Billi 99

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

La Troisième Guerre mondiale a eu lieu… et personne n'a rien remarqué, ou presque.


Les petits éditeurs indépendants

Oublié par des politiciens corrompus et perdu au fil de pratiques commerciales devenues abjectes, le rêve américain a été pollué, enseveli, et remplacé par une crise sociale toujours plus importante marquée par des inégalités croissantes et un gouffre qui n'a cessé de s'élargir entre des populations pauvres et la classe dirigeante. Billi Chadam a tout à fait conscience de ce problème. Fille d'un honnête industriel, et héritière de l'empire Chadam International, Billi se retrouve embarquée dans un tourbillon de meurtres, d'espionnage corporatiste, et accusée de la mort de son père.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 04 Avril 2025
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Billi 99 © Delirium 2025
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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27/09/2025 | Noirdésir
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L'avatar du posteur Noirdésir

Mouais. Voilà un album qui ne m’a pas convaincu. Et d’abord son aspect graphique. Je connais Tim Sale de nom, mais je crois n’avoir jamais rien lu de lui. Par curiosité je suis allé voir ce qu’il avait fait sur d’autres séries ultérieures. C’est clairement meilleur, sans être forcément ma tasse de thé. Mais ici, alors que c’est semble-t-il sa première publication – aux États-Unis en tout cas (en 1991) – j’ai trouvé très moyen son travail, pas à mon goût, souvent maladroit et superficiel. Et la colorisation de Villarrubia ne m’a pas plu non plus. Quant à l’intrigue concoctée par Sarah Byam (que je découvre aussi avec cet album), elle aussi m’a laissé de côté. D’une part parce qu’elle ne m’a pas vraiment intéressé. Le côté polar est décevant, les personnages sont trop caricaturaux et superficiellement présentés. Ensuite le personnage de Billi, qui reprend un vague rôle de justicier (avec une épée et un chapeau qui lui donne un peu l’air d’un Zorro anachronique) n’est pas crédible. Dans ses déplacements (on tombe là dans un sous Batman ou autre super héros), mais aussi dans sa personnalité même, peu charismatique. Enfin les thèmes de la mafia, du méchant voulant racheter l’entreprise familiale de Billi, sont peu exploités et eux-aussi superficiels et caricaturaux : les textes introduisant chaque chapitre me laissaient entrevoir quelque chose de plus dense et profond, au lieu de quoi j’ai lu l’album – relativement épais – sans m’attacher aux personnages, à l’histoire. Gros bof me concernant.

27/09/2025 (modifier)