W.I.T.C.H.

Note: 3.67/5
(3.67/5 pour 3 avis)

Will, Irma, Taranee, Cornélia et Hay Lin sont les gardiennes de Kandrakar, ou les W.I.T.C.H. Série produite par Disney et destinée aux jeunes filles de 8-12 ans.


Albums jeunesse : 10 à 13 ans Auteurs italiens Sorcières

Assis dans le temple de Kandrakar, l'Oracle tenait une photo qui était prise au même moment à la fête de l'école, à un autre monde de là. Les six jeunes filles souriaient dans leurs costumes de Halloween, ne pensant plus pour un temps au même rêve qu'elles faisaient ou aux prodiges qu'elles provoquaient sans le vouloir. Demain, la grand-mère leur parlerait de la Muraille séparant les mondes, de puissances maléfiques cherchant à s'échapper, et leur confierait un étrange talisman. "Ce sont les nouvelles Gardiennes. Elles sont proches... - ...mais pas encore unies, lui répondit le Sage. - Bientôt le secret sera révélé et les cinq seront réunies. - Cinq? J'en vois six, Oracle! - L'une d'entre elles trahira, mon ami. Je te l'affirme. L'heure du rassemblement sera l'heure de la trahison." Will, Irma, Taranee, Cornélia et Hay Lin sont les gardiennes de Kandrakar, ou les W.I.T.C.H. Il s'agit de cinq jeunes lycéennes qui ont tous les problèmes de leur âge lorsqu'un beau jour elles se rendent compte de leurs pouvoirs magiques. Une petite BD produite par Disney, jeune, moderne, fleur bleue et aventureuse. Malgré le fait que cette BD soit publiée sous différents formats (BD en Italie, manga en Asie, elle n'existe pour le moment en France que sous deux formats : - le Witch Mag qui publie mensuellement les aventures des Witch - et des livres de la Bibliothèque Rose qui ont la particularité de commencer et se terminer chacun par une BD et de contenir entre les deux une adaptation en roman des aventures des Witch. La première collaboration entre Barbara Canepa et Alessandro Barbucci eut lieu à l’occasion de la création du magazine Witch. Ce nouveau magazine, sur lequel ils ont travaillé de 1997 à 2000 était construit autour d’une série du même nom : « C’est Barbara qui a défini les caractéristiques des 5 personnages principaux, aussi bien leur caractère, leurs rêves que leur taille, leur poids ou leur couleur favorite.» Mais il leur a fallu auparavant convaincre Disney du bien-fondé de leur concept : « Ce fut très dur de convaincre Disney d’adopter un style proche du manga pour cette BD. Il faut se rappeler qu’on était alors en 1997. A l’époque, ils étaient certains que les mangas ne marcheraient jamais en Europe. » Et pourtant Witch s’est révélé être une vraie réussite puisque les ventes du mensuel en Italie s’élèvent à 160.000 exemplaires et qu’il s’est vu attribuer en 2001 le prix du Festival de Lucca pour un nouveau magazine BD. La série Witch est d’ores et déjà publiée dans une quinzaine de pays. Alessandro a dessiné la première histoire sur un scénario d’Elisabetta Gnone - seule mentionnée lors de la publication de Witch en France dans Minnie Mag - et ils ont supervisé les 6 épisodes suivants. Mais ils ne reconnaissent pas ce qu’est devenue leur série : « Witch, tel qu’on l’avait imaginé au départ, déplore Alessandro, ne se retrouve que dans les deux premiers épisodes. Ensuite, Disney a décidé de viser un public plus jeune et de faire évoluer la série en conte de fées. » [extrait du site bdselection]

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juillet 2002
Statut histoire Série terminée (Suite dans la saison 2) 12 tomes parus

Couverture de la série W.I.T.C.H. © Glénat 2002
Les notes
Note: 3.67/5
(3.67/5 pour 3 avis)
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08/03/2005 | Ro
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Par Eléonore
Note: 4/5

Petite, je dévorais les bandes dessinée contenues dans le magazine pour petite filles. Le reste du magazine, quoi qu'intéressant, ne me servait surtout qu'à patienter pour le tome suivant de la série ! Par la suite, ma mère a estimé que j'étais trop grande pour continuer à lire ça et j'ai arrêté de le lire. J'avais 15 ans. Sans vraiment en prendre conscience, j'ai conservé ces magazines et, à mes 17ans, j'ai replongé avec un plaisir nouveau dans ces vielles histoires regrettant de ne pas avoir continué à les lire ! Vu que j'avais raté 2 ans de tomes, l'histoire je ne l'ai lue qu'en partie et je le regrette. De mes 17 à mes actuels 21 ans, je relis régulièrement avec plaisir un épisode ou l'autre. Aujourd'hui je pense qu'ils existent sous forme de roman de la bibliothèque rose pour petites filles mais moi c'étaient les dessins qui me plaisait. L'histoire en elle-même est bien quoique plus appropriée à une enfant qui n'a pas encore eu de petit ami ou qui est encore très naïve par rapport aux sentiments et à l'amour. Malgré ça moi j'y ai trouvé du réconfort et un remède à ma vie d'enfant de parents divorcés. :) Bonne lecture et bonne découverte ! A lire ! Eléonore

06/07/2014 (modifier)
Par Cécé45
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Un bon livre fantastique, idéal pour ceux qui rêvent d'un autre monde. De bons dessins, avec des écritures assez grandes. Il manque du suspense ! Sinon, excellent livre en général !

10/08/2010 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Attention, ma note ci-dessus prend en compte le fait que cette série s'adresse à des jeunes filles de 8-12 ans : pour un adulte, la note serait bien plus basse. Voilà une série qui m'avait intrigué car son graphisme et le minois de ses héroïnes me faisaient bigrement penser à Sky Doll. Et pour cause, puisque Barbucci et Canepa ont participé à sa création et ont illustré les premiers albums. Le graphisme des personnages est donc très bon, moderne, plein de vie et d'expression. Même après le départ de Barbucci et Canepa de cette série, les dessinateurs du studio Disney ont continué dans la même voie et la série a gardé son aspect visuel. Bon, par contre, les décors sont largement moins bons, voire parfois très naïfs, mais ils ne sont pas essentiels à cette histoire. Witch est une pure vulgarisation des Shojos japonais. C'est du Sailor Moon ou du Card Captor Sakura adapté à la sauce Disney. Cette série sent très fortement le concept totalement formaté pour séduire le public, le pur produit de Disney qui veut rester dans le coup. L'objectif est d'attirer les jeunes filles de 8-12 ans, fans d'histoires de sorcières et de filles qui ont des pouvoirs, adeptes de Harry Potter, Buffy, et autres Sabrina la série télé. Plutôt que de laisser ce public être attiré par des mangas Shojo, Disney a devancé la mode manga en Italie dès 1997 et bâti un produit similaire mais adapté au public occidental : ça a donné Witch. Witch, ce sont 5 collégiennes. Witch, c'est une blonde, une brune, une rousse, une asiatique et une noire. Chacune maitrise un pouvoir (Eau, Terre, Feu, Air et pouvoir absolu ou presque pour l'héroïne). Toutes cinq sont les Gardiennes d'un royaume parrallèle magique et ont ainsi une identité secrète et bien sûr un déguisement de combattante (qui ressemble à de petites fées avec des ailettes dans le dos). Et à côté de ça, elles vivent la vie idéale que les lectrices de la série ameraient vivre, une vie où toutes les filles et tous les garçons sont beaux et habillés à la mode, où elles suivent les cours à l'école, vivent des romances romantiques, ont des ennuis avec leurs parents, s'engueulent avec leurs amis, s'amusent, etc... Du déjà-vu total tant dans les scénarios que dans les personnages, du pompage intégral sur les séries mangas et télé, du formatage total pour un public bien précis. Et pourtant ça marche pas mal. La série a conquis son public féminin, même si passé 13 ans, cela devient un peu la honte de lire encore ça pour certaines. La recette fonctionne. Les dialogues ne sont pas mauvais, les histoires bateaux mais assez prenantes, les dessins bons, les personnages attachants (ou enervants quand les auteurs veulent qu'ils soient vus ainsi par les lecteurs). Ca marche parfaitement pour s'identifier à l'une ou l'autre des ces héroïnes, pour avoir ses chouchous et ceux qu'on aiment moins, pour en discuter entre copines, etc... Bref, ça plait aux jeunes. Maintenant pour un lecteur adulte, ça se lit avec un large détachement, on peut même s'énerver de voir à quel point ce produit est artificiel et copiant sans honte des idées d'autres auteurs de la même branche. Mais si on n'a rien d'autre à lire, ça se laisse lire notamment grâce à des dialogues assez matures par moment, à des personnages mignons et au dessin sympa.

08/03/2005 (modifier)