Morro Bay

Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)

Morro Bay. Le nom d'une petite cité côtière comme il en existe tant dans l'Ouest des Etats-Unis, placide et assoupie sous le soleil de l'été 2001. Il ne se passe pratiquement jamais rien dans ce genre d'endroit. Aussi, pour tromper l'ennui assommant de ces longues heures estivales, une adolescente de la ville, Eva, entreprend-elle d'enquêter sur le passé énigmatique de sa prof de gym, Miss Scott.


Casterman : Un monde Gays et lesbiennes

Morro Bay. Le nom d'une petite cité côtière comme il en existe tant dans l'Ouest des Etats-Unis, placide et assoupie sous le soleil de l'été 2001. Il ne se passe pratiquement jamais rien dans ce genre d'endroit. Aussi, pour tromper l'ennui assommant de ces longues heures estivales, une adolescente de la ville, Eva, entreprend-elle d'enquêter sur le passé énigmatique de sa prof de gym, Miss Scott. Une personnalité intriguante que cette Miss Scott, attirante et déroutante à la fois. Elle a vécu autrefois une relation tumultueuse avec Swamp, le champion local de basket-ball, brusquement disparu. Flanquée de sa comparse Tracy et de sa jeune soeur Marie, qui sait jouer à merveille de la séduction ambiguë de l'adolescence, Eva exhume peu à peu de l'oubli cette étrange histoire d'amour, pleine de non-dits et de menaces voilées... Un simple jeu d'adolescentes, bien sûr. Mais aussi un jeu dangereux : Miss Scott meurt soudainement, et une mystérieuse femme à moto fait son apparition à Morro Bay... L'été paisible de la petite ville vire bientôt au cauchemar.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2005
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Morro Bay © Casterman 2005
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)
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12/01/2005 | Kael
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Par L'Ymagier
Note: 2/5

Un curieux album... Un récit qui commence comme une comptine, avec des tons pastels, sans trop de malice(s). Ca démarre doucement, pour, après une vingtaine de pages, se muer en chronique sociale. Et cette chronique, que j'ai cru au départ vaporeuse, se mue alors à nouveau, mais en un récit fantastique. Un récit âcre et peu disert. Embrouillé !... Curieux. Une sorte d'histoire fantastico-aventuro-policière dont je me demande où les auteurs ont voulu m'emmener. Passéiste au début, je n'ai ensuite pris aucun parti d'intérêt tout au long de l'album. Drôle de couverture, un peu "lesbos" (faite pour attirer une certaine gent masculine ?). Des petits faits aussi, accrochés à l'histoire : comme ces vers qui se développent dans une jambe de la petite soeur. Heu, est-ce utile ?... Je ne dis pas que c'est nul, vu que ça a quand même été édité. Mais bon, ça existe en tant que BD donc j'avise. Mais sans plus.

21/01/2007 (modifier)

Boccar a encore sévi! Que c'est pénible de lire une BD avec un dessin amateur. La couverture est déjà pitoyable de racolage, mais alors le récit n'est pas en reste. Mal fagoté, il joue sur le scandale facile comme ça a déjà été dit, et le ton est très antipathique. Une des rares Bd où je ne trouve RIEN de bon.

07/06/2006 (modifier)
Par Quentin
Note: 2/5

Morro Bay mélange plusieurs genres : BD sur le mal-être adolescent dans une banlieue des USA, polar sur un meurtre non-élucidé et BD d’horreur, le tout arrosé d’une dose d’érotisme mi-lesbien, mi-pédophile. Un mélange sulfureux, à l'ambiance étouffante, mais dont la sauce ne prend pas. Le résultat ressemble à un film de série B. A lire en tant que tel si on veut tuer le temps et qu’on n’a rien de mieux sous la main, ou si on veut se marrer en le prenant au énième degré.

24/02/2006 (modifier)
Par Kael
Note: 3/5

Oulàlà, ce one shot est assez étrange... Ca part très (trop) tranquillement, et tout se précipite vers la fin. Pas très équilibré tout ça... en fait, quelques pages de plus auraient été les bienvenues (peut-être même un album de plus ?) pour que le scénariste prenne le temps de bien poser sa conclusion. C'est un peu dommage. Le traitement de l'homosexualité féminine est assez anecdotique et sans charme ni intérêt. Par contre, gros soucis sur le dessin. Boccar réussit à être moins froid que dans Trois Vierges (heureusement !) mais ça reste encore bien statique, bien informatique (dans le mauvais sens du terme) Bref, la lecture n'a pas été désagréable, mais ça aurait pu être franchement mieux exploité.

12/01/2005 (modifier)