 3, ce que je ne fis cependant avant plusieurs mois. Voilà qui certes mesure déjà l’impact limité qu’avait eu Marine Blue sur ma personne (il est vrai aussi que les séries longues, c’est-à-dire qui dépassent 5-6 tomes, m’effraient un peu). Et, un jour donc, j’acquis ce tome 3... Un tome que je n’ai jamais terminé, et dont je n’ai pas dû lire plus vingt pages (ce qui pour un manga/hwa de 180 pages est fort peu), tant j’ai eu l’impression de ne pas retrouver dans ce tome 3 ce qui m’avait enchanté dans les deux premiers. Car ce troisième tome, donc, débute par une sorte de long « tunnel » sis au lycée de l’héroïne, pour des aventures banales, triviales, et sans intérêt aucun. Celles que n’importe quel manga, manhwa, bd, comics, roman, dessin animé ou série télévisée pourra vous narrer sur le quotidien pas toujours drôle de l’école, avec sa pression, ses petites bisbilles et jalouseries... Où était donc passé l’étrange charme naïf qui m’avait ému dans les deux premiers tomes ? Je ne sais. Mais je fus tellement déçu que j’abandonnai aussitôt cette lecture. Tant pis... Trois étoiles néanmoins, pour l’enchantement des deux premiers tomes.

12/12/2007 (MAJ le 12/12/2007) (modifier)