Du plomb dans la tête

Note: 3.46/5
(3.46/5 pour 26 avis)

Deux flics, deux tueurs, deux cadavres, deux chiens et deux pompes à $2000 couvertes de merde.


Auteurs britanniques BDs adaptées en film Tueurs à gages

A New York, deux tueurs professionnels abattent un sénateur alors qu'il se trouve en galante compagnie, avec une mineure. Mais le scandale ainsi recherché est étouffé par la police et le FBI s'en mêle. Il semble que les enjeux politiques soient trop importants pour laisser faire la police. Sacrifié par leur commanditaire qui veut à tout prix empêcher que l'on remonte jusqu'à lui, les deux exécuteurs se retrouvent à leur tour pourchassés par des assassins et par la police.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2004
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Du plomb dans la tête © Casterman 2004
Les notes
Note: 3.46/5
(3.46/5 pour 26 avis)
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19/01/2004 | Don Lope
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Par Chelmi
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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J’ai découvert "Du plomb dans la tête" un peu par hasard... Les petites intégrales Casterman me font de l’œil. Je feuillette celle-ci. Je ne suis pas plus emballé que ça par le graphisme, mais le titre finalement assez anodin, attire tout de même mon attention. Et je ne sais pas pourquoi, chose que je fais rarement en librairie, je lis assidument les dix premières pages. Le ton est tout de suite donné : deux tueurs professionnels discutent pompes à deux milles dollars et merde de chien, le dialogue est décalé, les répliques sont cinglantes et assez jouissives. On dirait du Tarantino, et moi, le -tarantinesque- j’adore ça, bref j’achète... ... Et je ne regrette pas car le scénario de Matz est excellent, tout à fait dans le ton de ma première impression et vraiment bien ficelé. Au-delà de cette ambiance Pulp fiction, on a droit à un bon polar noir rondement mené, et des personnages stéréotypés mais c’est le genre qui veut ça. Flingueurs philosophes de bas étages, flics plus ou moins intègres, politiciens véreux, et journalistes ambitieux, voilà la brochette de personnages qui peuplent cette histoire qui ne donne pas dans le politiquement correct. J’ai eu un peu peur au milieu du tome 2, aux vues de la tournure des évènements. Fausse alerte, la série négocie un virage avec l’association contre-nature de circonstance de deux personnages, mais finalement l’intrigue y gagne en intérêt. Côté illustration, comme je l’ai déjà évoqué au début, je ne suis pas spécialement séduit par le dessin réaliste de Wilson. Je trouve son encrage trop épais. En revanche, son découpage est vraiment efficace, très énergique avec une lisibilité très agréable. Mais finalement, ce que j’aime le moins, ce sont les couleurs numériques de Blythe : trop brillantes et lisses, pas assez rugueuses à mon goût. Ce n’est pas moche mais très quelconque, ça manque de caractère pour un tel récit.

29/04/2008 (MAJ le 29/04/2008) (modifier)