Cot Cot

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Cow-boy, poules, vache. "Meuw", "Cot cot", "Bon sang, qu'est-ce que je peux m'emmerder…"


Agriculture et élevage Atrabile Auteurs suisses BD minimaliste Poules et poulets

Un fermier s'ennuie ferme. Il est envahi par les poules, son esprit vacille, c'est un homme malade que l'on voit là, un homme à bout. Et puis un jour voilà, une poule lâche le cot qui fait déborder le vase, et c'est le massacre.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 2003
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Cot Cot © Atrabile 2003
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

05/01/2004 | ThePatrick
Modifier


L'avatar du posteur Tomdelapampa

Ma 1ère confrontation à l’univers d’Ibn Al Rabin, j’avais trouvé ça intéressant à l’époque, l’auteur jouant sur la narration pour un petit album façon patte de mouche (28 planches). Je viens de le relire et je suis un peu plus dubitatif. Le 1er chapitre est franchement chiant, ça se réveille un peu par la suite avec une conclusion amusante, mais l’exercice est un peu anecdotique. Je me retrouve dans l’avis de ThePatrick, et il a très bien résumé la lecture. L’auteur a fait bien mieux depuis. 2,5

01/05/2022 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

Bon, Ibn Al Rabin fait dans le dessin minimaliste, ceux qui ont lu Retour Ecrémé ou vu ses planches abstraites sur le web le savent. Là c'est minimaliste dans le dessin, mais aussi dans l'histoire. Un cow-boy se trouve (seul) dans une ferme probablement perdue au fin fond du Far West, avec une vache et des poules… Et il s'emmerde. L'utilisation qui est faite des cases le montre bien, comme cette page remplie de vignettes de différentes tailles (environ 150, j'ai eu la flemme de tout compter) le montrant de devant, de derrière, de côté. Pour ça, le découpage est très original, et certainement complètement personnel. L'auteur essaie d'ailleurs de nombreuses configurations, et c'est intéressant à voir. Seulement voilà… Le cow-boy s'emmerde, et nous aussi, quand même… Faire une histoire sur l'ennui, bin… c'est un peu ennuyant, quoi. Il ne se passe presque rien, et ce qui arrive paraît très arbitraire… une suite d'événements, quoi. Seule la fin relève l'ensemble, avec une chute et une planche finale franchement sympas. Bref, à réserver aux inconditionnels d'Ibn Al Rabin.

05/01/2004 (modifier)