Yves le Loup

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)

Une belle série de chevalerie, au temps du roi Arthur...


Mythes arthuriens

Yves le Loup est ainsi appelé suit à la faculté qu'il a d'imiter le cri de cet animal... Au départ fils d'un humble bûcheron, il va par la suite accéder au titre envié de chevalier et pourra alors s'asseoir à la célèbre Table Ronde, aux côtés du roi Arthur. Lui aussi va partir à la quête du Saint-Graal. Une quête chevaleresque qui l'amènera, en chemin, à rencontrer la fée Vivianne (ici Vyvian la Blonde), l'enchanteur Merlin, Perceval. Une quête qui -évidement- ne sera pas de tout repos...

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 1954
Statut histoire Histoires courtes 2 tomes parus

Couverture de la série Yves le Loup © Glénat 1954
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)
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30/09/2006 | L'Ymagier
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L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai eu la chance de lire L'Enfance du preux, l'album édité en 1954 par Vaillant, chez un parent qui le possédait, puis bien plus tard, l'album Glénat, ça m'a donné une bonne idée de ce que pouvait être cette bande de chevalerie qu'il ne faut surtout pas chercher à comparer à celles modernes que l'on connaît comme Les Aigles décapitées ou Vasco... mais qu'il faut aborder avec respect, car en dépit de son aspect narratif et technique qui surprendra les lecteurs d'aujourd'hui, c'est du beau travail pour son époque. Dans cet immédiat après-guerre, cette bande est la fresque de chevalerie par excellence, très influencée du Prince Valiant de Hal Foster, aussi bien dans le dessin que dans le découpage (absence de bulles, texte sous l'image). Comme son modèle américain, "Yves le Loup" reprend les codes de l'épopée arthurienne, parfois avec approximation, car les Bd historiques à l'époque n'étaient pas aussi documentées qu'elles ne le sont de nos jours, mais le tout était exposé d'une façon sincère pour faire rêver les lecteurs des années 50 avec une imagerie médiévale fabuleuse, hésitant entre l'Histoire et la légende. Les scénarios de Jean Ollivier donnaient dans l'épique, tandis que les dessins appliqués de Bastard (un temps remplacé par E.T. Coelho) étaient mis en valeur par le grand format du journal Vaillant qui publiait ces planches et qui ont fait rêver des générations de lecteurs entre 1947 et 1966. Le seul ennui, c'est la mise en page à l'ancienne, avec de petites cases qui peuvent rendre la lecture parfois pénible, il faut donc être prêt à accepter ça.

20/11/2013 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

L'album paru chez Glénat regroupe trois histoires et je pense que ce sont aussi les trois premières histoires de 'Yves le Loup'. Si s'est le cas, la série s'améliorait au fil du temps. J'ai trouvé le premier récit franchement peu captivant. J'avais même l'impression que les auteurs avaient improvisé. Heureusement, la suite est bien meilleure. J'ai trouvé la seconde histoire pas mal malgré le fait que le thème de ce récit ait été mille fois fait (des villageois exploités qui se retournent contre leur maitre). Finalement, la troisième et dernière histoire m'a littéralement passionné. Elle était très originale et le sujet a été bien exploité. C'est dommage que je ne connaisse pas la suite. Peut-être que, comme L' Ymagier, j'aurais trouvé la série géniale et ma note serait 4 étoiles.

25/02/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Ce brave chevalier fait son apparition dans l'hebdo "Vaillant" n° 113 du 10 Juillet 1947. Mon dieu que c'est vieux !... Oui, mais qu'est-ce que c'est bien! C'est en vérifiant le classement de ces périodiques "héroïques" que j'ai retrouvé Yves, pour ensuite me replonger dans ses deux albums édités. Yves ?... Une série qui fleure bon l'imagerie d'Epinal, où les textes sont encore "en-dessous des images", imprimée sur du mauvais papier épais d'après-guerre. De la forêt de Brocéliande aux confins du Moyen-Orient, il est vrai que la réalité historique de ce 6ème siècle est un peu malmenée. Mais qu'importe !... Je retrouve dans ces histoires le sens magique de ces grands thèmes des légendes moyenâgeuses. Bastard y va d'un dessin précis, quand même documenté, me faisant ainsi revivre par son trait une excellente épopée chevaleresque de la BD franco-belge. En "plongeant" dans certaines planches, nombre de ses compositions arrivent encore à marquer l'imaginaire... et ce soixante ans plus tard. C'est vous dire !... Le scénario de Jean Olliver ?... C'est : magique, bien que -je le reconnais- cet auteur a vraisemblablement été fortement influencé par Prince Valiant de Harold Foster. N'empêche ! J'ai relu avec un vrai plaisir cette geste en noir et blanc qui, à l'époque, n'avait qu'un seul but : divertir. Et c'est (très) réussi. Les albums : Le premier, broché, d'une soixantaine de pages, sera édité en 1954 par les éditions Vaillant. Un second, cartonné, sera édité par C.N.B.D.I. en 1999. A noter : une sorte de "best off" (pas mal réussi MAIS en couleurs -ce qui n'était pas le cas à l'origine) chez Glénat en 2004. Les auteurs : Au dessin : René BASTARD, dessinateur-scénariste de nationalité française, né à Nantes en 1900, décédé en 1975. Auteurs de nombreuses autres séries (bientôt sur le site), un très grand illustrateur réaliste de l'après-guerre. Au scénario : Jean OLLIVIER, scénariste de nationalité française, né à Paimpol en 1925. Un illustre inconnu. Et pourtant : il me faudrait plus d'une longue page pour transcrire toutes les séries qu'il a créées ou auxquelles il a participé. Enorme.

30/09/2006 (modifier)