Femmes de l'ouest

Achat conseillé car Serpieri est tout de même un maitre de la BD. Ici les dessins sont évidement toujours aussi sublimes, alors de ce côté il n'y a vraiment rien à redire. Côté scénario il est vrai que l'on peu être un peu déçu, dans ces saynètes plutôt que de véritables histoires la gente masculine à la part belle, les femmes n'étant ici que pour se dénuder, il est vrai pour notre plus grand plaisir. Hélas cela ne fait pas tout et à l'instar de certains récits de Manara c'est la forme plus que le fond qui est mis en avant. Quoiqu'il en soit je possède cet album et ne souhaite en aucun cas m'en séparé! Juste pour le plaisir des yeux.

08/03/2015 (modifier)

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J’aime beaucoup – c’est un euphémisme ! – le dessin de Serpieri, que ce soit pour représenter les Indiens et leur monde, mais aussi pour représenter les courbes féminines. Mais de tous les albums de cet auteur que je possède, c’est clairement celui (en fait pour l’instant le seul) qui m’a le plus déçu. En fait, il n’y a que le dessin qui tienne la route – c’est pour cela que je l’avais acheté. Le dessin est très bon donc, mais la colorisation (en particulier de la première des trois histoires constituant cet album) est assez moyenne. Le scénario et les dialogues des trois histoires ne sont vraiment pas bons. Surtout la première et la troisième (la deuxième histoire est une histoire de vengeance assez bien menée, même si elle aurait pu être améliorée), avec des dialogues parfois franchement mièvres (surtout dans la troisième histoire). Visiblement l’éditeur, Bagheera, a voulu surfer sur d’autres succès de Serpieri avec des héroïnes aux courbes peu discrètes. Le titre – femmes de l’ouest, et certains dessins (dont la couverture) sont là pour attirer le chaland. Hélas, même les amoureux de lectures coquines seront déçus par cet album, finalement avare de femmes dénudées – et les rares fois où c’est le cas, cela semble vraiment sans intérêt pour l’histoire. Bref, c’est la première fois que je déconseille l’achat d’un album de Serpieri consacré à cet Ouest et à ces Indiens qu’il aimait tant, mais qu’il avait nettement mieux défendus ailleurs.

21/12/2014 (modifier)

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Véritable dieu du dessin, Serpieri impressionne toujours par sa maîtrise des visages, des costumes indiens et surtout de l'anatomie féminine qu'il parvient à sublimer ; je ne cesse d'être en admiration devant cet artiste du pinceau. Parmi ses albums sur les Indiens et l'Ouest en général, celui-ci n'est pas le meilleur, mais il n'est pas si mal que ça, contrairement à certains avis mitigés lus sur le site. Ces courts récits manquent sans doute d'un peu de profondeur et souffrent de scénarios ayant peu d'originalité, on sent que ça fait un peu prétexte à montrer des filles nues, et avec une tendance machiste évidente par endroits, je suis d'accord, mais le tout est cohérent et suffisamment solide. Cet album se trouve facilement pas trop cher et peut se lire quand même sans déplaisir, il est donc dommage de le rejeter ; et de mon côté, non seulement je l'ai apprécié, mais je ne peux pas descendre en dessous de 3/5, à cause du dessin vraiment trop sublime, et de l'environnement indien parfaitement restitué.

30/06/2014 (modifier)

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SERPIERI est un monstre du dessin. Ce qu'il réalise est de toute beauté. Dans sa production, il a rendu un grand hommage aux nations amérindiennes avec des réalisations exceptionnelles graphiquement. Ajoutons à cela qu'il croque les femmes merveilleusement bien. Mais pour les scénarii, c'est pas ça. C'est extrêmement simpliste, avec un gimmick sur la domination mascline et la soumission dénudée de la gent féminine. Je n'apprécie pas trop. Par ailleurs, les histoires sont simplistes, on n'arriverait pas à en faire un western avec John Wayne, classiques aux scénar linéaires et manichéens. A l'instar de Bilal ou Manara, c'est vraiment un auteur dont je rêve de posséder un original mais dont les séries ne me donnent pas suffisamment de satisfaction.

02/03/2013 (modifier)

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Voilà un monsieur qui sait dessiner ! Même si, personnellement, je préfère de loin les femmes de Manara à celles de Serpieri, il faut bien reconnaître un talent certain à ce dernier pour reproduire les courbes de ses héroïnes. Quel dommage que son imagination scénaristique soit sans commune mesure avec inspiration graphique ! Je ne peux que confirmer ce qu’écrivaient ThePatrick et Don Lope qui estimaient respectivement, d’une part, que les histoires rassemblées dans cet album manquent d’originalité et d’intérêt et, d’autre part, que Serpieri devrait sérieusement envisager de s’allouer les services d’un scénariste. En effet, si les différents récits sont de qualité variable, aucun d’entre eux ne se révèle marquant. Bref, il s’agit d’une lecture dont le lecteur ne retirera sans doute rien (mais qui ne lui fera pas non plus passer un moment désagréable pour autant…).

23/05/2010 (modifier)

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Que c'est beau mais cette BD me fait trop penser à une production Soleil. On retient les femmes dénudées mais l'on oublie l'histoire qui semble un prétexte pour dévêtir les belles créatures... J'ai quand même apprécié le second récit plus consistant. (Les deux autres étant inintéressants selon mes goûts). Dommage de rester à mi-chemin entre le western et la BD érotique, à moins d'aimer les deux, la coupe ne sera jamais qu'à moitié pleine. Je ne pouvais pas mettre moins de 3/5 à cause du dessin qui est une pure merveille.

27/01/2010 (modifier)

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Serpieri n'arrive décidément pas à exploiter son talent graphique à sa juste valeur. Peut-être faudrait-il qu'il s'adjoigne les talents d'un vrai scénariste une fois, juste pour voir. Trois histoires qui partent plutôt bien mais qui s'avèrent soporifiques, le dessin ne parvenant même pas à racheter l'ensemble. C'est dommage parce que le canevas de départ est à chaque fois assez intéressant. Une tentative courageuse mais avortée.

05/08/2003 (modifier)

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? Tiens, tout le monde l'aime bien, cet album ? Bon, ben moi pas. Les histoires sont quelconques, pas super-interéssantes, pas percutantes, pas vraiment originales. Les femmes dénudées ne le sont pas assez pour aguicher, trop pour ne pas être remarquées. Erotisme soft, sûrement. Certes, mais bon, il ne sauve rien. Ca se lit, sans plus.

02/05/2002 (modifier)

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Un bon album d'histoires courtes, qui trace le parcours de femmes maltraitées par le destin et la civilisation, mais qui sauront passer par-dessus les barrières sociales et ethniques pour se prendre enfin en main. Serpieri dessine mieux que Manara les croupes, qu'elles soient humaines ou chevalines, et maîtrise parfaitement son sujet.

18/04/2002 (modifier)

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3 histoires toutes différentes l'une de l'autre, Serpieri signe encore quelques superbes pages de ses mains sous un oeil scénaristique de talent : le sien. Il est rare de lire des histoires de western en bds, celles-ci sont remarquablement réussies et les ambiances sont au rendez-vous : des couleurs pas trés vives, du noir et blanc, et une retranscription de l'ouest américain fidéle à ce qu'il devait être.

24/01/2002 (modifier)

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