Qu'elle crève, la charogne !

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

'faut jamais coucher avec sa voisine, ça ne peut que vous apporter des ennuis...


Bruxelles - Brussels

Denis Jomard est un musicien, guitariste, auteur-compositeur-interprète et leader d’un groupe rock. Sa carrière semble prendre un nouveau tour. Mais Denis est hanté par un rêve étrange qui semble se mettre en travers de cette voie royale. Dans le bar du XXe arrondissement qu’il fréquente, les studios d’enregistrement à Paris ou Bruxelles, Célia le suit à la trace comme une Némésis et ce rêve s’attache à ses pas.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1995
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Qu'elle crève, la charogne ! © Vents d'Ouest 1995
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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27/01/2005 | Spooky
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Par Alix
Note: 4/5
L'avatar du posteur Alix

Et bien moi, j’ai beaucoup aimé cet album… il faut dire que je recherchais un polar noir classique, et « Qu'elle crève, la charogne ! » a parfaitement répondu à mes attentes. L’intrigue est rondement menée, la narration à la première personne convient parfaitement au récit et nous permet de suivre les pensées nauséabondes d’un protagoniste torturé et assez abjecte. J’ai beaucoup aimé l’univers musical, et le dénouement m’a plu et satisfait, même s’il faut avouer qu’il est très prévisible. La mise en image m’a aussi beaucoup plu, et renforce parfaitement la noirceur ambiante. Bref, un polar noir classique mais efficace, que j’ai découvert dans la collection « Noir intégral » aux éditions Les Enfants Rouges… un excellent moment de lecture.

24/04/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Bon ce sont trois étoiles à l’arrache que j’accorde à cet album (note réelle 2,5/5), que je n’ai pas trouvé plus emballant que ça. C’est une histoire qui se déroule sur un faux rythme, très lentement – même si les quelques retournements se laissent deviner rapidement. Un album d’ambiance, cette dernière étant plutôt noire. L’histoire se laisse lire, mais a du mal à captiver le lecteur par le manque de rythme je trouve. Quant au dessin, je ne l’ai pas non plus beaucoup aimé. Il n’est pas mauvais, mais le parti pris d’utiliser un trait « brouillon » renforce ce côté sale, morne qui déjà ne m’accrochait pas dans le scénario.

23/11/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Le duo Moynot et Dieter n’en était qu’à ses débuts lorsqu’il a commis le présent opus. Celui-ci est cependant tout à fait dans la veine d’autres œuvre du duo (« Bonne Fête Maman ! »). Nous avons donc droit à un drame psychologique très noir dont le personnage central est tout simplement abject. Comme souvent avec ce duo, l’écriture favorise la narration à la première personne, ce qui permet d’humaniser quelque peu le héros. Cette narration est l’un des points fort de l’album, avec cette ambiance d’arrière salle de café et d’immeubles déshumanisés, un décor assez coutumier pour eux et qu’ils maitrisent à merveille. L’intrigue n’est pas des plus originales, mais la structure du récit est suffisamment intelligente pour maintenir mon attention jusqu’au dénouement final. Le dessin de Moynot n’est pas encore à son apogée. L’artiste navigue alors entre le style plus grand public de « Le Temps des Bombes » et ce trait en noir (beaucoup) et blanc (rarement) qui en fait un des maîtres actuels du genre (le polar très sombre). La colorisation est à l’image du dessin. Le noir et blanc prédomine, quand bien même quelques touches de couleurs (dans les teintes rouge sang majoritairement) apparaissent fréquemment. Résultat : un bon album, très sombre, qui plaira aux amateurs du genre, mais qui n’atteint pas le niveau des meilleures œuvres du duo.

06/08/2009 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Pas de grande originalité dans cet album. On reconnaîtra une certaine maîtrise de Dieter pour les scénarios noirs, un peu craspecs, mais il ne fait pas preuve de beaucoup de génie. Aidé par Moynot, c'est un peu la petite forme, comparé à une histoire comme Le Temps des Bombes. De plus, Moynot n'a pas livré non plus son meilleur dessin, dans ce style sale, tout en hachures et ruptures d'encrage. Un graphisme qui ne rend pas service à la Grand'Place de Bruxelles.

27/01/2005 (modifier)