Dikhil

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

Paolo est un ”artiste”, pas très connu, mais selon lui, plutôt doué. Il réussit à en vivre avec Anna, sa compagne depuis bientôt six ans. Mais le couperet tombe: Anna veut un enfant. Et Paolo, en adieu assez pitoyable, lui laisse un carnet de dessin: afrique, soleil, palmier...


Mer Rouge et Corne de l'Afrique Paquet

Il partait pour un pays lointain : l'Afrique

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Mars 2007
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Dikhil © Paquet 2007
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
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19/05/2007 | Quentin
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Par Yann135
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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J’ai adoré ! Joel Alessandra joue avec les couleurs. La luminosité est magnifique. L’alternance des tons ocres et des tons bleus est fascinante. Les planches sont des aquarelles. Et même si les décors sont plutôt sommaires et le trait pas trop détaillé, la poésie et la sensualité qui se dégagent de ce récit mélo dramatique - un peu autobiographique - sont ensorcelantes. Oui oui ça prend aux tripes. Cela ne peut se lire que d’une traite bien évidement. Un homme fuit ses responsabilités. Il ne veut pas s’impliquer dans une relation partagée. Il choisit la fuite. Il préfère décamper à toutes jambes au fin fond de l’Afrique pour plonger dans l’alcool et dans la solitude. Sa lâcheté va pourtant le rattraper. Cette expérience va lui ouvrir les yeux. Il va remonter la pente. Lentement. Jusqu’à la rédemption. Voilà donc un délicieux album émouvant qui pourra provoquer quelques larmes.

12/11/2022 (modifier)
Par Quentin
Note: 3/5

J'ai acheté cet album sur les conseils de la librairie Brüsel qui présente Joël Alessandra comme le nouveau Cailleaux. Ca commence en effet très bien, avec de beaux dessins balancés sur un rythme nonchalant, et un très beau jeu sur les couleurs. Ca foire malheureusement à partir du moment où le protagoniste principal fuit ses responsabilités en partant pour la corne de l'Afrique. Le rythme s'accélère, les événements se télescopent, l'histoire et les personnages s'enfoncent dans les clichés, perdent toute crédibilité, et le tout finit dans un « happy end » d'une mièvrerie affligeante. Le livre est devenu un moyen pour l'auteur d'exorciser toute la mauvaise conscience accumulée lors de la mort de son père et lors de son travail de coopérant à Djibouti (comme expliqué en postface). Mais un effet thérapeutique pour l'auteur peut avoir un effet soporifique sur le lecteur. Ma frustration dans la deuxième moitié de l'album est bien entendu proportionnelle à mon enthousiasme dans la première moitié. Joël Allessandra est un auteur talentueux et plein de promesses, mais celles-ci devront être mieux tenues dans ses prochains albums.

19/05/2007 (modifier)