Coelacanthes

Note: 2.6/5
(2.6/5 pour 5 avis)

Quand le labyrinthe des sentiments fraie dans des eaux tourmentées...


La BD au féminin Peinture et tableaux en bande dessinée Romanciers et Monde littéraire

Peintre trentenaire dont la notoriété n'est plus à faire, Noa Winter prépare son nouveau vernissage, et a plus que jamais besoin de Magda à ses côtés. Celle-ci décide pourtant de s'absenter quelques jours, ne sachant pas encore si elle pourra être de retour pour l'occasion. Une décision qui ébranle beaucoup Noa, dont les relations avec Magda sont ambigues.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Janvier 2006
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Coelacanthes © Vents d'Ouest 2006
Les notes
Note: 2.6/5
(2.6/5 pour 5 avis)
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19/02/2006 | Spooky
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Par L'Ymagier
Note: 3/5

Une série à l’accroche difficile. Mais si l’on se tient bien, elle vous entraîne dans une belle histoire mélancolique et surtout intimiste. Belle histoire, oui, mais au point de vue graphique. Daphné Collignon a une sacrée patte et son travail graphique est assez remarquable sur bien des points. On découvre ainsi une sorte d’heureux mélange de dessins, de photos, d’écriture aussi. La construction de la mise en page offre un réel plaisir visuel. Et même si ce style n’est pas ma tasse de thé, je me suis laissé aller dans cette construction parfois sensuelle. Où le bât blesse, c’est que je ne pense pas avoir tout compris. Lecture difficile, lecture décousue aussi, où il faut prendre le temps de suivre les personnages et leurs états d’âme. Mais si on se laisse emporter par ces angoisses, ces « soliloques de l’esprit », on trouve quelque chose de très humain. Et c’est ça qui m’a plu. Une série en deux tons : l’un visuellement joli, l’autre au scénario un peu « disjonctant ». Mais l’un et l’autre s’accordent quand même bien.

05/07/2011 (modifier)
Par JJJ
Note: 2/5

"Coelacanthes"... un titre intriguant pour un roman graphique... Cette BD met en exergue les sentiments des personnages et l'ambiguïté de leurs relations, comme cela a déjà été fait, refait ou encore défait à maintes reprises. J'ai été vraiment rebuté par la narration "éparpillée" de cet album, j'ai eu l'impression que certaines émotions fortes ressortaient parfois un peu vainement de ce qui m'est apparu comme étant un grand galimatias. Cette histoire à la fois abrupte et abstraite ne m'a pas touché, et, si comme pas mal de gens, j'ai été charmé par les magnifiques dessins, qui à mes yeux ont bien plus de résonance que les textes, ça n'a pas suffit pour retenir mon attention. "Coelacanthes", une BD qui tente d'en faire peut-être un peu trop, on est en droit de trouver cela audacieux, en ce qui me concerne un propos plus sobre aurait été bienvenu pour aérer cette oeuvre. J'en garde le souvenir d'une lecture ennuyeuse que je me garderai bien de recommander. JJJ

05/09/2006 (modifier)
Par herve
Note: 3/5
L'avatar du posteur herve

Assez difficile d'accès cette bande dessinée. Elle débute comme un journal intime, puis mélange planches en noir et blanc et planches en couleur. Assez mystérieuse aussi cette bande dessinée, tout comme le titre ; et le parti pris d'un scénario non linéaire est certes audacieux mais peut désorienter certains. Beaucoup de questions restent en suspend dans cet opus, qui se lit tout de même vite. J'ai l'impression que Daphné Collignon a privilégié ici l'aspect esthétique par rapport à l'histoire. D'ailleurs, les couleurs ne sont pas sans rappeler parfois celles de Candélabres d'Algésiras. Daphné Collignon, auteur déjà d'un remarqué Le rêve de pierres (toujours chez Vents d'Ouest) prend un pari risqué avec cette première bd en solo mais l'audace peut-être payante. A découvrir.

07/03/2006 (modifier)
Par okilebo
Note: 2/5

Une déception pour moi, également. Je dirais même plus, j'ai lu tous les albums de la collection Equinoxe et c'est la première fois que je suis déçu à ce point. Pourtant, on ne peut pas le nier, on sent très bien que Daphné Collignon avait une réelle volonté de nous présenter un univers original. D'ailleurs, il se dégage, ici, beaucoup de délicatesse et d'intelligence. Malheureusement, on ne s'accroche pas aux personnages principaux et de plus, on ne comprend très bien où va nous conduire ce récit. Bon, il est clair que le dessin de Collignon est vraiment superbe. Les contrastes de couleurs sont vraiment réussis. En conclusion, Coelacanthes est un album curieux mais pas vraiment indispensable.

22/02/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Déception et surprise sont les maîtres mots à la lecture de cet album, premier volet d'un diptyque. Surprise, car au vu de la couverture et du titre, je m'attendais à une histoire fantastique. Le titre vient du nom d'un poisson légendaire, le coelacanthe, dont on ne connaissait l'existence que sous forme de fossile. Jusqu'à ce qu'on en repêche un au large de Madagascar en 1935. Le choix de ce titre est judicieux, car l'histoire est celle de cette peintre trentenaire, sclérosée dans une vie qui tourne en rond, entre sa compagne mystérieuse et ses peintures d'arbres, oscillant entre esprit morbide et envolées lyriques. Les textes qui accompagnent ce roman graphique sont beaux, mais particulièrement creux. C'est du discours d'artistes pré-mâché, lu et relu. Déception donc car on ne s'attache pas du tout à Noa, ni à aucun des personnages. Reste, tout de même, le dessin de Daphné Collignon. Somptueux, à la fois éthéré et aéré, il dote cette histoire d'une aura étrange, à la fois lumineuse et spartiate. Le dessin vaut à lui seul le coup d'oeil, même s'il manque encore de maturité par moments.

19/02/2006 (modifier)