Route des maisons rouges

Abandonnez-vous aux plaisirs...
Auteurs italiens Maisons closes et prostitution
La route des maisons rouges est à la fois un lieu et une manière de voir la vie. Un microcosme surréaliste, où le temps et l’espace sont des concepts relatifs. Un lieu de perdition et de plaisirs, où se mêlent réalité et fantasmes. Une île heureuse, un paradis, qui comme chaque paradis, a ses serpents et ses fruits interdits. Le gouverneur a décidé qu’une des maisons fermerait à la fin de l’année, pour laisser la place à un casino. Les filles ont quelques mois pour arriver à gagner le maximum d’argent et ne pas finir dernières, au risque de voir leur paradis détruit. Trahison, vengeance, amour, haine se mêlent dans cette lutte pour la (sur)vie... et les filles ne sont pas au bout de leurs peines !
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Date de parution | 11 Juillet 2007 |
Statut histoire | Série abandonnée 2 tomes parus |
Les avis


Si je ne mets pas la note minimale à cette BD, c'est uniquement parce que le graphisme n'est pas mauvais et je trouve la couverture réussie et attirante. Mais pour le reste, je n'ai vraiment pas aimé. Le dessin est relativement bon dans une veine rappelant un peu les comics et certains dessins animés modernes. Il n'est pas exceptionnel mais assez maîtrisé. Evidemment, les allergiques aux clichés de la bombe bonnasse au corps de top model et aux seins bonnet E en seront pour leur frais car c'est du racolage à toutes les cases avec filles en tenue sexy et poses lascives partout. C'en est assez lourdingue même si, en tant que mâle, ça ne me dérange pas tant que ça. Et puis je ne trouve vraiment pas terrible le choix de coloriser l'encrage (au lieu de le faire toujours noir) : cela donne un aspect irréel à pas mal de personnages qui, du coup, ont l'air d'être extérieurs à la scène qui les entoure. Bon, mais passé le dessin, le scénario est nul. Je suis direct en disant ça mais il n'y a pas d'autre mot. Sans parler du fait que l'intrigue soit bidon et sans intérêt, le récit est embrouillé, sans rythme, strictement pas prenant. Dans le peu de pages du premier tome, j'ai largement eu le temps de m'ennuyer et d'avoir envie de voir ailleurs. Et ce ne sont pas les multiples scènes lesbiennes et autres pseudo-érotiques qui allaient me faire changer d'avis. Au final, il ne reste que le racolage et je déteste ça.

Bon, généralement après la lecture d’un album, qu’il nous ait plu ou non, on a toujours quelque chose à raconter, mais là … vu le vide de celui-ci ça va être difficile. Déjà, je me demande encore pourquoi je l’ai acheté, peut-être pour les dessins et les couleurs chatoyantes mettant en avant des formes rondes et pulpeuses qui me font me rappeler que je suis bien un homme au sens le plus basique du terme. Puis au fil des pages, on se rend compte qu’il y a juste quelques filles un peu dénudées et que la plupart des planches sont confuses et mal agencées. Pour le scénario j’aurai pu me douter qu’il n’y en avait pas en lisant le thème abordé : un casino doit être ouvert sur la route des maisons rouges et donc une de ces maisons doit fermer. Il va donc s’installer une rivalité entre celles-ci et un enchaînement d’évènements tous plus inintéressant les uns que les autres. Les comportements des différents personnages sont incohérents, incompréhensibles et sans intérêts. Le seul point positif, c’est que le calvaire se termine au bout de seulement 38 planches. A oublier !


J'avoue que je ne comprends pas trop pourquoi cet album a été publié... Pour satisfaire une clientèle mâle à peine pubère en mal de poumons surdimensionnés ? Bon, j'ai dépassé la puberté depuis plusieurs années maintenant, mais j'avoue que ces filles ne sont pas vraiment affriolantes... En fait j'ai eu la désagréable sensation que c'était du sous-Marini, avec un soupçon de Terry Dodson pour le côté "évaporé" de l'encrage et la propension à l'érotisme. Pourtant, d'érotisme il n'y a pas vraiment dans cet album. Juste quelques filles un peu dénudées. Pas de quoi exciter qui que ce soit. Mais à la limite, ça ne me gênait pas. S’il y avait eu une histoire. Parce que là, c'est plus fin qu'un papier de tabac à rouler, ce truc. J’avoue que j'ai failli lâcher l'album au bout de 10 pages. Et puis, n'écoutant que mon devoir, je me suis mis en demeure de le terminer. Ce n'est quand même pas très intéressant, comme histoire, des maisons closes qui font la course pour ne pas être fermées. Ma vraie note serait aux alentours de 1,5/5, mais j'ai volontairement surnoté car je sens qu'il va y avoir des avis assassins. :)
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