Paradise Kiss

Note: 3.67/5
(3.67/5 pour 3 avis)

Un manga pour les fans de nana, du même auteur


La BD au féminin : le manga La Mode Shodensha Shojo

Yukari est une bonne élève en dernière année au lycée et doit préparer les difficiles concours d'entrée en fac. Pour ses parents, qui la maintiennent sous pression, son avenir est tout tracé : elle rentrera dans une bonne université, afin de se faire un statut en société. Seulement, Yukari doute : est-ce vraiment cela qu'elle veut faire ? Mais qu'est-ce qu'elle a envie de faire de sa vie exactement ? Sa rencontre avec un groupe de jeunes étudiants modistes au look bizarroïde, qui lui demandent d'être leur mannequin, va lui faire remettre en cause sa vie passée. C'est tellement mieux d'être passionnée par ce qu'on fait... surtout quand le beau mais déconcertant Georges est dans les parages !

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 2004
Statut histoire Série terminée 5 tomes parus

Couverture de la série Paradise Kiss © Kana 2004
Les notes
Note: 3.67/5
(3.67/5 pour 3 avis)
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24/01/2005 | Altaïr
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C’est une amie qui m’a littéralement mis le tome 1 dans les mains, en me disant que c’était encore mieux que Nana, manga du même auteur que je lui avais fait découvrir et par lequel je l’avais initiée au manga. J’avoue néanmoins, que c’est avec un enthousiasme mesuré que j’ai abordé la lecture de cette série, les personnages principaux ne m’apparaissant pas a priori, spécialement sympathiques. Le moins que je puisse dire, est que j’ai très vite changé d’avis. Dés l’introduction, j’ai été conquise. Déjà, je suis tombé sous le charme de l’atelier dans lequel se déroule une partie de l’histoire. Ce lieu imprime dès le départ une atmosphère particulière, d’effervescence créatrice et d’exacerbation des sentiments, qui m’a littéralement envoûtée. Une fois encore, le dessin est un régal de finesse et d’élégance, que ce soit dans la représentation des personnages et notamment leurs vêtements, ou dans celle des décors urbains, la ruelle où se situe l’atelier (et l’atelier lui-même), en tête. L’histoire quant à elle, aborde les thèmes du premier amour, et des premières blessures, mais aussi de ce qui fonde une amitié ou une personnalité, et de la difficulté d’être soi et de vivre en harmonie avec les autres sans compromettre ses aspirations profondes. Comme toujours avec Yazawa, ces thèmes sont abordés de façon subtile ; chaque personnage se dévoile progressivement dans sa complexité et ses contradictions. On enfile donc la lecture de ces 5 tomes avec gourmandise ; et pour peu qu’on ait la fibre créatrice, on ressent rapidement des fourmillements dans les doigts et une furieuse envie de concevoir, dessiner, réaliser. Et à mes yeux, ce n’est pas la moindre qualité de ce manga. Un seul bémol : ce qui va motiver les 4 élèves de l’école de stylisme, 4 tomes durant, à savoir le défilé de fin d’année, si important pour Georges le personnage principal, va se dérouler en une vingtaine de pages, préparatifs compris, et sans que l’on voit d’autres prestations que celle du groupe de Para-Kiss. Vraiment dommage puisqu’il s’agissait d’une compétition. Voilà, c’est un manga à mon avis plus orienté shojo, que ne l’est “Nana”, aussi, si j’en conseille bien évidemment la lecture, c’est plutôt à un lectorat féminin que je m’adresse.

15/12/2006 (modifier)