Placide et Pomalo

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Un jeune boxeur et un petit orphelin vivent de drôles d'aventures...


Albums jeunesse : 6 à 10 ans

Placide est un jeune mécanicien. Et aussi un boxeur. Il a pris sous sa protection un petit orphelin : Pomalo. Pomalo n'arrête pas de faire des bêtises, dont une à l'encontre d'un certain Merkanti -personnage peu fréquentable- que Placide doit "corriger". Merkanti n'abandonne pas ! Il contacte les services sociaux dans le but d'emmener Pomalo et, de même, va tout faire pour truquer le premier combat de Placide. Mais un jeune journaliste, ami de notre boxeur, découvre le pot aux roses. Merkanti n'en démord toujours pas ! Un collier volé est placé dans une maison momentanément vide, dont les propriétaires sont des relations de Placide. Ce dernier est accusé et enfermé. La fille des propriétaires est aussi enlevée. Placide parvient à s'évader. Retrouvera-t-il Melle Manor et ainsi confondre Merkanti et ses sbires ?...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1960
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Placide et Pomalo © Editions Albon 1960
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

13/10/2006 | L'Ymagier
Modifier


L'avatar du posteur Agecanonix

Voici un album rare lu en partie chez un collectionneur que j'ai rencontré dans un petit festival BD en Dordogne, pas très loin de chez moi ; d'après ce qu'il m'a dit, c'est un album unique car 3 autres étaient annoncés mais jamais parus. Il me semble avoir vu ce récit unique dans de vieux numéros de Fripounet ou dans Lisette, un petit journal jeunesse des années 50-60, mais ça ne m'a pas été confirmé. En tout cas, l'album est coté 30 euros dans le BDM, donc c'est pas de la gnognote. Toujours est-il que c'est une Bd de Pierre Lacroix, l'auteur de Bibi Fricotin qui retrouve son scénariste Montaubert. Bon évidemment, c'est une histoire très naïve et qui reflète l'esprit de son époque, cette Bd étant parue en 1960, on sent constamment les limites de ce genre de bande, c'est de l'aventure humoristique au ton enfantin qui a pas mal vieilli, et qui s'adresse à un lectorat jeunesse de cette époque qui n'avait pas encore beaucoup de choix en bandes dessinées, et qui était donc moins exigeant. Il est sûr que cette bande a dû enchanter des gamins dans les années 60, aujourd'hui c'est d'un autre temps. Le dessin de Lacroix est toujours aussi vif et s'appuie sur l'efficacité du gag plutôt que de se poser des questions scénaristiques. Je n'ai donc pas été très réceptif à cette Bd, mais je suis content de savoir que ça existe, je n'ai pas envie de la mépriser, et en plus c'est une Bd absolument pas connue, donc ça mérite le respect. Note réelle : 2,5/5.

11/12/2022 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

La suite de l'histoire ?... vous ne la connaîtrez jamais !... Elle devait se poursuivre dans un deuxième album annoncé, mais jamais paru !... Alors, me direz-vous, pourquoi aviser ce "vieux machin" bien oublié ?... Ben... c'est parce qu'il me tient à coeur, cet album. En 1965... que c'est loin tout ça... je terminais mon premier cycle d'études (ce qu'on appelait alors l'Ecole Primaire). En fin d'année scolaire existait la "distribution des prix" : chaque classe passait -en public- sur un podium, chaque élève était cité et recevait son "diplôme" ainsi qu'un paquet de romans (pour jeunes, bien entendu !). Chance ?... Prémonition ?... Je fus le seul à recevoir, dans mon "package", une BD... ce présent album. Vu qu'à l'époque, il n'était pas question d'amener des BDs en classe... sauf "Tintin", j'ai été plus qu'agréablement surpris de ce cadeau. J'en conserve une nostalgie émue. Il est toujours bien rangé dans mes étagères ... L'album en lui-même ?... L'air de rien, il est réalisé par Montaubert et Lacroix. Qui ça ?.. Pour les "anciens", ces deux auteurs sont parmi les principaux intervenants de séries comme Les Pieds Nickelés, Bibi Fricotin... deux des plus gros "succès jeunesse" des années 50. L'histoire ?... Ce qui me faisait rire à l'époque ne me tirerait même plus un sourire actuellement. Le scénario est puéril, le dessin "simpliste". Parfois je lis dans des avis : "J'ai lu ça quand j'étais petit, qu'est-ce que c'était bête !..." Je ne suis pas d'accord avec cette formule. Renier une partie de ce qu'on a aimé étant gamin, n'est-ce pas renier une certaine partie -même infime- de sa jeunesse ? "Les Gants d'Or" m'a bien plu voici 40 ans. Et je ne renie pas ce fait. A noter : les 3 voleurs engagés par Merkanti ressemblent aux Pieds-Nickelés. Hommage des auteurs ?...

13/10/2006 (modifier)