Gorr, le loup et autres récits fantastiques d'après Marcellin La Garde

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)

A travers 6 récits fantastiques inspirés de légendes issues du val de l’Amblève, Counhaye met en images un thème récurrent du Moyen-Âge : le pacte des hommes avec le démon.


Wallonie

A travers 6 récits fantastiques inspirés de légendes issues du val de l’Amblève, Counhaye met en images un thème récurrent du Moyen-Âge : le pacte des hommes avec le démon.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1986
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Gorr, le loup et autres récits fantastiques d'après Marcellin La Garde © H. Dessain 1986
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)
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16/09/2005 | Pierig
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Voilà une lecture qui m’a ravi (si, si …) Tout d’abord, j’adore qu’on me parle de mon nombril (c’est toujours flatteur). Et les contes illustrés dans le présent album sont localisés dans mon jardin (ou presque). J’ai barboté dans le fonds de Quarreux, visité à maintes reprises les grottes de Remouchamps, emmené mes conquêtes dans les ruines du château d’Emblève (pour de chaleureux pique-niques, tant le point de vue y est magnifique et la pierre chaude dès que le soleil fait son apparition). Quant au château de Franchimont, et bien j’ai passé six longues années de mon existence à ses pieds (mon ancienne école étant située en bas de sa colline). J’ai donc gaiment retrouvé les lieux, mais aussi les légendes de mon enfance, pour ce rapide rappel d’une émouvante part de mon patrimoine culturel. Et c’est pourquoi je regrette un peu que Counhaye se soit si peu renseigné sur la situation du château d’Emblève. Il aurait pu alors mieux visualiser (et exploiter) cet impressionnant à-pic au bord duquel le donjon était bâti (mais ce n’est finalement qu’un détail). Ensuite, j’aime bien le trait de Counhaye. Découvert au travers des aventures du Professeur Stratus, il montre ici les mêmes qualités que dans les premiers tomes de cette série : un trait simple, très lisible mais peu avare en détails. Je ne sais d’où vient, mais un charme étrange se dégage de ce style, qui n’est pas loin de me rappeler celui d’un Fourquemin (dans l’esprit, du moins). Enfin, ces contes sont bien agréables à lire. Ils sont bien sûr traditionnels dans ma région, et les multiples interventions du grand cornu en sont un trait caractéristique, mais je trouve que Counhaye parvient à rendre ces récits très vivants, en mélangeant habilement mystère, humour et drame. Le « local » que je suis a franchement bien apprécié.

28/09/2009 (modifier)