Yalek

Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)

Les aventures d'un duo de télé-reporters...


Journalistes Super As

Yalek est le descendant d'un chef indien. Il a pour copain Donald Book, surnommé Pocket. Tous deux sont employés comme reporters pour la chaîne de télévision indépendante "TV Verity". Curieuse chaîne d'ailleurs, dont l'implantation est ancrée sur une ancienne plate-forme maritime située en dehors de toutes eaux territoriales. Forcément, les enquêtes menées par nos deux lascars ne seront jamais de tout repos.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1972
Statut histoire Une histoire par tome 18 tomes parus

Couverture de la série Yalek © Rossel/Hachette/Novedi/hibou 1972
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)
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07/10/2006 | L'Ymagier
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L'avatar du posteur Agecanonix

Cette création en 1969 dans le journal belge Le Soir, est la première série importante de Denayer, au trait déja sûr, mais qui s'affine à partir du tome 4, et avec déja comme complice A.P. Duchâteau qui imagine des histoires à rebondissements. La série souffre d'un manque de sérieux dans ses scénarios parfois abracadabrants, et pas aussi bien construits que dans Ric Hochet du même Duchâteau. Une série d'action et d'exotisme aux personnages principaux pas assez travaillés, mais bien sympathiques quand même, ça se lit facilement et c'est distrayant, mais le duo d'auteurs a fait mieux depuis. D'ailleurs, Denayer en 1979, laisse le crayon à Jacques Géron pour se consacrer à sa nouvelle série Les Casseurs, alors que "Yalek" paraît dans "Super As", version française du magazine allemand Zack. Une série qui laisse des regrets pour son approximation, elle aurait pu être meilleure si elle avait été mieux maîtrisée, mais les albums se trouvant facilement, on peut essayer pour voir...

29/06/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Voilà une série que j’aimais vraiment bien lire étant jeune, mais qui n’a pas résisté aux affres du temps. Le duo Yalek-Pocket fonctionne à l’image de tant d’autres, avec un héros courageux et audacieux dont les origines indiennes lui permettent de réaliser des prouesses extraordinaires, et un faire-valoir gaffeur et sympathique, toujours là pour donner un coup de main ou pour fournir le prétexte d’un gag au scénariste. La série s’aventure fréquemment dans le fantastique et ne s’encombre pas trop des problèmes d’une éventuelle vraisemblance. Elle reprend les thèmes qui étaient chers aux lecteurs de l’époque (soucoupes volantes, menace de destruction atomique et civilisations englouties en tête) et les assaisonnent avec une sauce très classique faite d’exotisme et d’aventure. Les scénarios de Duchateau sont malheureusement, comme bien souvent chez cet auteur, toujours construits sur le même canevas. De ce fait, les péripéties vécues par nos deux journalistes deviennent rapidement très prévisibles et seul le cadre exotique de ces aventures nous offre encore un certain intérêt. Le trait de Denayer n’est pas encore aussi précis et dépouillé qu’à l’heure actuelle. Et c’est une bonne chose, car ce style nerveux et un peu plus confus (mais déjà très lisible, rassurez-vous) convient mieux à cet univers. Petit détail graphique : j’adorais le look de Yalek, avec ce fin bandeau dans les cheveux, très « in » alors (souvenez-vous de « Staying Alive »). Aaarghh, toute une époque … A partir du tome 8, Denayer cède le pinceau à Géron. Le trait de ce dernier me plait moins, et j’avoue avoir abandonné la lecture de ces albums à l’époque. Un essai à l’heure actuelle s’avère toujours peu concluant. Je ferais la même remarque que pour Denayer, mais en sens inverse : ce trait est trop dépouillé pour me convaincre dans ce genre d’univers. A réserver aux enfants et jeunes adolescents … d’une autre époque. Je crains donc que plus grand monde ne trouve d’intérêt à la lecture de ces aventures. Mais, par nostalgie, j’attribuerai un « pas mal » à la série. Si vous voulez vous y risquer, privilégiez les tomes du début, tout en oubliant les deux premiers encore très approximatifs.

30/09/2009 (modifier)
Par Jugurtha
Note: 1/5

Effectivement, ce "Yalek" est très décevant de la part d'un Duchâteau et d'un Denayer dont on pouvait attendre beaucoup mieux. Le dessin de Denayer est pourtant attirant, d'un style franco-belge très plaisant, et en feuilletant les albums, on a l'impression que l'action domine et devrait nous offrir des récits qui au moins se laissent lire. Hélas, on déchante vite. Dès le départ, le tandem de personnages opposés -un boy-scout (indien) et un gaffeur- est au moins aussi usé que les rouages d'intrigues totalement insipides. Le scénariste est capable d'offrir des séries intéressantes (Hans, Pharaon...) mais il rate ici totalement son coup en n'ajoutant aucun élément capable de donner un peu d'originalité à l'ensemble. D'une part, il n'y a aucune crédibilité, le personnage de Pocket, à ce titre, est exemplaire : ses maladresses sont ahurissantes, totalement surréalistes, bien loin d'égaler celles, plus terre à terre, d'un Laverdure. Ensuite, les récits lorgnent souvent du coté du fantastique ou de la science-fiction, avec la batterie de clichés habituels : tyrans tenant sous leur influence des population soumises, maniaques rêvant de conquérir le monde, inventions mises au service du mal, etc... Mais les démonstrations restent si sommaires qu'on ne peut s'empêcher de penser que Duchâteau se laisse aller à la facilité. Reste l'action. Certes, il y en a, mais la machine tourne tant à vide qu'elle ne suffit pas à faire avaler la pillule. Si vide que le dessin, s'il "assure" au niveau mouvement, finit par en paraître fade en servant des intrigues sans la moindre originalité. Un trait un peu plus enlevé aurait peut-être pu donner une graine de folie un peu avantageuse à l'univers de Yalek, mais il faut être juste : s'il est un peu sage et manque parfois d'un peu de fluidité et de relief, le dessin de Denayer est très professionnel et habile, et il se laisse suivre sans désagrément. Son successeur, Géron, se situe dans la même lignée, et livre un travail équivalent. Une grosse, très grosse déception. Le style de série que l'on peut éviter sans regret, même de la part de fidèles des auteurs, tant ces derniers se montrent en petite forme ici. Tout donne l'impression d'être déjà lu mille fois, alors n'ayez pas de regrets si vous souhaitez lire cette série sans pouvoir la trouver, car tout ce que vous pourriez lire... vous le connaissez déjà !

20/09/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 1/5

Yalek fait son apparition (en Belgique) dans le quotidien "Le Soir" du 15 Octobre 1969. Ce n'est qu'au début des années 80 que j'ai fait l'acquisition de quelques albums. Mon opinion : "bmpfffff..." pardon, je voulais écrire "grmmmlllbb..." En résumé : NON ! Je ne sais ce que Duchâteau avait fumé le jour où il a écrit ses histoires ! Les héros ?... un indien reporter et son adjoint -un cow-boy gaffeur- ; le tout style années 70 et avec bandanas ! C'est vrai que Denayer y met un sacré coup graphique, son trait vif et nerveux faisant ressortir poursuites de véhicules divers et bagarres. Mais comme tout cela sent le "réchauffé" !... Figurez-vous que ces deux personnages vont même rencontrer quelqu'un qui veut devenir maître du monde ! Hé ben !... jamais lu ça auparavant !... Je résume : un bon style graphique pour des scénarios alambiqués fort peu intéressants, et encore moins attachants. Des produits qui n'arrivent pas à s'harmoniser pour ce cocktail bien fade. Du "n'importe quoi" de consommation. Bien vérifié, 16 albums ont été édités entre 1972 et 1985. Je n'en reviens toujours pas !

07/10/2006 (modifier)